Note pour la période des questions : Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
About
- Numéro de référence :
- PCO-2019-QP-00003
- Date fournie :
- 28 nov. 2019
- Organisation :
- Bureau du Conseil privé
- Nom du ministre :
- Trudeau, Justin (Le très hon.)
- Titre du ministre :
- Premier ministre
Réponse suggérée :
• La BAII est une banque de développement multilatérale (BDM) axée sur le financement d’infrastructures.
• Comme nous l’avons vu au Canada, investir dans des infrastructures de qualité stimule la croissance économique et le développement durable.
• À titre d’actionnaire de la BAII, le Canada peut collaborer avec d’autres pays, y compris de nombreux partenaires commerciaux importants, pour mettre de l’avant d’importantes priorités, comme une croissance économique inclusive et l’égalité partout en Asie.
• Le gouvernement du Canada travaille aussi activement à la recherche de nouvelles possibilités pour les entreprises canadiennes dans le cadre de projets ou d’activités qui s’appuient sur la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII).
Contexte :
• Mise sur pied en janvier 2016 et établie à Beijing, la BAII est une banque de développement multilatérale (BDM) axée sur le financement d’infrastructures en Asie. En date de novembre 2019, la BAII compte 75 pays membres et 25 autres prospectifs. Les membres comprennent l’Australie, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, la Corée du Sud et le Royaume-Uni. Les États-Unis et le Japon ne se sont pas joints à la Banque.
• Le Canada s’est joint à la BAII en mars 2018, avec le ministre des Finances en poste de gouverneur pour le Canada. Le Canada a actuellement un mandat de deux ans en tant qu’un des douze directeurs siégeant au conseil d’administration de la BAII. Le Canada détient environ 1 % du nombre d’actions et du nombre de voix de la BAII.
• À ce jour, la BAII a financé des projets dans divers secteurs, y compris le transport, l’énergie, l’eau et l’assainissement. En date de novembre 2019, la BAII a fourni 10 milliards de dollars américains à plus de 50 projets, principalement en Asie du Sud. L'OCDE définit 85% du financement de la BAII comme aide publique au développement.
• Les projets financés par la BAII offrent aux entreprises canadiennes des possibilités commerciales. Par exemple, l’entreprise canadienne Hatch procure des services de conseil sur un projet financé par la BAII. De plus, des entreprises canadiennes et des employés canadiens collaborent avec les responsables des fonctions de base de la Banque. Par exemple, Valeurs mobilières TD a aidé à gérer l’émission des premières obligations de la BAII en mai 2019.
• Le fait d’être un membre de la BAII aide à renforcer les relations du Canada avec la région de l’Asie-Pacifique et les institutions multilatérales. Par l’intermédiaire de la BAII, le Canada est également en mesure de faire programmes des priorités gouvernementales importantes, notamment la mobilisation de capitaux privés qui seront investis dans le développement, l’égalité des sexes et le financement novateur.
• La participation du Canada à la BAII n’a pas suscité un grand intérêt de la part du public canadien, bien que les médias nationaux se penchent sur le sujet à des intervalles réguliers. Une grande campagne épistolaire demandait au gouvernement de se retirer de la BAII en automne 2018 (plus de 1 000 lettres et courriels). Le Parti conservateur du Canada s'est opposé la participation du Canada à la BAII et promettait le retrait du Canada à celle-ci dans sa dernière plateforme électorale.
Renseignements supplémentaires :
aucun