Note pour la période des questions : RAPPORT DE L’UNICEF – L’ENVIRONNEMENT ET LE BIEN-ÊTRE DES ENFANTS AU CANADA

Le rapport de l’UNICEF intitulé « Le futur, c’est maintenant », publié en mai 2022, évalue les répercussions des dommages environnementaux sur le bien-être des enfants et des jeunes au Canada.

• Le Canada investit dans les mesures environnementales et la lutte contre les changements climatiques afin de créer un avenir plus propre et plus sécuritaire pour nos enfants et nos petits-enfants.
• Le Plan de réduction des émissions pour 2030 reconnaît que nous devons agir dès maintenant pour protéger notre planète et assurer l’avenir de nos enfants; il reconnaît également que la réduction de la pollution causée par le carbone à un niveau de carboneutralité d’ici 2050 est le meilleur moyen de garder la planète vivable pour nos enfants et nos petits-enfants.
• Nous continuerons de prendre des mesures pour que les préoccupations des enfants et des jeunes soient au centre du processus décisionnel du gouvernement.

Si l’on insiste
• L’équité transgénérationnelle est l’un des principes directeurs de la Loi fédérale sur le développement durable améliorée, qui tient compte de l’engagement du Canada à répondre aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la réponse aux besoins des enfants et des générations à venir.
• Le gouvernement du Canada soutient des organisations partenaires pour mettre en œuvre des programmes qui donnent aux enfants et aux jeunes les moyens de lutter contre les changements climatiques, grâce au Fonds pour dommages à l’environnement et au Fonds canadien d’action et de sensibilisation pour le climat.
• Le Canada se prépare également à mettre en place un Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques qui fournira des avis au ministre de l’Environnement et du Changement climatique au sujet de ces questions importantes du point de vue des jeunes.

UNICEF Canada a été fondé en 1955 et est l’un des 34 comités nationaux situés dans des pays du monde entier. La mission de l’organisation est de mobiliser et d’habiliter les Canadiens à s’investir dans la transformation positive de l’avenir de chaque enfant.

Les bilans de l’UNICEF mesurent le bien-être des enfants et des jeunes dans les pays riches. Le Canada se classe actuellement au 30e rang pour le bien-être des enfants et des jeunes, et au 28e rang pour le bien-être environnemental global des enfants et des jeunes, parmi 39 pays riches. L’UNICEF et d’autres intervenants en matière de droits de l’enfant ont exprimé leur inquiétude quant aux progrès limités observés dans des domaines de préoccupation.
Le Bilan Innocenti 17 aborde en particulier les répercussions des agresseurs environnementaux sur le bien-être des enfants et des jeunes de moins de 18 ans. Il souligne la nécessité de concrétiser de toute urgence un éventail de politiques environnementales qui limitent les déchets et les émissions de gaz à effet de serre. Plus précisément, l’UNICEF recommande que les différents ordres de gouvernement :
• appliquent une analyse distincte centrée sur les répercussions qu’ont les politiques environnementales sur les enfants et les jeunes en leur accordant une attention prioritaire, et en incluant des cibles et une responsabilité propres aux enfants;
• améliorent la protection des enfants et des jeunes grâce à la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, en garantissant leur droit à un environnement sain et en exigeant que les répercussions sur les jeunes soient prises en compte dans toute évaluation des risques;
• examinent chaque stratégie de développement durable, chaque plan de réduction des risques de catastrophe, et chaque stratégie d’atténuation des catastrophes et de gestion des urgences du point de vue des répercussions sur les enfants et de l’équité.

En plus de ses bilans, UNICEF Canada prépare des sujets et des questions de sondage en collaboration avec le comité directeur de U-Report Canada et les jeunes ambassadeurs. Dans un récent U-Report sur les sentiments des jeunes à l’égard des changements climatiques, plus de 50 % des répondants ont indiqué qu’ils se méfiaient quelque peu ou tout à fait du gouvernement canadien pour représenter leurs points de vue sur les changements climatiques à l’échelle internationale. De plus, plus de 60 % sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que le gouvernement fédéral devrait avoir le pouvoir de prendre des décisions sur la protection du climat, même si un gouvernement provincial n’est pas d’accord.

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