Note pour la période des questions : La Crise des Surdoses
About
- Numéro de référence :
- HC-2025-QP-00001
- Date fournie :
- 20 juin 2025
- Organisation :
- Santé Canada
- Nom du ministre :
- Michel, Marjorie (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de la Santé
Enjeu ou question :
N/A
Réponse suggérée :
MESSAGES CLÉS
· La crise des drogues toxiques et des surdoses reste l'un des problèmes de santé publique les plus urgents au Canada.
· L'impact dévastateur du fentanyl et d'autres opioïdes synthétiques a touché tous les coins de notre pays et a coûté la vie à plus de 50 000 personnes.
· Notre gouvernement investit dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et dans des services essentiels tels que les traitements et les soins de santé mentale, en collaboration avec les provinces et les territoires.
· Il investit notamment dans un fonds pour la santé mentale des jeunes qui aidera les organismes de santé communautaires à fournir davantage de soins aux jeunes Canadiens.
· Il s'agit également d'investir dans un Fonds d'urgence pour le traitement qui aide les municipalités et les communautés autochtones à répondre aux besoins critiques liés à la crise des surdoses.
· Ce gouvernement s'appuie sur ces succès et sur d'autres réussites récentes en travaillant avec les provinces et les territoires, en mettant l'accent sur la déstigmatisation, la prévention, le traitement et le rétablissement.
SI L’ON INSISTE …
Q1 : Si l’on insiste sur le financement fédéral pour les services d'alternatives prescrite
R1 :
• Les services d'alternatives prescrites fournissent des médicaments, comme alternative à l'approvisionnement en drogues illégales, pour aider à prévenir les surdoses et peuvent mettre les gens en contact avec des services médicaux et sociaux.
• Santé Canada ne fournit pas ces services. Ils sont administrés par des professionnels de la santé réglementés par les provinces, les territoires et les ordres professionnels de réglementation.
• Santé Canada a financé des projets pilotes jusqu'au 31 mars 2025 afin d'évaluer les avantages et les risques potentiels, et continue d'évaluer les données disponibles.
Q2 : Si l’on insiste sur traitement involontaire du trouble lié à l’usage de substances
R2 :
· Les personnes aux prises avec des problèmes de consommation de substances méritent d'avoir accès à des soins fondés sur des données probantes.
· Elles ont besoin de services accessibles lorsque les personnes et les familles en ont besoin. Tragiquement, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
· Nous travaillerons avec les provinces et les territoires pour élargir l'accès aux programmes de traitement et de rétablissement fondés sur des données probantes.
· Grâce au Fonds d'urgence pour le traitement (FUT), nous fournissons un financement aux communautés pour répondre rapidement aux besoins critiques liés à cette crise.
· Nous ajoutons 500 millions de dollars supplémentaires pour aider à connecter davantage de personnes à des services de traitement essentiels.
Q3 : Si l’on insiste sur le détournement des substances réglementées des programmes d'alternatives prescrite
R3 :
• Le détournement de substances contrôlées est illégal et nous prenons cela très au sérieux.
• Toutes les activités médicales impliquant des substances réglementées sont soumises à la loi réglementant certaines drogues et autres substances et ses règlements, y compris le respect des et règlements concernant le stockage, le transport et les mesures visant à prévenir le détournement.
• Les gouvernements, les professionnels de la santé et les forces de l'ordre partagent la responsabilité de réduire le risque de détournement et de prendre des mesures lorsqu'il se produit.
Contexte :
N/A
Renseignements supplémentaires :
- Les données nationales les plus récentes indiquent que 50 928 décès apparents dus à la toxicité des opioïdes sont survenus entre janvier 2016 et septembre 2024.
- Les décès par toxicité des opioïdes de janvier à septembre 2024 sont inférieurs de 12 % à ceux de la même période en 2023.
- La toxicité de l'approvisionnement en drogues illégales continue d'être un moteur majeur de la crise, 75 % des décès accidentels apparents par toxicité des opioïdes en 2024 (de janvier à septembre) impliquant du fentanyl.