Note pour la période des questions : Sécurité économique des femmes
About
- Numéro de référence :
- WAGE-2024-QP-008
- Date fournie :
- 13 déc. 2024
- Organisation :
- Femmes et Égalité des genres Canada
- Nom du ministre :
- Ien, Marci (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des femmes et de l’égalité des genres et de la jeunesse
Enjeu ou question :
Que fait le gouvernement pour améliorer la sécurité économique des femmes?
Réponse suggérée :
•Chaque personne devrait avoir la possibilité de contribuer à notre économie en croissance et d’en bénéficier. Trop de femmes, en particulier les mères célibataires, les femmes autochtones, les femmes noires et racisées, les femmes en situation de handicap et les aînées, ont du mal à joindre les deux bouts.
•Les femmes se heurtent encore à des obstacles qui les empêchent de réaliser pleinement leur potentiel — elles sont surreprésentées dans des emplois moins bien rémunérés et sont souvent incapables de participer pleinement au marché du travail en raison de leurs responsabilités de personne aidante.
•Le gouvernement du Canada s’est engagé à accroître la sécurité économique des femmes au moyen d’initiatives clés, notamment :
o 1,7 milliard de dollars sur cinq ans pour soutenir les augmentations du salaire horaire des préposées et préposés aux services de soutien à la personne, qui sont principalement des femmes;
o 160 millions de dollars sur trois ans pour promouvoir la participation économique des femmes, par l’entremise du Programme de promotion de la femme;
o plus de 30 milliards de dollars pour des services abordables d’apprentissage et de garde des jeunes enfants;
o assurer l’équité salariale dans les secteurs sous réglementation fédérale;
o une Stratégie nationale sur le logement qui accorde la priorité aux Canadiennes et aux Canadiens les plus vulnérables.
Contexte :
Investissement
•Depuis novembre 2015, FEGC a distribué près de 198 millions de dollars pour appuyer 382 projets liés à la sécurité économique.
•En 2024-2025, 91 projets sont considérés comme actifs et financés dans le cadre du Programme de promotion de la femme pour soutenir la participation économique et la prospérité des femmes. Ces projets vont de solutions pratiques pour augmenter la représentation des femmes sur le marché du travail aux pratiques de gestion du changement mises à l’essai et appliquées en milieu de travail.
Résultats
•En 2021-2022, dans le cadre du Programme de promotion de la femme, 283 856 femmes ont acquis des compétences et des connaissances pour créer des conditions plus équitables pour les femmes dans divers secteurs économiques.
Exemples de projets
Entrepreneuriat alternatif pour les femmes
•En 2023, la Société d’aide au développement des collectivités de Shawinigan a reçu 296 000 $ pour un projet visant à obtenir la pleine participation des entrepreneures à temps partiel (appelées « flexipreneures ») et leur permettre d’améliorer leur sécurité économique. Le projet renforcera leur autonomie et leur autonomisation en expérimentant une approche adaptée à leurs besoins et à leur réalité (p. ex., soutien financier et technique).
Date de fin du projet : 31 décembre 2025
Alliées et alliés en milieu de travail — Créer le changement, promouvoir les femmes et sensibiliser le secteur aéronautique
•En 2022, Elevate Aviation a reçu 460 776 $ pour un projet visant à éliminer les obstacles systémiques dans le secteur de l’aviation au Canada et à réduire la pénurie de main-d’œuvre dans cette industrie. Divers outils d’évaluation seront utilisés pour mesurer le statut actuel des entreprises de l’industrie aéronautique en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, et proposer des plans pratiques pour réduire la ségrégation entre les sexes et faire progresser l’égalité des genres (y compris l’élaboration de plans de relève dans le cadre du Défi 50-30). Le projet fera la promotion des politiques et des pratiques inclusives, aidera à contrer les normes et les attitudes préjudiciables persistantes en matière de genre, et favorisera une répartition positive du pouvoir, du droit de parole et du pouvoir décisionnel.
Date de fin du projet : 31 mars 2025
CONTEXTE :
La pauvreté et les facteurs qui influent sur la sécurité économique
•Selon le Rapport du Conseil consultatif national sur la pauvreté de 2024, le taux de pauvreté de 2022 était de 9,9 % (une hausse de 2,5 points de pourcentage par rapport à 2021 et de 3,5 points de pourcentage par rapport à 2020).
•La pauvreté est plus répandue dans certains groupes que dans d’autres; des facteurs comme l’âge, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression de genre, la composition de la famille, l’autochtonité, la race, le statut de personne immigrante et le handicap jouent un rôle. Les personnes qui vivent des iniquités socioéconomiques sont également plus à risque d’être victimes de violence fondée sur le sexe.
•En 2022, 9,9 % des hommes et 10 % des femmes vivaient sous le seuil de la pauvreté. Les personnes racisées étaient plus susceptibles de vivre sous le seuil de la pauvreté en 2022 (13,0 %) que les personnes non racisées (8,7 %).
•Les femmes sont moins susceptibles que les hommes de participer au marché du travail, ce qui peut contribuer à leur insécurité économique pendant leur vieillesse. En 2023, le taux de participation au marché du travail des hommes en âge de travailler (de 25 à 54 ans) était de 92,1 %, comparativement à 85,5 % chez les femmes du même groupe d’âge.
•Les femmes sont également plus exposées à l’insécurité financière, car elles sont surreprésentées dans les professions moins rémunérées; elles représentent 52,4 % des personnes employées (à temps plein et à temps partiel) qui gagnaient moins de 12 $ l’heure en 2023.
•En raison du coût de la vie, notamment du logement, de l’énergie et de la nourriture, la sécurité économique des femmes est encore plus affectée. En février 2022, la variation annuelle de l’inflation était de 5,7 %, tandis que les salaires des femmes n’ont augmenté que de 2,2 % en moyenne. L’écart est particulièrement grand dans plusieurs professions clés du secteur des soins à majorité féminine et dans les secteurs à faible salaire, y compris les soins infirmiers, les services de garde et les services sociaux et communautaires. Après avoir tenu compte de l’inflation, qui était de 5,5 % de 2019 à 2021, ces professions ont toutes subi une perte de revenu réelle.
Sécurité du logement
•La sécurité du logement est également intrinsèquement liée au revenu. Les femmes et les personnes de diverses identités de genre sont plus susceptibles de travailler au salaire minimum et d’occuper un emploi à temps partiel. Les femmes racisées et autochtones sont plus susceptibles de vivre de l’insécurité économique et de la discrimination en matière de logement. Les personnes bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, intersexuées et d’autres personnes de diverses identités sexuelles et de genre (2ELGBTQ+) au Canada étaient deux fois plus susceptibles que les autres d’avoir vécu un certain type d’itinérance ou d’insécurité en matière de logement au cours de leur vie (27 % contre 13 %). De plus, de 25 à 40 % de l’ensemble des jeunes sans-abri s’identifient comme appartenant aux communautés 2ELGBTQI+.
Mesures visant à réduire le coût des soins
•Le gouvernement investit dans les services de garde d’enfants et les enfants, notamment comme suit :
o Apprentissage et garde des jeunes enfants : Investissement de 30 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et de 8,3 milliards de dollars par la suite pour offrir aux familles un accès à des services de garde abordables de grande qualité.
o Allocation canadienne pour enfants : Les investissements ont déjà permis de sortir des centaines de milliers d’enfants de la pauvreté et continueront d’augmenter en fonction du coût de la vie.
Il sera important de surveiller les investissements au fil du temps pour évaluer leur incidence sur la sécurité économique des femmes dans son ensemble.
Renseignements supplémentaires :
aucun