Note pour la période des questions : ÉTUDE SUR LA MORTALITÉ PAR SUICIDE

• La prévention du suicide chez la population des vétérans au Canada constitue une priorité en matière de santé publique et est d’une importance cruciale pour Anciens Combattants Canada.
• En 2018, l’Étude sur la mortalité par suicide chez les vétérans a révélé que les vétérans, hommes et femmes, les plus à risque de se suicider étaient des militaires du rang à la libération.
• L’étude démontre également que les efforts de prévention sont essentiels non seulement pendant la transition de la vie militaire à la vie civile, mais tout au long de la vie du vétéran.
• Les conclusions de l’étude étayent la Stratégie conjointe de prévention du suicide des Forces armées canadiennes et d’Anciens Combattants Canada.
• Les résultats de l’étude contribueront au perfectionnement des programmes et des communications, dans le but ultime d’améliorer la santé et le bien-être des vétérans.

CONTEXTE – ÉTUDE SUR LA MORTALITÉ PAR SUICIDE CHEZ LES VÉTÉRANS

L’amélioration continue de la prévention du suicide au moyen de la recherche est l’un des sept domaines d’efforts principaux de la Stratégie conjointe de prévention du suicide des Forces armées canadiennes et d’Anciens Combattants Canada. Afin de respecter son engagement de publier, en décembre 2017, un rapport sur le suicide chez les vétérans, Anciens Combattants Canada a travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la Défense nationale et Statistique Canada pour élaborer l’Étude sur la mortalité par suicide les vétérans.
L’étude de 2017 a révélé que les vétérans, hommes et femmes, étaient beaucoup plus à risque de se suicider que la population canadienne en général. D’autres analyses ont été effectuées en 2018 pour cerner les groupes de vétérans qui présentaient un risque élevé de suicide.
L’étude de 2019 devrait être publiée au début de 2020.
Constations de l’étude de 2018
• Les vétérans de sexe masculin qui présentaient le risque le plus élevé de suicide étaient des militaires du rang (MR) à leur libération, ils étaient plus jeunes et ils avaient été libérés sans leur consentement. Les femmes qui présentaient un risque accru étaient aussi des MR, mais le risque de suicide ne variait pas selon l’âge au moment de la libération. Les vétérans réservistes de classe C présentaient un risque de suicide semblable à celui des membres de la Force régulière. Chez les hommes, le risque de suicide était le plus élevé au cours de la première décennie suivant la libération, tandis que chez les femmes, ce risque était le plus élevé au cours de la deuxième décennie..
Répercussions de l’étude
• La Stratégie conjointe de prévention du suicide met l’accent sur le bien-être pendant la transition à la vie civile et sur les efforts connexes de prévention du suicide. Les constatations de l’Étude sur la vie après le service militaire de 2016 et les constatations de l’Étude sur la mortalité par suicide chez les vétérans appuient la Stratégie de prévention du suicide. Les études menées mettent aussi en relief l’importance des efforts de prévention du suicide non seulement pendant la transition de la vie militaire à la vie civile, mais tout au long de la vie du vétéran.
Les constatations serviront à améliorer les activités de prévention du suicide et permettront une détection plus rapide. De plus, les résultats de ces études et d’autres initiatives de recherche contribueront à améliorer les programmes, les avantages et les communications, ce qui se traduira ultimement par une amélioration de la santé et du bien-être des vétérans au Canada.

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