Note pour la période des questions : Santé Mentale des Enfants et des Jeunes

Plusieurs troubles mentaux se manifestent avant l’âge adulte, et contribuent à un pourcentage disproportionnellement grand d’hospitalisations dues à ces troubles, chez les enfants et les jeunes.
La santé mentale des jeunes était en déclin avant la pandémie de COVID-19, qui a encore exacerbé cette tendance. Depuis la pandémie, les symptômes de dépression et d'anxiété ont également augmenté dans ce groupe d'âge.
Il est possible de mieux répondre aux besoins des enfants et des jeunes en matière de santé mentale en se concentrant sur l'intervention précoce dans les structures communautaires.

Notre gouvernement reconnaît que les enfants et les jeunes de l’enseignement supérieur sont confrontés à d’importants problèmes de santé mentale.
Nous travaillons avec nos partenaires, les provinces et les territoires pour veiller à ce que les enfants et les jeunes aient accès à des services de santé mentale pendant leur convalescence et à long terme, là et quand ils en ont besoin, afin qu'ils puissent s'épanouir dans la société.
Par exemple, nous réalisons des investissements importants pour accroître la disponibilité des centres de services intégrés pour les jeunes dans tout le Canada, qui sont des « guichets uniques » de soutien intégré dans la communauté, y compris en matière de santé mentale et de consommation de substances.
SI L’ON INSISTE SUR LE SOUTIEN AUX SERVICES INTÉGRÉS POUR LA JEUNESSE …
Notre gouvernement est conscient de la nécessité d’intervenir tôt par des moyens qui sont facilement accessibles et de rencontrer les jeunes là où ils se trouvent.
Nous continuons de collaborer avec les provinces, les territoires, les communautés autochtones et les intervenants afin de développer et d’étendre les modèles de soins des services intégrés pour les jeunes (SIJ), qui offrent un « guichet unique » de soutien dans la communauté pour les jeunes.
En 2022, nous avons annoncé une enveloppe de 18 M$ pour financer des projets de SIJ et développer un « réseau de réseaux » ainsi qu’un cadre et une infrastructure de données à l’échelle nationale.
À cela s’ajoutent 6,4 M$ pour la recherche visant à examiner les normes, les pratiques exemplaires et les lignes directrices existantes.
SI L’ON INSISTE SUR L’ANNONCE DU FINANCEMENT DES SOINS DE SANTÉ ET DES SERVICES INTÉGRÉS POUR LA JEUNESSE…
Nous fournirons 25 milliards de dollars sur 10 ans aux provinces/territoires (PT) par le biais d’accords bilatéraux adaptés pour aborder les priorités partagées, incluant l’amélioration de l’accès aux soins pour la santé mentale et la santé liée à la consommation de substances.
o Les PT pourraient utiliser ce nouvel investissement pour avancer davantage le dossier de l’accès aux services intégrés pour les jeunes.
Cet investissement s’appuiera sur le financement de 2,4 milliards de dollars du budget 2017 de 2023-2024 à 2026-2027 pour les services de santé mentale et de dépendance qui n’ont pas encore été versés aux PT.
SI L’ON INSISTE SUR COMMENT LE GOUVERNEMENT VA DÉMONTRER LES PROGÈS RÉALISÉS EN MATIÈRE DE SOUTIEN À LA SANTÉ MENTALE DES JEUNES…
Nous nous sommes engagés à améliorer la manière dont les informations sur la santé sont recueillies, communiquées, utilisées et présentées aux Canadiens, afin de promouvoir une plus grande transparence des résultats.
L’Institut canadien d’information sur la santé rendra compte des besoins des Canadiens en matière de soins et de l’accès à ces derniers, y compris du degré de disponibilité des services de santé mentale et de consommation de substances pour les jeunes âgés de 12 à 25 ans.
SI L’ON INSISTE SUR LA SANTÉ MENTALE DES JEUNES ET DES ENFANTS…
Nous reconnaissons que les jeunes et les enfants ont des besoins et des expériences uniques, incluant en ce qui a trait à la santé mentale.
Statistiques Canada mène un second cycle de l’Enquête Canadienne sur la Santé des Enfants et des Jeunes (ECSEJ) pour explorer les problèmes qui ont un impact sur la santé physique et mentale des enfants et des jeunes.
Le Gouvernement du Canada agit en fournissant du soutien aux Centre Intégrés pour les Jeunes, en lançant le portail d’Espace Mieux-Être Canada, en développant des normes nationales pour les services en santé mentale et en consommation de substances, et en faisant progresser le développement de la ligne 988 de prévention du suicide.
SI L’ON INSISTE SUR LA FAÇON PAR LAQUELLE LA SANTÉ MENTALE DES JEUNES EST APPUYÉE PAR L'ÉLABORATION DE NORMES ET DE LIGNES DIRECTRICES NATIONALES…
Santé Canada s'est associé au Conseil Canadien des Normes pour coordonner l'élaboration de normes et de lignes directrices pour les services de santé mentale et de consommation de substances dans des domaines clés, tels que les Services Intégrés pour les Jeunes, en mettant l'accent sur l'équité en matière de santé.
Le développement des normes et des lignes directrices est guidée par un large éventail d'experts, y compris des jeunes, afin de garantir l'inclusion de diverses perspectives sur des questions complexes.
Il est prévu que ces travaux soient complétés au printemps 2024.

N/A

Près des deux tiers des troubles de santé mentale apparaissent avant l’âge de 25 ans, et près de la moitié avant 18 ans.
En 2020, plus de 35 000 enfants et jeunes ont été hospitalisés pour des troubles de santé mentale – près d’une hospitalisation sur quatre chez les enfants et les jeunes. Les jeunes canadiens figurent parmi les plus grands utilisateurs des services d’urgence pour des raisons de santé mentale ou de consommation de substances; la moitié de ceux qui visitent fréquemment le département de l’urgence pour des services en santé mentale et reliés à la consommation de substances ont moins de 35 ans.
La prévalence des troubles de l’humeur ou de l’anxiété diagnostiqués autodéclarés avait doublé chez les jeunes de 15 à 25 ans sur une période de dix ans. Le taux de prévalence, qui était de 8 % en 2011, a grimpé à 16 % en 2021.
La pandémie de COVID-19 a une incidence importante sur la santé mentale des jeunes. Le pourcentage de jeunes âgés de 12 à 17 ans déclarant avoir une « excellente » ou une « très bonne » santé mentale est passé de 72 % en 2019 à 69 % en 2020 et était encore plus faible en 2021 (62 %).