Note pour la période des questions : INFLUENZA AVIAIRE

About

Numéro de référence :
AAFC-2023-QP-00070
Date fournie :
22 nov. 2023
Organisation :
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom du ministre :
MacAulay, Lawrence (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

Enjeu ou question :

Q1 - Que fait le gouvernement du Canada à propos de l’influenza aviaire au Canada et comment protège-t-il la santé des animaux et empêche‑t‑elle la propagation de la maladie? Q2 – Comment l’Agence canadienne d’inspection des aliments réagit-elle face à l’influenza aviaire? Q3 – L’influenza aviaire présente-t-elle des risques pour la santé humaine? Q4 – Comment le gouvernement soutient-il les producteurs avicoles? Q5 – Quelle est l’incidence de l’influenza aviaire sur les exportations de volaille et de produits de volaille? Q6 – Le Canada autorise-t-il l’importation de volaille en provenance de pays où la présence de la grippe aviaire est avérée? Q7 – Des cas de transmission potentielle aux mammifères ont-ils été détectés? Q8 – Existe-t-il des vaccins contre l’influenza aviaire?

Réponse suggérée :

R1 - Il y a des éclosions de l’influenza aviaire au sein des populations d’oiseaux à travers le monde. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a déclaré des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 chez des oiseaux domestiques dans neuf (9) des dix provinces depuis décembre 2021. À ce jour, l’Î.-P.-É. n’a pas signalé de cas d’IAHP dans la volaille domestique.
Lorsque la présence de l’influenza aviaire est détectée, l’ACIA déclare des zones de contrôle primaire à l’intérieur des provinces touchées afin d’aider à endiguer la maladie et à réduire tout risque de propagation par le déplacement des oiseaux domestiques, des véhicules et d’autres choses qui pourraient propager la maladie. R2 - Le Canada s’est doté d’une politique d’abattage sanitaire en ce qui concerne l’influenza aviaire hautement pathogène. L’objectif de cette position de principe est d’éliminer une éclosion dans les troupeaux domestiques. Selon cette politique, l’ACIA intervient en cas d’éclosion d’IAHP en établissant des mesures de contrôle des déplacements, en ordonnant l’abattage intégral sans cruauté de toute la volaille infectée et exposée au virus, en réalisant des activités de traçage en aval, en supervisant le nettoyage et la désinfection des lieux et en vérifiant que les exploitations agricoles touchées demeurent exemptes de l’influenza aviaire hautement pathogène conformément aux normes internationales.
L’objectif est d’éliminer le virus de haute pathogénicité en abattant sans cruauté les oiseaux domestiques vulnérables sur les lieux infectés, puis en détruisant les produits contaminés, ainsi qu’en nettoyant et en désinfectant les lieux infectés.
Le gouvernement travaille en collaboration avec les provinces, les territoires et les intervenants pour cibler et mettre en œuvre des solutions visant à réduire au minimum les répercussions de la maladie sur l’industrie avicole. R3 - Le gouvernement du Canada est déterminé à protéger la santé de la population canadienne et des animaux et à assurer leur sécurité. Le risque d’infection humaine par le virus de l’influenza aviaire est considéré comme faible pour le grand public et faible à modéré pour les personnes exposées dans le cadre de leur travail. Aucun cas connu d’influenza aviaire hautement pathogène chez les humains au Canada n’a été associé à l’éclosion la plus récente de la maladie ni aucune preuve de transmission interhumaine.
Rien n’indique non plus que la volaille ou les œufs cuits soient des sources d’infection par le virus de l’influenza aviaire pour l’humain. R4 - Le gouvernement du Canada soutient les producteurs avicoles à l’échelle du Canada et s’efforce de réduire au minimum les répercussions de l’influenza aviaire sur la santé des animaux et l’économie en cas d’éclosion.
Lorsque l’abattage des oiseaux est ordonné en vertu de la Loi sur la santé des animaux, une indemnité peut être versée aux propriétaires de volaille en raison des oiseaux et des autres matériaux détruits, tels que la litière. R5 - L’Agence canadienne d’inspection des aliments continue d’informer l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) de tous les détections positives d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). À la suite de la plus récente éclosion, des restrictions commerciales ont été mises en place à l’égard de certaines espèces de volaille et de certains produits de volaille. Certains pays ont imposé des restrictions en matière d’importation visant l’ensemble du Canada, alors que d’autres ont mis en œuvre des restrictions commerciales visant des provinces ou des zones en particulier.
Le Canada collabore avec ses principaux partenaires commerciaux pour échanger de l’information sur l’éclosion et sur la façon de la gérer afin de réduire au minimum les répercussions des perturbations commerciales. R6 - Il est interdit d’importer des oiseaux vivants et des produits de volaille crue en provenance de régions touchées par l’influenza aviaire hautement pathogène. L’Agence canadienne d’inspection des aliments impose également des exigences rigoureuses à l’importation d’animaux et de produits d’origine animale en provenance de pays où la présence de l’influenza aviaire hautement pathogène est avérée. R7 - Le gouvernement est résolu à protéger la santé et la sécurité de la population canadienne. Au Canada, l’influenza aviaire hautement pathogène a été détectée chez certains mammifères, tels que le vison, le renard, la moufette, l’ours, le phoque, le chien, le chat féral, le raton laveur et le dauphin. L’exposition peut se produire par la consommation de carcasses d’oiseaux infectés ou dans un environnement contaminé.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments collabore avec des partenaires provinciaux, territoriaux et fédéraux pour signaler les cas chez les mammifères et surveiller les cas de transmission potentielle entre les mammifères.
Bien que la souche H5N1 de l’influenza aviaire ait causé d’importantes éclosions aviaires à l’échelle mondiale au cours des dernières années, le nombre de cas documentés d’influenza aviaire H5N1 chez des espèces non aviaires, telles que les chats et les chiens, demeure faible. R8 - En prévision de l’arrivée d’un vaccin contre l’influenza aviaire accepté à l’échelle internationale, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a mis sur pied un groupe de travail sur la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène qui se consacre à l’étude des défis et des possibilités d’un programme de vaccination. Ce groupe de travail sert de forum de discussion et de recherche de consensus qui rassemble les points de vue des vétérinaires, des experts du monde universitaire, des représentants de l'industrie et des représentants du gouvernement sur les questions relatives à l'utilisation potentielle de la vaccination contre l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) au Canada. L’Agence poursuit ses discussions avec ses partenaires commerciaux internationaux au sujet des stratégies de vaccination possibles afin de réduire au minimum toute incidence potentielle sur le commerce advenant l’utilisation d’un programme de vaccin.

