Note pour la période des questions : Financement international de la lutte contre les changements climatiques

About

Numéro de référence :
ECCC-2025-QP-00009
Date fournie :
4 juin 2025
Organisation :
Environnement et Changement climatique Canada
Nom du ministre :
Dabrusin, Julie (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique

Enjeu ou question :

L’engagement du Canada en matière de financement climatique, d’un montant de 5,3 milliards de dollars (2021-2026), soutient les pays en développement dans leur transition vers un développement à faible émission de carbone, résilient face aux changements climatiques, positif pour la nature et inclusif. Atteindre le Nouvel Objectif Quantifié Collectif convenu lors de la 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) nécessitera une ambition accrue et la mobilisation de multiples acteurs, y compris le secteur privé.

Réponse suggérée :

· Les changements climatiques menacent la sécurité alimentaire, les chaînes d’approvisionnement et aggravent l’accessibilité financière au Canada et dans le monde entier. Le financement climatique international est essentiel pour réduire les coûts futurs et soutenir les populations les plus vulnérables.

· Lors de la COP29 en 2024, les pays ont fixé un objectif de 300 milliards USD par an d’ici 2035 pour aider les pays en développement à s’adapter aux effets des changements climatiques.

· Le Canada mobilisera tous les secteurs, y compris le secteur financier, les donateurs privés et bilatéraux, afin d’accroître et d’améliorer le financement climatique.

Contexte :

· En vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l’Accord de Paris, les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards USD par an en financement climatique international d’ici 2020 et jusqu’en 2025. Le Canada est un chef de file à l’échelle internationale en matière de financement climatique et a travaillé en étroite collaboration avec d’autres contributeurs pour soutenir la réalisation de l’objectif des 100 milliards, améliorer l’efficacité du financement climatique et renforcer la transparence. Grâce à ces efforts, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a confirmé en 2024 que l’objectif de 100 milliards avait été atteint et dépassé pour la première fois en 2022, avec 116 milliards USD mobilisés.

· Lors de la COP29, les pays ont convenu d’établir un Nouvel Objectif Collectif Quantifié en matière de financement climatique, consistant en une cible d’investissement d’au moins 1,3 billion USD par an d’ici 2035, destinée aux pays en développement, provenant de toutes les sources et de tous les acteurs (publics et privés), avec un objectif pour les pays développés de mener l’effort de mobilisation d’au moins 300 milliards USD par an d’ici 2035. L’objectif de 300 milliards USD remplacera l’objectif climatique actuel de 100 milliards USD à la fin de 2025.

· Bien que ce nouvel objectif en matière de financement climatique exerce une pression accrue sur les pays développés pour qu’ils renforcent leur ambition, le Canada n’a pas l’obligation juridique d’augmenter son engagement au prorata du nouvel objectif, celui-ci étant un engagement politique et collectif. Pour contribuer à la réalisation de l’objectif collectif de 100 milliards USD par an, le Canada a annoncé en 2021 le doublement de son engagement en matière de financement climatique international, à 5,3 milliards de dollars pour la période 2021-2026. Cet engagement s’appuie sur l’engagement antérieur du Canada de 2,65 milliards de dollars et soutient les pays en développement, en particulier les pays à revenu faible et intermédiaire, dans leur lutte contre les changements climatiques et la perte de biodiversité, en appuyant leur transition vers un développement durable, à faibles émissions de carbone, résilient face aux changements climatiques, positif pour la nature et inclusif. L’engagement actuel de 5,3 milliards de dollars prendra fin en mars 2026.

· Le Canada se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale, et trois fois plus vite dans l’Arctique. Les impacts domestiques sont déjà graves et coûteux — la saison des feux de forêt de 2023 à elle seule a coûté au pays plus de 2 milliards de dollars. Ces impacts représentent des menaces de plus en plus graves pour l’économie canadienne, en ralentissant la croissance économique, en augmentant les coûts liés aux catastrophes et en faisant grimper le prix des aliments et d’autres biens en raison des perturbations des chaînes d’approvisionnement. Accélérer l’action internationale pour atténuer et inverser ces menaces constitue un moyen efficace et rentable de réduire les coûts futurs pour le gouvernement du Canada et les Canadiens.

Renseignements supplémentaires :

Sans objet