Note pour la période des questions : PAUVRETÉ CHEZ LES AÎNÉS AU CANADA

About

Numéro de référence :
S_LSDec2024_003
Date fournie :
24 oct. 2024
Organisation :
Emploi et Développement social Canada
Nom du ministre :
MacKinnon, Steven (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre du travail et des aînés

Enjeu ou question :

Aînés vivant dans la pauvreté

Réponse suggérée :

• Nous demeurons déterminés à améliorer la qualité de vie des aînés, maintenant et pour les générations à venir.
• Le gouvernement a fait d’importants investissements pour réduire la pauvreté chez les aînés, notamment en augmentant le SRG pour les aînés célibataires à faible revenu et en augmentant la pension de la SV pour les aînés de 75 ans et plus. Les prestations de retraite sont également indexées chaque trimestre pour aider à suivre la hausse du coût de la vie.
• Nos efforts en matière de lutte contre la pauvreté portent des fruits. Le taux de pauvreté chez les aînés est passé de 7,1 % en 2015 à 6,0 % en 2022.

Contexte :

Le gouvernement a fait des investissements importants et a adopté des mesures pour réduire la pauvreté chez les aînés.

Le gouvernement a rétabli de 67 à 65 ans l’âge d’admissibilité à la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) et au Supplément de revenu garanti (SRG), ce qui a aidé 100 000 personnes âgées de 65 et de 66 ans à éviter de sombrer dans la pauvreté.

Pour aider les aînés qui vivent dans la pauvreté et ceux qui y sont les plus à risque, le gouvernement a bonifié le SRG en 2016 en augmentant le montant reçu d’un montant maximum de 947 dollars par année pour les aînés célibataires les plus vulnérables et en contribuant à améliorer la sécurité financière de 900 000 aînés qui dépendent presque exclusivement de la pension de la SV et du SRG et en offrant jusqu’à près de 1 150 dollars en prestations supplémentaires 2023, indexées à l’inflation tous les trimestres.

En juillet 2022, le gouvernement a augmenté la pension de la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus, pour offrir plus de 800 dollars en nouveau soutien aux pensionnés recevant le plein montant au cours de la première année, et des prestations accrues pour plus de trois millions d’aînés.

Pour s’assurer que les prestations de relance liées à la pandémie de COVID-19 n’ont pas d’incidence négative sur les montants du SRG ou de l’Allocation, dans le cadre de la Mise à jour économique et financière de décembre 2021, le gouvernement du Canada a versé 742,4 millions de dollars en paiements uniques aux bénéficiaires du SRG et de l’Allocation qui ont reçu la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ou la Prestation canadienne pour la relance économique (PCRE) en 2020. Ces paiements ont été versés automatiquement en avril 2022 sans qu’une demande soit nécessaire. Le gouvernement a également apporté des modifications à la Loi sur la sécurité de la vieillesse de manière à exclure tout revenu reçu en 2021 ou plus tard au titre de la PCU, la PCRE, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE), la Prestation canadienne de la relance économique pour les proches aidants (PCREPA) et la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC) du calcul du montant versé en 2021 au titre du SRG et de l’Allocation.

Selon l’Enquête canadienne sur le revenu (ECR) de 2022, 4 % des aînés canadiens (ou 297 000) ont gagné entre 100 000 dollars et 150 000 dollars en 2022, tandis que plus de 93 % (ou 6 661 000) ont gagné moins de 100 000 dollars cette année-là. L’ECR a également relevé des différences régionales dans les gains des aînés, les répartitions des revenus variant d’une province à l’autre. Par exemple, les provinces où le pourcentage d’aînés gagnant de 100 000 dollars à 150 000 dollars est le plus élevé en 2022 sont l’Île-du-Prince-Édouard avec 5,8 % (ou 2 000), l’Ontario avec 5,1 % (ou 140 000) et la Colombie-Britannique avec 5 % (ou 52 000). À l’inverse, les provinces où le pourcentage d’aînés gagnant de 100 000 dollars à 150 000 dollars est le plus faible sont le Québec avec 2,5 % (ou 45 000), le Nouveau-Brunswick avec 2,7 % (ou 5 000) et la Nouvelle-Écosse avec 2,8 % (ou 6 000). L’ECR a également révélé des disparités de revenu entre les collectivités urbaines et rurales, près de 4,3 % des aînés vivant en milieu urbain (ou 269 000) gagnaient entre 100 000 dollars et 150 000 dollars, comparativement à 3,1 % des aînés vivant en milieu rural (ou 28 000).

