Note pour la période des questions : DONNÉES SUR LES POSTES VACANTS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2024
About
- Numéro de référence :
- EWDOL_Dec2024_013
- Date fournie :
- 18 sept. 2024
- Organisation :
- Emploi et Développement social Canada
- Nom du ministre :
- Boissonnault, Randy (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de l’emploi, du développement de la main-d’œuvre et des langues officielles
Enjeu ou question :
Le 17 septembre, Statistique Canada a diffusé les données sur les postes vacants provenant de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) pour le deuxième trimestre de 2024.
Réponse suggérée :
• Le nombre de postes vacants chez les employeurs canadiens a atteint 582 600 au deuxième trimestre de 2024 et est en baisse de 9,2 % (-59 000) par rapport au premier trimestre de 2024.
• Comparativement au premier trimestre de 2024, le taux de postes vacants a diminué de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 3,3 %, reflétant une baisse du nombre de postes vacants.
• Il y avait une moyenne de 2,4 chômeurs par poste vacant au Canada au deuxième trimestre de 2024, en hausse de 0,4 par rapport au trimestre précédent. Cette augmentation coïncide avec d’autres données portant sur le marché du travail indiquant une baisse continue des tensions sur le marché du travail pendant la première moitié de 2024.
• Un nombre élevé de postes vacants peut indiquer une forte demande de main-d’œuvre et/ou un non-appariement entre les chômeurs et les postes vacants.
Contexte :
• Les données collectées dans le cadre de l’EPVS sont essentielles à l’analyse des tensions sur le marché du travail, en conjonction avec les données de l’Enquête sur la population active.
• Le taux de postes vacants désigne la proportion des emplois non pourvus par rapport à l'ensemble des emplois salariés disponibles. Il représente le nombre de postes vacants exprimé en pourcentage de la demande de main-d’œuvre, c'est-à-dire la somme de tous les emplois occupés et vacants.
• En plus du nombre de postes vacants pour lesquels des employeurs recrutent à l’extérieur de l’organisation, l’enquête recueille de l’information sur les postes vacants selon différents critères : la profession, le niveau minimal de scolarité et d’expérience exigé, la rémunération ou le salaire proposé, le type d’emploi (à temps plein, à temps partiel, permanent, temporaire, saisonnier), les méthodes employées pour annoncer les postes vacants, et la durée des efforts de recrutement.
• Le questionnaire de l’EPVS est envoyé chaque trimestre à environ 100 000 emplacements d’entreprises commerciales qui exercent leurs activités au Canada (sur un total de près de 1,2 million d’emplacements) et qui comptent au moins deux employés. L’enquête exclut les organisations religieuses, les ménages privés, ainsi que les organismes publics internationaux et autres organismes publics extraterritoriaux. Les administrations publiques fédérales, provinciales et territoriales sont exclues.
• Les données de Statistique Canada sur les postes vacants de l'EPVS pour le troisième trimestre de 2024 seront diffusées le 16 décembre 2024.
Renseignements supplémentaires :
En général
• Le nombre de postes vacants au deuxième trimestre de 2024 était en baisse de 9,2 % par rapport au trimestre précédent.
• Par rapport au nombre record de postes vacants observé au deuxième trimestre de 2022 (à 983 600), le nombre de postes vacants a diminué de 401 000 (-40,7 %) pour s’établir à 582 600 au deuxième trimestre de 2024, et ce situe légèrement au-dessus de ce qui a été observé en 2019 et au premier trimestre de 2020. En plus, le taux de postes vacants a diminué pour s’établir à 3,3 % au deuxième trimestre, le niveau le plus bas depuis le premier trimestre de 2020 (3,3 %). Finalement, il y avait en moyenne 2,4 chômeurs par poste vacants au Canada au deuxième trimestre de 2024, surpassant ce qui a été observé en 2019 et pendant le premier trimestre de 2020.
• Ensemble, ces indicateurs suggèrent un niveau de tension sur le marché du travail comparable à celui observé en 2019, avant la pandémie de COVID-19.
