Note pour la période des questions : GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES SERVICES DE GARDE DU QUÉBEC

About

Numéro de référence :
FCSD_Dec2024_016
Date fournie :
15 nov. 2024
Organisation :
Emploi et Développement social Canada
Nom du ministre :
Sudds, Jenna (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social

Enjeu ou question :

Comment le gouvernement du Canada réagit-il au fait que les services de garde du Québec déclenchent une grève?

Réponse suggérée :

• Le gouvernement du Canada est conscient que le gouvernement du Québec négocie avec les syndicats représentant le personnel des services de garde.
• Puisque cette question concerne les négociations en cours entre le gouvernement du Québec et les associations syndicales, le gouvernement du Canada ne fera pas de commentaires pour le moment.
• Dans le cadre de l’accord asymétrique entre le Canada et le Québec, le gouvernement du Québec a la possibilité d’utiliser les contributions versées en vertu de l’accord pour financer d’autres améliorations à son système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Contexte :

Les conventions collectives actuelles des éducateurs et du personnel de la petite enfance au Québec ont pris fin en mai 2023. Au 31 mars 2024, il y avait 27 971 employés syndiqués en services de garde au Québec. 51 % des centres de la petite enfance sont syndiqués et 97 % des fournisseurs de services de garde en milieu familial.

Les conditions de travail sont au cœur du conflit de travail au Québec. Les demandes portent principalement sur les augmentations salariales, l’équilibre travail-vie personnelle et les façons d’accroître la reconnaissance et la valeur de la profession.

La Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), est la deuxième association en importance avec 9 000 membres dans les services de garde en milieu familial et 3 000 dans les centres de la petite enfance. Elle a déclenché une grève le 11 novembre 2024. Les services de garde en milieu familial avec des employés représentés par la CSQ ouvrent avec une demi-heure de retard pour la durée de la semaine du 11 novembre. À défaut de progrès dans les négociations, la semaine suivante (le 18 novembre) les services de garde ouvriront leurs portes une heure plus tard que d’habitude, et des augmentations supplémentaires de 30 minutes s’ajouteront au retard des troisième et quatrième semaines. Le syndicat a également le mandat d’organiser deux grèves d’une demi-journée et une grève d’une journée complète à un moment opportun. À compter du 15 novembre, l’ouverture des services de garde du gouvernement (« centres de la petite enfance ») employant des membres de la FIPEQ aura lieu 30 minutes plus tard que d’habitude, mais seulement le vendredi, avec des augmentations progressives chaque semaine, avec possibilité de mesures de grève supplémentaires les autres jours de la semaine. D’autres associations syndicales ont tenu des votes en octobre pour des mandats de grève qui pourraient être utilisés plus tard.

Selon les nouvelles, la dernière offre du Québec était une augmentation des salaires de 12,7 % sur cinq ans, alors que récemment, le secteur public a reçu 17,4 % sur cinq ans.

Renseignements supplémentaires :

Si l’on insiste sur la collaboration avec le Québec :

• En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, les provinces et les territoires sont les premiers responsables de l’éducation, y compris de la conception et de la prestation des programmes et des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.
• Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux travaillent ensemble pour veiller à ce que les familles de tout le pays aient accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants de grande qualité, abordables, souples et inclusifs.