Note pour la période des questions : Enquête sur la population active – mai 2025
About
- Numéro de référence :
- FIN-2025-QP-00002
- Date fournie :
- 6 juin 2025
- Organisation :
- Ministère des Finances Canada
- Nom du ministre :
- Champagne, François-Philippe (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des finances et du revenu national
Enjeu ou question :
• Le nombre d’emplois a augmenté de 8 800 en mai, soit au-dessus des attentes d’une baisse de 10 000.
• Le taux de chômage s’est accru pour s’établir à 7,0 % (+0,1 point de pourcentage), ce qui correspond aux attentes du marché. Le taux d’activité est demeuré inchangé à 65,3 %.
Réponse suggérée :
• L’emploi a augmenté de 8 800 emplois en mai, malgré les attentes d’une baisse.
• Cela porte à 280 000 le nombre d’emplois créés au cours de la dernière année.
• Néanmoins, les droits de douane injustifiés et l’incertitude commerciale des États-Unis pèsent sur l’économie canadienne et le marché du travail, le taux de chômage est passé à 7,0 % en mai.
• Le gouvernement a un plan clair et complet pour protéger les emplois et les entreprises au Canada face aux mesures injustifiées des États-Unis.
• Une solide série de mesures de soutien fédéral est disponible pour aider les entreprises et les travailleurs directement touchés par les droits de douane américains.
• Le gouvernement demeure fermement déterminé à bâtir l’économie la plus forte du G7.
Contexte :
• Conclusion : Les gains d’emplois ont dépassé les attentes tout en demeurant modérés, ce qui correspond au ralentissement continu du marché du travail. Le taux de chômage a augmenté pour un troisième mois consécutif, et le nombre total d’heures travaillées est resté stable. Cela dit, certains détails étaient plus fermes : l’emploi dans le secteur privé a effacé les pertes récentes, et les gains étaient concentrés dans le travail à temps plein. La croissance des salaires est restée stable, et la croissance démographique a continué à ralentir après s’être stabilisée au cours des derniers mois. Dans l’ensemble, le rapport fait état d’un fléchissement du marché du travail, l’incertitude liée à la politique commerciale et les récents droits de douane contribuant vraisemblablement à freiner l’activité.
• Principaux indicateurs du marché du travail : L’emploi a augmenté de 8 800 en mai, après un gain de 7 400 en avril. Compte tenu d’un taux d’activité stable (65,3 %) et d’une croissance démographique modérée, les gains d’emplois ont été inférieurs à la croissance de la population active, ce qui a fait grimper le taux de chômage à 7,0 %. Il augmente maintenant depuis trois mois consécutifs et se situe à un sommet post-pandémique. Le taux d’emploi s’est maintenu à 60,8 %.
• Emplois à temps plein et heures travaillées : Les hausses se sont concentrées dans les emplois à temps plein (+57 700), en partie contrebalancées par une baisse des emplois à temps partiel (-48 800). La proportion des travailleurs ayant un emploi à temps plein a augmenté pour atteindre 82,0 % (+0,3 point de pourcentage), soit au-dessus de la moyenne de 2019 (81,0 %). Le nombre total d’heures travaillées est demeuré inchangé et est toujours inférieur au sommet observé en janvier.
• Embauches et mises à pied : Le chômage à la hausse reflète en grande partie la difficulté à trouver du travail. Une plus faible proportion de personnes qui étaient au chômage en avril ont trouvé un emploi en mai (22,6 %), comparativement à un an plus tôt (24,0 %) et à la moyenne 2017-2019 pour les mêmes mois (31,5 %). En parallèle, le taux de mises à pied – la proportion de personnes qui avaient un emploi en avril, mais qui ont été mises à pied en mai – était de 0,6 %, inchangé par rapport à l’année dernière.
• Secteurs : Les gains d’emplois ont été principalement observés dans le commerce de gros et le commerce de détail (+42 800), effaçant en grande partie les pertes des deux mois précédents. Par contre, les secteurs plus exposés au commerce ont continué à enregistrer une baisse, essentiellement les secteurs de la fabrication (-12 200) et du transport et de l’entreposage (-15 500). L’administration publique a également reculé car l’embauche temporaire pour l’élection fédérale a pris fin. L’emploi dans le secteur privé (+60 600) a bondi, tandis que le secteur public (-21 300) et le travail autonome (-30 400) ont connu un recul. La part de l’ensemble des travailleurs ayant un emploi rémunéré dans le secteur privé a atteint 65,5 % (+0,3 point de pourcentage), soit juste au-dessous de sa moyenne de 2019 (65,7 %).
• Provinces : Six provinces sur dix ont connu une hausse de l’emploi en avril, la Colombie-Britannique (+13 000), la Nouvelle-Écosse (+10 600) et le Nouveau-Brunswick (+7 600) venant en tête. Le Québec a affiché la plus forte baisse (-17 000), essentiellement attribuable à la fabrication, tandis que les autres provinces ont connu relativement peu de changements. Le taux de chômage a augmenté dans cinq des dix provinces, l’Île-du-Prince-Édouard (+1,6 point de pourcentage), le Manitoba (+0,6 point de pourcentage) et l’Alberta (+0,4 point de pourcentage) en tête.
• Démographie : Le taux de chômage a augmenté chez les hommes (+0,2 point de pourcentage) et les jeunes (+0,1) et est demeuré inchangé chez les femmes et les travailleurs plus âgés (55 ans et plus). L’emploi chez les femmes a augmenté (+17 800) tandis chez les hommes il a reculé (-8 900).
• Salaires : La croissance globale des salaires est demeurée inchangée à 3,4 % d’une année à l’autre et suit généralement une tendance baissière depuis juin dernier, bien qu’elle demeure supérieure à sa moyenne de 2019 (2,7 %). En corrigeant la composition de la main-d’œuvre, la croissance des salaires a ralenti et s’est fixée à 3,9 % d’une année à l’autre en mai (-0,2 point de pourcentage).
Renseignements supplémentaires :
aucun