Note pour la période des questions : Maladie de lyme

La maladie de Lyme continue d’attirer l’attention du public, du monde politique et des médias; une attention particulière est accordée au nombre de cas humains, aux risques, au diagnostic et au traitement offert au Canada.

• Notre gouvernement reconnaît que l’incidence de la maladie de Lyme est en hausse au Canada, dû en partie à cause du changement climatique.
• Nous nous engageons à travailler avec les intervenants pour aider à protéger les Canadiens contre cette maladie.
• Nous sensibilisons le public à la maladie de Lyme et nous nous assurons que les fournisseurs de soins de santé disposent de l’information nécessaire pour en reconnaître les symptômes.
• Nous reconnaissons le besoin de recherche supplémentaire sur la maladie de Lyme. C'est pourquoi le gouvernement verse près de 4 millions de dollars au réseau pancanadien de recherche sur la maladie de Lyme, qui se concentre sur le diagnostic et le traitement.

Causée par la morsure d’une tique à pattes noires infectée, la maladie de Lyme peut entraîner de graves symptômes, notamment des problèmes neurologiques à long terme, des douleurs chroniques et de la fatigue. Cela dit, si cette maladie est diagnostiquée de façon précoce, elle peut être traitée efficacement avec des antibiotiques. Le nombre de régions où la tique à pattes noires est établie continue d’augmenter partout au Canada. Les provinces ont déclaré 2 025 cas de maladie de Lyme en 2017 comparativement à 992 cas en 2016. L’incidence de la maladie de Lyme augmente dans de nombreuses régions du Canada, en partie en raison du réchauffement climatique et de l’expansion connexe de l’habitat des tiques.

Rôle du gouvernement fédéral :
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) surveille la maladie de Lyme au Canada. Elle fournit des renseignements nationaux sur le nombre de cas signalés et indique où l’on observe la présence ou l’apparition de la maladie de Lyme au Canada. La lutte contre la maladie de Lyme est une responsabilité partagée. En partenariat avec les autorités de santé publique d’autres ordres de gouvernement, le gouvernement du Canada sensibilise le public par l’éducation du public, appuie les activités de surveillance et la production de rapports nationaux, effectue et appuie des tests diagnostiques en laboratoire, collabore avec des organismes nationaux et internationaux, et finance la recherche. Les provinces et les territoires fournissent des services de santé aux patients atteints de la maladie de Lyme et coordonnent les activités de prévention et de contrôle.

Cadre fédéral relatif à la maladie de Lyme :
La Loi sur le cadre fédéral relatif à la maladie de Lyme est entrée en vigueur le 30 mai 2017. L’efficacité du cadre doit faire l’objet d’un examen dans cinq ans, et un rapport sur les conclusions formulées à la suite de cet examen doit également être déposé devant chaque chambre du Parlement (2022). Le cadre comprend un plan d’action comportant trois piliers :
• Surveillance : coordination de la surveillance nationale exercée afin d’observer et de signaler les cas humains de maladie de Lyme et la répartition géographique des tiques.
• Éducation et sensibilisation : sensibilisation accrue des professionnels de la santé et du grand public à l’égard de la maladie de Lyme.
• Lignes directrices et pratiques exemplaires : prestation de soutien aux professionnels de la santé et aux laboratoires provinciaux pour améliorer le diagnostic de la maladie de Lyme et efforts pour améliorer le dépistage en laboratoire.

Il n’y a pas de fonds prévus à long terme pour la mise en œuvre du Cadre fédéral relatif à la maladie de Lyme.

Réseau de recherche sur la maladie de Lyme :
Entre 2014-2015 et 2018-2019, les IRSC ont investi environ 2,6 millions de dollars dans la recherche sur la maladie de Lyme, dont environ 1,1 million de dollars en 2018-2019.

En octobre 2018, les IRSC et l’ASPC ont investi plus de 3,9 millions de dollars dans le Réseau de recherche pancanadien sur la maladie de Lyme, dirigé par le Dr Kieran Moore de l’Université Queen’s. Le Dr Moore et son équipe de recherche réuniront des intervenants concernés par la maladie de Lyme, y compris des chercheurs, des cliniciens et des patients, afin de faciliter la collaboration nationale et de générer de nouvelles connaissances pour améliorer le diagnostic, le traitement et les résultats pour la santé des personnes atteintes de la maladie de Lyme.

Fonds du programme de maladies infectieuses et de changements climatiques :
Le Fonds du programme de maladies infectieuses et de changements climatiques de l’ASPC alloue 2,0 millions de dollars chaque année sur 11 ans (2017-2028) pour aider les Canadiens, les collectivités et les professionnels de la santé à obtenir l’information dont ils ont besoin pour mieux comprendre les risques auxquels ils sont exposés et prendre des mesures pour se protéger des maladies infectieuses induites par le climat. Plus de 3,1 millions de dollars ont été investis pour appuyer 11 nouveaux projets sur la maladie de Lyme axés sur l’amélioration des efforts de surveillance et de contrôle et l’élaboration de nouvelles ressources et de nouveaux outils d’éducation et de sensibilisation pour le public et les professionnels de la santé.

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