Contexte :

Qu’est-ce que l’influenza aviaire?
L’influenza aviaire est une infection virale contagieuse qui peut frapper plusieurs espèces d’oiseaux destinés à la consommation, ainsi que les oiseaux en captivité, oiseaux de compagnie et oiseaux sauvages. Les virus de l’influenza aviaire sont répartis en deux catégories, selon la gravité de la maladie qu’ils causent chez les oiseaux : les virus faiblement pathogènes (influenza aviaire faiblement pathogène) et les virus hautement pathogènes (influenza aviaire hautement pathogène).
Au Canada, les virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et les souches H5 et H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène sont considérés comme des virus de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire, une maladie à déclaration obligatoire en vertu de la Loi sur la santé des animaux et du Règlement sur les maladies déclarables. Tous les cas soupçonnés d’influenza aviaire à déclaration obligatoire doivent être signalés à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Santé humaine
Les virus de l’influenza aviaire, comme la souche H5N1 hautement pathogène, sont présents à l’échelle mondiale et peuvent, en de rares occasions, causer des maladies chez les humains. La transmission à l’être humain a été observée à la suite d’un contact étroit avec des oiseaux infectés ou de l’exposition à un milieu fortement contaminé. Toutefois, aucun cas humain connu d'IAHP au Canada n'a été associé à l'épidémie la plus récente.