Par profession (données NON désaisonnalisées):
• Par rapport au deuxième trimestre de 2023, le nombre de postes vacants a diminué dans 9 des 10 grandes catégories professionnelles. La plus importante baisse étant enregistrée parmi les professions de la vente et des services (-32,2 % ou -88 000). Au sein de ce vaste groupe professionnel, les serveurs/serveuses au comptoir, aides de cuisine et personnel de soutien assimilé (-21 800 pour s'établir à 32 900), les vendeurs/vendeuses et décorateurs-étalagistes/décoratrices-étalagistes en commerce de détail (-13 500 pour se situer à 20 200) et les autres préposés/autres préposées aux services d'information et aux services à la clientèle (-8 000 pour se chiffrer à 7 400) ont enregistré les baisses années-sur-année les plus importantes.
• Par rapport au deuxième trimestre de 2023, le nombre de postes vacants dans la catégorie professionnelle des métiers, du transport, de la machinerie et les domaines apparentés a diminué de 46 900 (-29,0 %), avec en tête les conducteurs/conductrices de camions de transport (-8 500 pour s’établir à 15 400).
• Au deuxième trimestre de 2024, le nombre de postes vacants dans les professions du secteur de la santé a diminué légèrement par rapport à un an plus tôt. Cette baisse est attribuable aux principales professions infirmières : soit les infirmiers autorisés/infirmières autorisées et les infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées (-1 900 pour s'établir à 27 700), suivis des aides-infirmiers/aides-infirmières, aides-soignants/aides-soignantes et préposés/préposées aux bénéficiaires (-1 700 pour s'établir à 18 000), et des infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires (-1 200 pour s'établir à 12 300).
Par niveau de scolarité minimal recherché (données NON désaisonnalisées):
• Par rapport à un an plus tôt, il y avait un moins grand nombre de postes vacants pour les quatre niveaux de scolarité recherchés par les employeurs au deuxième trimestre. Cependant, la baisse globale est surtout attribuable aux postes exigeant un diplôme d'études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur. En effet, leur nombre de postes vacants a diminué de 140 900 (-29,8 %), ce qui représente 71,5 % de la baisse globale des postes vacants d'une année à l'autre.
Par province (données désaisonnalisées) :
• Entre le premier et le deuxième trimestre de 2024, le nombre de postes vacants a diminué dans six provinces et un territoire: au Québec (-16,3 % pour s'établir à 126 100), à l'Île-du-Prince-Édouard (-13,8 % pour s'établir à 2 500), en Ontario (-9,7 % pour se chiffrer à 204 400), en Alberta (-6,5 % pour s'établir à 71 400), en Saskatchewan (-6,3 % pour s'établir à 20 200), en Colombie-Britannique (-4,6 % pour se chiffrer à 100 200) et au Yukon (-16,1 % pour s'établir à 1 000)
• Le nombre de postes vacants est demeuré stable dans les autres provinces et territoires.
Nombre de chômeurs par poste vacant (données désaisonnalisées) :
• Au deuxième trimestre de 2024, il y avait 2,4 chômeurs par poste vacant, en hausse par rapport à 2,0 au trimestre précédent et au creux de 1,1 enregistré au deuxième trimestre de 2022.
• La comparaison du nombre de chômeurs et de postes vacants peut donner une indication de la facilité avec laquelle les chômeurs trouvent un emploi et si les compétences de la main-d'oeuvre correspondent à celles requises par les employeurs. Un faible ratio chômeurs-postes vacants peut signaler qu'il devrait être relativement plus difficile pour les employeurs de trouver des travailleurs.
Les salaires horaires offerts (données NON désaisonnalisées) :
• Entre les deuxièmes trimestres de 2023 et 2024, le salaire horaire moyen offert a augmenté de 6,8 %, pour s’établir à 26,80 $. En comparaison, année-sur-année le salaire horaire moyen de l’ensemble des employés (tel que mesuré au moyen de l’Enquête sur la population active) a augmenté de 5,1 % au deuxième trimestre.
• Année-sur-année, le salaire horaire moyen offert a augmenté à un taux plus rapide pour les positions à temps-partiel (+7,7 % pour s’établir à 22,50 $) que pour les positions à temps-plein (+6,6 % pour s’établir à 28,20 $).