Note pour la période des questions : Groupe de travail sur les crimes haineux de la Table ronde nationale des chefs de police

About

Numéro de référence :
PS-2022-1-QP-MPS-0029
Date fournie :
22 mars 2022
Organisation :
Sécurité publique Canada
Nom du ministre :
Mendicino, Marco (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de la sécurité publique

Enjeu ou question :

La Table ronde nationale des chefs de police a établi un groupe de travail sur les crimes haineux coprésidé par la GRC et la Fondation canadienne des relations raciales.

Réponse suggérée :

• Les crimes haineux, qui ont des répercussions négatives étendues sur les personnes et les communautés, sont en hausse au Canada.

• Nous savons que l’on peut et que l’on en doit faire davantage pour lutter contre les crimes haineux, et ce, dans l’ensemble de la communauté policière.

• C’est la raison pour laquelle la Table ronde nationale des chefs de police a créé un groupe de travail sur les crimes haineux comptant des représentants du gouvernement et du milieu policier de partout au Canada.

• Coprésidé par la GRC et la Fondation canadienne des relations raciales, le groupe de travail sur les crimes haineux collaborera pour mieux faire connaître la portée, la nature et les répercussions de ces crimes, et pour élaborer des normes nationales afin d’offrir un meilleur soutien aux communautés touchées.

• Le groupe se concentrera sur diverses questions, comme l’amélioration de la communication avec le public, la création d’un réseau de groupes de lutte contre les crimes haineux, l’amélioration des signalements de crimes haineux, l’examen de la formation policière et le soutien offert dans les poursuites pour crimes haineux.

Contexte :

Comme on peut le lire dans le Globe and Mail, la GRC et la Fondation canadienne des relations raciales coprésideront un groupe de travail sur les crimes haineux établi par la Table ronde nationale des chefs de police.

Les crimes haineux seraient en hausse au Canada et ont des répercussions considérables non seulement sur les victimes, mais aussi sur les communautés. Le sentiment d’exclusion qu’ils entraînent et le manque de confiance à l’égard de la police font en sorte qu’ils ne sont pas toujours signalés.

Les services de police au Canada reconnaissent que ce manque de confiance découle des pratiques discriminatoires antérieures et du sentiment qu’aucune enquête ne sera menée sur les crimes haineux signalés par les membres de la communauté. À cela s’ajoute le fait que les membres de la communauté se sentent plus en sécurité lorsqu’ils s’adressent à un groupe communautaire plutôt qu’à la police. Le groupe de travail sur les crimes haineux concentrera ses efforts sur les crimes haineux interpersonnels qui touchent les communautés partout au Canada.

Le groupe de travail aura pour but de mieux faire connaître la portée, la nature et les répercussions de ces crimes au Canada, et d’élaborer des normes nationales afin d’offrir un meilleur soutien aux communautés ciblées. Il se penchera notamment sur la formation policière, la communication efficace avec les victimes et les communautés, et le soutien offert aux groupes de lutte contre les crimes haineux partout au pays.

Le groupe de travail compte actuellement des participants qui proviennent de 11 services de police au pays et qui possèdent une grande expérience et expertise, notamment du travail policier de première ligne, des activités d’approche et de mobilisation, de la lutte contre les crimes haineux, des services aux victimes, et de la formation et de la sensibilisation. D’autres services de police devraient se joindre au groupe de travail par la suite. Statistique Canada participera aussi à ce groupe.

Le groupe de travail sur les crimes haineux se réunira tout au long de l’année en 2022 et en 2023, avec la possibilité de voir son mandat prolongé.

La Table ronde nationale des chefs de police vise à faire avancer les discussions sur les questions de racisme et de discrimination systémiques, ce qui comprend des consultations sur divers sujets liés aux services de santé et aux services sociaux, afin de mieux définir le travail policier au 21e siècle, de répondre aux différents besoins des communautés canadiennes et d’accroître la confiance dans les services de police. Pour atteindre son objectif, la Table ronde misera sur les expériences et connaissances diverses de ses membres.

Renseignements supplémentaires :

aucun

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