Note pour la période des questions : Femmes dans les Forces armées canadiennes

Nous restons déterminés à faire passer la représentation des femmes dans les forces armées canadiennes à 25 p. 100 d'ici 2026.
En janvier 2020, il y avait 1 849 femmes de plus dans les Forces armées canadiennes qu’en 2015.
Même si nous avons fait des progrès, nous sommes conscients qu'il reste encore du travail à faire.
C'est pourquoi, en 2020 et au-delà, nous allons :
• lancer une nouvelle directive visant le recrutement des femmes;
• élaborer une nouvelle stratégie de rétention pour l'ensemble des Forces armées canadiennes.
Grâce à ces initiatives, nous continuons à faire en sorte que les Forces armées canadiennes soient un lieu de travail de choix, inclusif et diversifié, y compris pour les femmes.

• Les femmes servent dans les forces militaires canadiennes depuis plus d'un siècle. Toutes les professions militaires ont été ouvertes aux femmes en 1989, à l'exception du service à bord de sous-marins qui, pour sa part, leur a été ouvert en 2001. Les Forces armées canadiennes ont été l'une des premières forces militaires à permettre aux femmes de servir dans toutes les professions.
• Dans le plan « Protection, Sécurité, Engagement », les Forces armées canadiennes se sont engagées à ce que d'ici 2026, 'un sur quatre de leurs membres soit une femme.
• La stratégie de recrutement des femmes dans les Forces armées canadiennes est axée sur la sensibilisation aux possibilités de carrière dans le domaine militaire. Elle se déploie sous forme de discussions et de sensibilisation, de messages publicitaires, d’offres d'emploi, de partenariats avec les médias, de campagnes dans les médias sociaux et d’efforts de recrutement.
• Par exemple, le programme « Les femmes font la force » a été élaboré en tant que programme d'introduction pour permettre aux femmes de faire l'expérience des Forces armées canadiennes avant de s'engager à s’enrôler. Le programme sera intégré dans une stratégie d'attraction annuelle globale à partir de 2020.
• Les efforts des Forces armées canadiennes pour recruter des femmes ont généré une croissance positive. En février 2020, on a constaté que depuis 2016, on avait enregistré une augmentation de 63 p. 100 des effectifs féminins de la Force régulière et de 102 p. 100 des effectifs féminins de la Première réserve. Il s'agit d'une augmentation globale de 82 p. 100 des effectifs féminins depuis 2016.

CRÉER UN MILIEU DE TRAVAIL POSITIF, SÉCURITAIRE, RESPECTUEUX ET INCLUSIF
• Promouvoir la diversité et l’inclusion : En 2017, dans le cadre de Protection, Sécurité, Engagement, le gouvernement s'est engagé à mettre en place une nouvelle stratégie et un nouveau plan d'action global sur la diversité, qui favorise une culture de la diversité et de l'inclusion dans l’ensemble de la Défense nationale.
• Soutenir et aborder la santé mentale et physique : En 2017, dans le cadre de Protection, Sécurité, Engagement, la Défense nationale s'est engagée à adopter une nouvelle approche globale plus inclusive en matière de soins, en l’occurrence la Stratégie de santé globale et de bien-être, qui recevra un financement de 198,2 millions de dollars sur 20 ans. Cette nouvelle approche va au-delà du modèle traditionnel de soins de santé et prend en compte le bien-être psychologique au travail, l'environnement physique du travail et la santé personnelle (y compris la santé physique, mentale, spirituelle et familiale).

Éliminer l’inconduite sexuelle : en 2015, les Forces armées canadiennes ont lancé l’opération HONOUR en vue d'éliminer l’inconduite sexuelle dans ses rangs :
• L’opération HONOUR vise à prévenir l’inconduite sexuelle en harmonisant les comportements et les attitudes des membres des Forces armées canadiennes avec l'éthos militaire, qui est fondé sur le principe de la dignité et du respect de tous;
• Dans le cadre de l’opération HONOUR, les Forces armées canadiennes ont accru la sensibilisation et la compréhension en matière d’inconduite sexuelle dans toute l'organisation, mis en œuvre des politiques et des procédures, et mis en place un soutien essentiel pour les personnes touchées par l’inconduite sexuelle, par le biais de services comme le Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle, le Groupe des Services de santé des Forces canadiennes et le Programme d’aide aux membres des Forces canadiennes et au moyen de mesures législatives comme la nouvelle Déclaration des droits des victimes (projet de loi C-77), lorsqu’elles entreront en vigueur.

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