Note pour la période des questions : Assurance- Médicaments

About

Numéro de référence :
HC-2025-QP-00008
Date fournie :
20 juin 2025
Organisation :
Santé Canada
Nom du ministre :
Michel, Marjorie (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de la Santé

Enjeu ou question :

N/A

Réponse suggérée :

MESSAGES CLÉS
• La Loi sur l’assurance médicament ouvre la voie à un régime national universel d’assurance-médicaments au Canada.
• À ce jour, quatre administrations – le Manitoba, la Colombie-Britannique, l’Île-du-Prince-Édouard et le Yukon – ont conclu un accord relatif à l’assurance-médicaments avec le gouvernement du Canada afin d’offrir une couverture universelle, à payeur unique et au premier dollar pour une gamme de médicaments destinés à la contraception et au traitement du diabète.
• Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger le régime national d’assurance-médicaments pour ceux qui en ont besoin.
SI L’ON INSISTE…
Q1 : Si l’on insiste sur les contraceptifs
R1 :
• Les médicaments contraceptifs ont été choisis dans le cadre de cette prochaine étape du régime d’assurance-médicaments universel précisément parce qu’un meilleur accès à la contraception améliore l’égalité.
• Le coût des contraceptifs est systématiquement invoqué comme étant le principal obstacle à l’accès à ces médicaments, ce coût étant par ailleurs inégalement assumé par les femmes et les Canadiens de diverses identités de genre.
• La Loi permettra à la population canadienne d’avoir accès à une gamme complète de médicaments et de dispositifs contraceptifs.
Q2 : Si l’on insiste sur les médicaments contre le diabète
R2 :
• Le diabète est l’une des maladies chroniques les plus répandues au Canada puisqu’il touche environ 3,8 millions de personnes.
• En 2015, 25 % des Canadiens atteints de diabète ont indiqué avoir des difficultés à suivre leur traitement en raison de son coût, certains rationnant leurs médicaments pour économiser de l’argent.
• L’amélioration de l’accès aux médicaments contre le diabète peut améliorer la santé de la population canadienne qui en est atteinte et réduire ainsi le risque de graves complications qui peuvent bouleverser la vie de ces personnes, comme la cécité ou l’amputation.
Q3 : Si l’on insiste sur la formulation de conseils sur un formulaire national et un plan d’achat en gros
R3 :
• La Loi prévoit les prochaines étapes avec l’Agence des médicaments du Canada pour la formulation de conseils sur un formulaire national et une stratégie nationale d’achat en gros.
• Grâce à son expertise, l’Agence peut élaborer ces conseils comme point de départ pour réfléchir à l'avenir du régime national d'assurance-médicaments, en collaboration avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones et d’autres partenaires et intervenants.
• L’Agence devra formuler ces conseils au plus tard le 10 octobre 2025, tel qu’il est énoncé dans la Loi.
Q4 : Si l’on insiste sur le Comité d’experts en matière d’assurance médicaments nationale
R4 :
• Le 14 novembre 2024, le Comité national d'experts en matière d'assurance-médicaments a été annoncé.
• Le Comité réunit un groupe diversifié de personnes de différents secteurs, y compris des experts en politiques, des universitaires et des professionnels de la santé.
• Le Comité offrira des conseils et des orientations sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments au Canada d’ici le 25 octobre 2025.
• J’attends avec impatience le rapport du Comité.

Contexte :

N/A

Renseignements supplémentaires :

  • De nombreux Canadiens n'ont pas d'assurance pour les médicaments sur ordonnance ou sont sous-assurés. En 2021, Statistique Canada a constaté qu'un adulte sur cinq au Canada n'avait pas l'assurance nécessaire pour couvrir ses frais de médicaments.

  • La couverture des contraceptifs permettra à 9 millions de Canadiens en âge de procréer d'avoir un meilleur accès à la contraception et à l'autonomie en matière de procréation, ce qui réduira le risque de grossesses non désirées et améliorera leur capacité à planifier l'avenir.

  • L'amélioration de l'accès aux médicaments contre le diabète contribuera à améliorer la santé de 3,8 millions de Canadiens atteints de cette maladie et à réduire le risque de complications graves, telles que la cécité ou l'amputation, qui peuvent changer le cours de la vie.