Note pour la période des questions : Sutenir le Diabète au Canda
About
- Numéro de référence :
- MH- 2024-QP 0018
- Date fournie :
- 19 juin 2024
- Organisation :
- Santé Canada
- Nom du ministre :
- Holland, Mark (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de la Santé
Enjeu ou question :
• Le diabète est une maladie chronique grave et l’une des plus courantes au Canada. Ce trouble pose de nombreux défis aux personnes qui en sont atteintes, à leurs familles et à leurs communautés, et a diverses implications pour les systèmes de santé. Il entraîne fréquemment la cécité, l’insuffisance rénale, de crise cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux et l’amputation de membres inférieurs.
Réponse suggérée :
• En octobre 2022, le Cadre sur le diabète au Canada a été déposé au Parlement. Ce cadre constitue une étape importante dans nos efforts pour mieux soutenir les Canadiennes et les Canadiens.
• Le Partenariat pour vaincre le diabète Fondation de recherche sur le diabète juvénile – Instituts de recherche en santé du Canada (FRDJ-IRSC) a été renouvelé dans le cadre du budget de 2021, dans lequel le gouvernement s’est engagé à consacrer 20 millions de dollars à la recherche. De cette somme, 15 millions de dollars sont versés par FRDJ.
• Le 29 février 2024 le gouvernement a présenté un projet de loi (C-64) qui ouvre la voie à la première phase d'un régime national universel d'assurance-médicaments au Canada. Cela comprend un fonds pour aider les Canadiennes et les Canadiens à gérer et surveiller leur diabète et à administrer leurs médicaments.
SI L’ON INSISTE
• Dans le cadre du budget de 2021, nous investissons 25 millions de dollars sur cinq ans dans la recherche, la surveillance et la prévention.
• En novembre 2023, nous avons annoncé les demi-finalistes du Défi axé sur la prévention du diabète de type 2.
• Nous continuons également à investir 20 millions de dollars par an pour financer des projets communautaires de promotion de la santé qui contribuent à prévenir les maladies chroniques, y compris le diabète.
• Le projet de loi C-64, Loi concernant l’assurance médicaments, présente le plan du gouvernement du Canada visant à assurer une couverture universelle et à payeur unique pour une gamme de contraceptifs et de médicaments contre le diabète.
Contexte :
Depuis la publication du Cadre sur le diabète au Canada en octobre 2022, le gouvernement du Canada continue de faire avancer les travaux sur le diabète. Ce cadre fournit une orientation politique commune afin d’harmoniser les efforts et d’améliorer l’accès à la prévention et au traitement de tous les types de diabète pour garantir de meilleurs résultats en matière de santé.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) soutient les initiatives communautaires visant à améliorer les comportements sains et à lutter contre les inégalités en santé au sein des populations prioritaires présentant un risque accru de développer des maladies chroniques. Le Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés de l’ASPC investit environ 20 millions de dollars par an pour soutenir des projets axés sur les facteurs de risque comportementaux.
Le 1er novembre 2023, dans le cadre de la première étape du Défi axé sur la prévention du diabète de type 2, le ministre de la Santé a annoncé 20 demi-finalistes qui recevront un prix de 35 000 dollars chacun pour avoir proposé les concepts les plus prometteurs.
En juin 2023, l’ASPC a annoncé un financement de 998 450 de dollars sur trois ans pour Diabète Canada afin de faire progresser le Cadre sur le diabète au Canada en travaillant avec des partenaires clés pour élaborer un inventaire des initiatives réussies en matière de diabète afin de soutenir la diffusion et l’adoption ultérieures.
Un processus d’engagement mené par les Autochtones, qui aidera à déterminer les priorités et les moyens de faire progresser la lutte contre le diabète chez les peuples autochtones, est en cours avec les organisations autochtones. Ce processus est coordonné par l’Association nationale autochtone du diabète.
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) soutiennent la recherche sur le diabète afin d’améliorer la prévention primaire, de mettre au point des traitements efficaces et, ultimement, de guérir tous les types de diabète. De 2018-2019 à 2022-2023, les IRSC ont investi plus de 248 millions de dollars dans la recherche liée au diabète. Grâce au budget de 2021, les IRSC ont reçu 20 millions de dollars, dont 15 millions ayant été versés par FRDJ, pour soutenir la recherche sur le diabète dans le cadre de l’initiative L’insuline a 100 ans : accélérer les découvertes canadiennes pour lutter contre le diabète des IRSC.
Le projet de loi C-64, Loi concernant l’assurance médicaments, constitue une avancée importante pour améliorer l’équité, l’accessibilité financière et les résultats en matière de santé, et pourrait permettre au système de santé de réaliser des économies à long terme.
Renseignements supplémentaires :
• Le diabète est une maladie grave qui dure toute la vie et qui se caractérise par une incapacité de l’organisme à produire suffisamment d’insuline ou à utiliser efficacement l’insuline qu’il produit.
• Environ 3,7 millions de personnes au Canada vivent avec ce mal et plus de 200 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
• Il existe trois principaux types de diabète : le diabète de type 1, le diabète de type 2 et le diabète gestationnel. Les autres types sont rares. Le diabète de type 2 représente environ 90 % des cas de diabète chez les adultes au Canada. De multiples facteurs influencent le développement du diabète de type 2, notamment l’âge, la génétique, les facteurs de risque modifiables liés au mode de vie et les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé qui se recoupent.
• On peut prévenir ou retarder l’apparition du diabète de type 2 en réduisant les principaux facteurs de risque modifiables, tels qu’une alimentation malsaine et la sédentarité, ainsi qu’en agissant sur les déterminants de la santé qui touchent la capacité d’une personne à agir sur ces facteurs de risque modifiables.
• Certaines personnes au Canada, comme les membres des Premières Nations, les Métis, les personnes d’origine africaine, les personnes originaires d’Asie du Sud et de l’Est, et les personnes ayant un faible revenu et un faible niveau de scolarité, présentent des taux de diabète de type 2 supérieurs à ceux de la population générale.