Note pour la période des questions : Brise-glace polaire

Le gouvernement du Canada s'est engagé à renouveler la flotte de la Garde côtière canadienne (GCC) et fait un investissement important dans de nouveaux navires qui apporteront une approche moderne et flexible à l'exécution des programmes. Cet investissement comprend la construction de 2 nouveaux brise-glace de catégorie polaire pour assurer la prestation continue du programme de l'Arctique de la GCC.

• Par l’entremise de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), nous fournissons aux femmes et aux hommes de la Marine royale canadienne (RCN) et de la GCC l’équipement dont ils ont besoin pour protéger et servir les Canadiens
  • Le 28 février, le gouvernement du Canada a transmis à tous les chantiers navals canadiens une demande de renseignements concernant leurs capacités à construire et à livrer un brise-glace polaire
  • L'appel d'offres a pris fin le 13 mars 2020 et Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a reçu 4 réponses
  • Le 6 mai 2021, nous avons annoncé que nous irons de l'avant avec la construction de 2 brise-glaces polaires
  • Le chantier naval de Vancouver de Seaspan assurera la conception et la construction d'un navire, tandis que l'autre sera conçu et construit au Chantier Davie, en attendant l'issue du processus de sélection en cours visant à le choisir comme troisième partenaire stratégique pour la construction de grands navires dans le cadre du SNCN

Si l’on insiste sur le budget et la livraison des brise-glace polaires :

• Au fur et à mesure que le gouvernement du Canada progresse dans les diverses phases de passation de marchés et de conception, un budget de projet qui comprend tous les coûts associés sera déterminé et divulgué publiquement
• Cette approche d'approvisionnement est la meilleure façon de s'assurer qu'au moins un des brise-glace polaires sera livré d'ici 2030, lorsque le NGCC Louis S. St-Laurent devra être retiré du service. Le calendrier précis des livraisons sera déterminé en collaboration avec les chantiers navals une fois les ententes conclues

Si l’on insiste sur les avantages pour l'économie canadienne :

• On s'attend à ce que les chantiers navals de Vancouver et du Chantier Davie soient soutenus par de nombreuses petites et moyennes entreprises canadiennes à travers le pays, garantissant ainsi que la construction des brise-glaces polaires sera un effort historique, à travers le pays, pour aider à la reprise économique du Canada après le COVID-19
• Selon les premières estimations, la construction de ces navires générera environ 300 emplois par navire sur les chantiers navals et 2 500 emplois dans la chaîne d'approvisionnement maritime

Si l’on insiste sur le Centre national des brise-glaces de Chantier Davie :

• Le gouvernement du Canada ne participe pas à la création du Centre national des brise-glaces de Chantier Davie, et ce centre ne fait pas partie de la SNCN

Si l’on insiste sur les pratiques d’approvisionnement :

• L’approche que nous avons adoptée correspond aux pratiques habituelles d’approvisionnement, et l’information obtenue au moyen de la demande de renseignements aidera le gouvernement fédéral à déterminer la meilleure marche à suivre pour que le brise‑glace polaire soit livré aussi rapidement et efficacement que possible

Le lot de navires non destinés au combat de Vancouver Shipyards représente un programme de travaux très complexe, dont la difficulté a été accentuée par l’ajout de la construction d’un grand brise-glace polaire. En 2019, le Canada a pris la décision de remplacer la construction du brise-glace polaire par la construction à long terme de 16 navires polyvalents (NP). L’ajout d’un long cycle de construction de tout au plus 16 NP permettra à Vancouver Shipyards de prévoir un programme de travaux à plus long terme que la construction d’un seul brise-glace polaire, et donc d’éviter les cycles de production courts et de réaliser des gains d’efficience.

Le 28 février 2020, le gouvernement du Canada a diffusé à tous les chantiers navals canadiens une demande de renseignements concernant les capacités de construire et de livrer un brise-glace polaire au Canada. La demande de renseignements s’est terminée le 13 mars 2020, et SPAC a reçu 4 réponses à examiner.

Le 9 juin 2020, le chantier naval Seaspan de Vancouver et le chantier naval Heddle (établi en Ontario) ont annoncé qu’ils travailleront ensemble s’ils obtiennent le contrat de construction du brise-glace polaire.

Le 16 septembre 2020, le chantier naval Seaspan de Vancouver et Genoa Design International de Terre-Neuve ont annoncé qu’ils collaboreront pour fournir les services de conception et de modélisation tridimensionnelle si le contrat leur est attribué pour construire le brise-glace polaire.

En novembre 2020, la Davie a annoncé qu’elle s’associait à Vard Marine Inc. et à Serco Canada Marine pour la construction du brise-glace polaire, qu’elle avait lancé plus tôt, en août 2020, en même temps que son Centre national des brise-glace.

Le 2 février 2021, Chantier Davie a annoncé qu'il accueillait GE comme partenaire stratégique dans son programme de brise-glace polaire.

Le 6 mai 2021, le gouvernement du Canada a annoncé qu'il irait de l'avant avec la construction de deux nouveaux brise-glace polaires dans le cadre du SNCN. L'ingénierie et la construction d'un brise-glace polaire seront confiées aux chantiers navals de Seaspan à Vancouver, et l'ingénierie et la construction de l'autre brise-glace polaire seront confiées au Chantier Davie, en attendant l'aboutissement du processus de sélection en cours comme troisième partenaire stratégique pour les grands navires dans le cadre du SNCN.

Le Chantier Davie s'est préqualifié dans le cadre du processus de sélection d'un troisième chantier naval en vertu du SNCN pour construire 6 brise-glace de programme pour la GCC. Ce processus a été supervisé par un surveillant indépendant de l'équité. Le chantier naval passe maintenant aux prochaines étapes qui comprendront une évaluation par un tiers de l'infrastructure du chantier naval, la soumission d'une proposition officielle et un processus de diligence raisonnable pour s'assurer que le chantier naval est financièrement capable d'effectuer le travail et d'apporter les améliorations nécessaires à son infrastructure.

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