Note pour la période des questions : Les préoccupations soulevées par les agents correctionnels et la demande visant une prime liée à la pandémie

About

Numéro de référence :
PS-2022-QP-2--MPS-032
Date fournie :
1 mars 2022
Organisation :
Sécurité publique Canada
Nom du ministre :
Mendicino, Marco (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de la sécurité publique

Enjeu ou question :

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (SACC) a diffusé un communiqué de presse dans lequel il fait état des différents problèmes auxquels les agents correctionnels sont confrontés en raison de la pandémie, ce qui comprend le manque de respect perçu, et demande que le ministre de la Sécurité publique se penche sur ces problèmes.

Réponse suggérée :

Mesures de santé mises en place tout au long de la pandémie

• Le Service correctionnel du Canada s’emploie à assurer la santé et la sécurité de ses employés, des délinquants et du public durant cette période sans précédent.
• Nous reconnaissons l’excellent travail accompli par le personnel correctionnel tout au long de la pandémie et nous en sommes très fiers.
• Nous reconnaissons que travailler dans un établissement correctionnel amène son lot de risques et de défis uniques, et ceux-ci sont pris en compte dans la détermination des niveaux de rémunération de ces employés.
• Aucune prime n’a été accordée aux employés fédéraux en raison de la pandémie, mais le Conseil du Trésor du Canada a offert des congés payés additionnels à tous les employés, y compris aux agents correctionnels.
• Le Service correctionnel du Canada poursuit sa collaboration avec ses partenaires syndicaux et les intervenants dans le cadre de la prise de décisions opérationnelles liées à la pandémie.
• Nous accordons de l’importance aux opinions des employés, et nous tenons compte de ces opinions et des conseils en matière de santé publique tandis que nous apportons des changements dans nos milieux de travail à l’échelle du Canada.
• Nous continuerons d’adapter notre approche en fonction des données probantes et scientifiques les plus récentes tout en appuyant nos travailleurs de première ligne dans le cadre des tâches qu’ils accomplissent pour assurer la sécurité de la population canadienne.
Si l’on insiste ‒ Stratégies de lutte contre le trafic de drogues et détecteurs à balayage corporel

• Le Service correctionnel du Canada applique une approche de tolérance zéro à l’égard du trafic de drogues illicites et prend des mesures pour prévenir l’introduction d’objets interdits, les détecter et les saisir grâce à l’utilisation d’une variété d’outils.

• À l’heure actuelle, des détecteurs de drones sont utilisés dans toutes les régions du pays et ont permis de réaliser plusieurs saisies importantes au cours de la dernière année.

• De plus, le Service correctionnel du Canada s’affaire à améliorer ses outils technologiques et ses systèmes de détection terrestre afin de prévenir l’introduction d’objets interdits.

• La détection de drones n’est qu’un moyen de défense parmi d’autres, et le Service demeure résolu à se doter de détecteurs à balayage corporel et de nouveaux outils technologiques pour faciliter la détection des objets interdits.

Contexte :

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN), qui est l’un des principaux syndicats et représente de nombreux agents correctionnels de première ligne, a annoncé qu’il tiendra une conférence de presse le mercredi 2 mars 2022 à 13 h 30, heure de l’Est. Cette conférence de presse fait suite à la campagne de rédaction de lettres lancée plus tôt cette année.
Le syndicat a critiqué le ministre de la Sécurité publique relativement à plusieurs problèmes auxquels les agents du Service correctionnel du Canada (SCC) sont confrontés et entreprend une campagne visant à encourager le personnel en uniforme à couvrir leurs insignes d’un ruban noir.
Le syndicat chercherait depuis octobre à aborder quatre principaux sujets se rapportant aux menaces pour la santé et la sécurité du personnel de première ligne avec le ministre de la Sécurité publique, et déclare que le ministre en poste est le seul dans les 20 années de son histoire à ne pas avoir accepté de rencontrer les représentants de ces 7 500 employés.
On s’attend à ce que les quatre principaux sujets suivants soient abordés.
1. Les répercussions de la pandémie, notamment les heures supplémentaires, les exigences relatives à l’équipement de protection individuelle, le traitement des demandes de congé de maladie et les protocoles de dépistage.
2. Les problèmes croissants occasionnés par la violence dans les établissements du SCC et le fait que le personnel se sent harcelé par la direction.
3. L’accès accru aux drogues au sein de la population carcérale en raison de livraisons effectuées par des drones.
4. L’absence de progrès en vue de doter les pénitenciers fédéraux de détecteurs à balayage corporel.

Renseignements supplémentaires :

aucun