Banques alimentaires Canada
Banques alimentaires Canada est un organisme de bienfaisance national qui représente les banques alimentaires de partout au Canada et qui appuie un réseau de 10 associations provinciales et plus de 4 700 organismes de lutte contre la faim au Canada.
Le rapport annuel Bilan-Faim de Banques alimentaires Canada documente l’utilisation des banques alimentaires au Canada, au moyen d’une enquête transversale par recensement menée auprès de la plupart des organismes et programmes de banques alimentaires, à l’intérieur et à l’extérieur du réseau de Banques alimentaires Canada.
La fiche de rendement annuelle sur la pauvreté de Banques alimentaires Canada, est une évaluation exhaustive de l’état de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire au Canada, des analyses des efforts de réduction de la pauvreté des gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral ainsi que des recommandations en matière de politiques.
Mesure du panier de consommation (MPC)
La MPC est une mesure conçue au Canada ayant reçu un appui important de la part des Canadiens, y compris les experts du milieu universitaire, durant les consultations publiques sur la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Par conséquent, la Loi sur la réduction de la pauvreté (2019) a établi la MPC comme le seuil officiel de la pauvreté au Canada et a défini des cibles de réduction de la pauvreté fondées sur cette mesure.

La MPC établit le seuil de la pauvreté d’après le coût d’un panier de biens et de services que les personnes seules et les familles doivent avoir pour répondre à leurs besoins fondamentaux et avoir un niveau de vie modeste.

Selon la méthode de la MPC, une personne ou une famille est considérée comme vivant dans la pauvreté si son revenu disponible (le revenu restant après la déduction des dépenses inévitables) est insuffisant pour acheter les biens et services inclus dans le panier. Le revenu disponible de la MPC est calculé en déduisant des revenus après impôt les dépenses telles que les cotisations au RPC, les frais médicaux, les pensions alimentaires pour époux et les frais de garde d’enfants.

En tant que mesure absolue du faible revenu, lorsque le revenu des personnes à faible revenu augmente, les taux de pauvreté calculés à l’aide de la MPC tendent à diminuer, parce que plus de gens peuvent se permettre le panier, tout le reste étant égal.

Tableau 1 : Taux de pauvreté au Canada pour les personnes de 65 ans et plus, par province, 2015, 2021 et 2022
Seuil officiel de la pauvreté au Canada, MPC de l’année de référence 2018
Ensemble du Canada (provinces)
2015: 7.1%
2021: 5.6%
2022: 6.0%
Terre-Neuve-et-Labrador
2015: 8.8%
2021: 4.7%
2022: 5.5%
Île-du-Prince-Édouard
2015: 13.2 %
2021: 5.7%
2022:8.6%
Nouvelle-Écosse
2015: 10.4%
2021: 9.1%
2022: 10.4%
Nouveau-Brunswick
2015: 11.2%
2021: 5.6%
2022: 8.2%
Québec
2015: 6.8%
2021: 4.9%
2022: 2.9%

Ontario
2015: 6.1%
2021: 5.1%
2022:6.7%

Manitoba
2015: 5.9%
2021: 5.8%
2022: 6.3%

Saskatchewan
2015: 6.1%
2021: 5.5%
2022: 4.9%

Alberta
2015: 3.1%
2021: 5.9%
2022: 5.6%
Colombie-Britannique
2015: 11.7%
2021:7.0%
2022: 8.7%
Source : Enquête canadienne sur le revenu
Remarque : Les données ne sont pas disponibles pour les personnes vivant dans les territoires

Renseignements supplémentaires :

Si l’on insiste au sujet de l’insécurité alimentaire des aînés

• Notre gouvernement reconnaît que l’insécurité alimentaire et les prix des aliments sont à la hausse, ce qui exerce une pression sur les finances des ménages, incluant ceux des aînés vulnérables, et fait en sorte qu’il est plus difficile pour de nombreuses familles de se procurer régulièrement des aliments nutritifs.
• Le budget de 2024 a annoncé des mesures pour rendre la vie plus abordable, notamment en donnant plus de pouvoirs au Bureau de la concurrence pour sévir contre les pratiques déloyales.

Si l’on insiste pour savoir si la mesure du panier de consommation ou MPC évalue avec exactitude la pauvreté chez les aînés

• La MPC a été adoptée en tant que seuil officiel de la pauvreté au Canada à la suite de vastes consultations auprès des Canadiens et des experts de partout au pays, lesquels ont donné leur appui à cette mesure.

• La MPC est une mesure absolue de la pauvreté qui évalue la capacité d’une personne ou d’une famille d’acheter un panier de biens et de services nécessaires pour atteindre un niveau de vie de base modeste. L’une des grandes forces de la MPC est qu’elle tient compte des différences régionales du coût de la vie.

• En juin 2023, le gouvernement a lancé le troisième examen approfondi du seuil officiel de la pauvreté au Canada afin de s’assurer que ce seuil reflète toujours un niveau de vie de base modeste au fil du temps.

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