Influenza aviaire hautement pathogène chez les mammifères et les oiseaux sauvages
La présence de l’influenza aviaire est déclarée dans des populations d’oiseaux dans le monde entier. Il y a des éclosions aux États-Unis, au Mexique et dans des pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.
Des mammifères tels que les renards, les mouffettes, les ratons laveurs, les loutres, les phoques, les dauphins et les ours ont été infectés par la souche H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène durant la présente éclosion mondiale. On pense que l’infection survient après la consommation de carcasses d’oiseaux infectés ou après une exposition importante au virus présent dans l’environnement. Les mammifères sauvages ont souvent été gravement infectés et ont entraîné une atteintes des voies respiratoires et du système nerveux central.
La souche H5N1 du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a été détectée au Canada chez divers mammifères, dont des renards roux, des mouffettes, des phoques, des ours, des visons sauvages, des loutres de rivière et chez un dauphin à flancs blancs en 2022.
Le Centre national des maladies animales exotiques de l’ACIA, a confirmé le 1er avril 2023, qu’un chien domestique d’Oshawa (Ontario), a obtenu un résultat positif au test de dépistage de l’influenza aviaire hautement pathogène. Il s’agit du seul cas du genre au Canada.
Bien que la souche H5N1 de l’influenza aviaire ait causé d’importantes éclosions aviaires à l’échelle mondiale au cours des dernières années, le nombre de cas documentés d’influenza aviaire H5N1 chez des espèces non aviaires, telles que les chats et les chiens, demeure faible.
Selon les données scientifiques actuelles, le risque que les humains contractent l’influenza aviaire auprès d’un mammifère infecté (par exemple, chiens et chats domestiques ou animaux sauvages) est faible; toutefois, le rôle potentiel des mammifères, domestiques et sauvages, dans l’infection à l’influenza aviaire chez les humains est inconnu. Il convient donc de prendre des mesures de précaution appropriées à l’égard de tout animal domestique ou sauvage infecté ou susceptible de l’être.
La présence de la souche H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène a également été confirmée chez des oiseaux sauvages dans toutes les provinces et tous les territoires.

Intervention en cas de maladie
L’ACIA intervient en cas d’éclosion d’influenza aviaire hautement pathogène en établissant des mesures de contrôle des déplacements, en ordonnant l’élimination sans cruauté de toute la volaille infectée et exposée au virus, en réalisant des activités de traçage en aval, en supervisant le nettoyage et la désinfection des lieux et en vérifiant que les exploitations agricoles touchées demeurent exemptes de l’influenza aviaire hautement pathogène conformément aux normes internationales. Regroupées, ces mesures sont appelées « politique d’abattage sanitaire ».

Lorsqu’elle intervient en cas de maladie animale, l’ACIA prend les mesures suivantes :
• Contrôle des déplacements – L’accès aux lieux infectés est contrôlé jusqu’à ce que le risque de transmission de la maladie provenant du lieu soit éliminé;
• Enquête – Une collecte de renseignements essentiels sur les lieux est entreprise;
• Diagnostic – Les diagnostics de laboratoire sont effectués par un laboratoire approuvé par l’ACIA ou par le Centre national des maladies animales exotiques de l’ACIA.
• Traçabilité – Une collecte de renseignements permettant de déterminer d’où vient le virus et où il aurait pu se propager est réalisée;
• Abattage intégral – On ordonne l’élimination des oiseaux infectés;
• Évaluation et indemnisation – Une indemnisation peut être versée pour les animaux et les choses dont la destruction a été ordonnée (valeur marchande déterminée par la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire).
• Nettoyage et décontamination – Les éleveurs de volaille procèdent à une désinfection afin d’atténuer tout risque de propagation de l’agent infectieux.

De décembre 2021 au 22 novembre 2023 :

Cumulative Cases by Province
Terre-Neuve 2
Nouvelle-Écosse 6
Nouveau-Brunswick 2
Québec 50
Ontario 48
Manitoba 22
Saskatchewan 43
Alberta 74
Colombie-Britannique 146
Total 393

Volaille = 330 Autre que volaille = 63
Nombre d’oiseaux infectés ~9 648 500

Les chiffres relatifs à la volaille et aux animaux autres que la volaille ne totalisent peut-être pas au nombre total de cas, parce que les données ne sont pas encore officielles dans certains cas.
*
Ces nombres représentent à la fois les lieux actuellement infectés et les lieux précédemment infectés (lieux libérés).

Restrictions commerciales
Des restrictions commerciales ont été mises en œuvre à l’égard de certaines espèces de volaille et de certains produits de volaille à la suite de la plus récente éclosion en 2022 2023. Certains pays ont imposé des restrictions en matière d’importation visant l’ensemble du Canada, alors que d’autres ont mis en œuvre des restrictions commerciales visant des provinces ou des zones en particulier.
Le gouvernement continue de travailler avec ses principaux partenaires commerciaux pour échanger de l’information sur l’éclosion d’influenza aviaire hautement pathogène et réduire au minimum les répercussions des perturbations commerciales.

Vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène
Le Canada a toujours eu recours à une politique d’abattage sanitaire lorsqu’il était confronté à des éclosions d’influenza aviaire. Cependant, l’ampleur et la durée de l’éclosion de 2022 ont contraint les pays, dont le Canada, à envisager la vaccination comme outil supplémentaire dans la lutte contre l’influenza aviaire hautement pathogène.
Les normes internationales publiées par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) soutiennent le recours à la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène, sans restrictions commerciales, lorsque des systèmes de surveillance adéquats permettent d’étayer l’affirmation du pays selon laquelle il n’est pas touché par la maladie. Néanmoins, il est possible que le commerce de la volaille et des produits de volaille en provenance de pays qui ont recours à la vaccination soit tout de même perturbé, car les pays importateurs pourraient choisir de ne pas suivre les recommandations de l’OMSA.
En collaboration avec l’industrie, le milieu universitaire et les experts, d’autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les autorités réglementaires internationales, l’ACIA examine actuellement les défis et les possibilités associés à l’élaboration et à l’utilisation d’une politique de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène, qui viendrait s’ajouter à sa politique actuelle d’abattage sanitaire.
L’ACIA a mis sur pied le groupe de travail sur la vaccination contre l’influenza aviaire qui servira de forum de discussion et d’échange d’information au sujet d’une approche de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène au Canada.

BC Poultry Association Programme d’aide fédéral (PAF)
• Un investissement de 1,81 million de dollars sur trois ans pour aider la BC Poultry Association à se préparer à prendre part directement aux interventions en cas de futures éclosions d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans la province.
• La BC Poultry Association représente les secteurs de la volaille réglementés assujettis à la gestion de l’offre — le poulet, le dindon, les œufs de consommation et les œufs d’incubation — sur des questions communes visant à soutenir le secteur commercial de la volaille.
• En Colombie-Britannique, il y a une zone de production très concentrée dans la vallée du Fraser, qui est également située sur la voie migratoire du Pacifique pour les oiseaux migrateurs et qui abrite un nombre important d’oiseaux sauvages tout au long de l’année.
• Cet investissement permettra à l’industrie de mener à bien des activités de destruction et de confinement biologique sous la supervision de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), de sorte que la capacité d’intervention globale sera renforcée sans pour autant accroître les risques pour le bien-être des animaux ou la propagation de la maladie.
Cet investissement soutiendra la BC Poultry Association dans les activités suivantes :
1. La création et la mettre en œuvre de procédures opérationnelles normalisées relatives à la formation complète, à l’inventaire et la rotation de l’équipement de protection individuelle (EPI), aux méthodes de destruction secondaire et à l’embauche d’entrepreneurs;
2. la création et le lancement d’un appel d’offres pour un fournisseur principal qui assurera la destruction, le confinement biologique et la formation, ainsi qu’une capacité de destruction secondaire pour aider en cas d’augmentation soudaine du nombre de lieux infectés;
3. l’établissement d’un partenariat avec BC AgSafe pour aider à assurer la sécurité des travailleurs pendant la formation et les essais d’ajustement annuels pour les travailleurs qui ont besoin d’un EPI;
4. l’établissement et le renforcement de partenariats stratégiques avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de la Colombie-Britannique, les transformateurs et les métiers connexes en vue d’une intervention efficace en cas d’influenza aviaire hautement pathogène.
• D’avril 2022 à avril 2023, la Colombie-Britannique a dénombré 104 exploitations commerciales et de petite taille où la présence de l’IAHP avait été confirmée, ce qui a entraîné la mort de 3 677 millions d’oiseaux. Lors de l’éclosion nationale qui a débuté en décembre 2021, les éleveurs de la Colombie Britannique représentaient 32 % des exploitations infectées et comptaient 48 % des oiseaux touchés.
• Les basses-terres continentales (principalement dans la vallée du Fraser) abritent la majeure partie de la production avicole de la province :
o 79 % des fermes commerciales d’élevage de poulets
o 70% des fermes commerciales d’élevage de dindons
o 80% des fermes ovocoles commerciales
o 100 % de la production commerciale d’œufs d’incubation

Renseignements supplémentaires :

• Le gouvernement du Canada prend des mesures pour aider à contrôler les lieux où la présence de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été détectée chez des oiseaux domestiques.

• L’Agence canadienne d’inspection des aliments travaille en collaboration avec d’autres ministères fédéraux, les provinces et les territoires, l’industrie et les producteurs agricoles canadiens pour mener des activités de surveillance afin de détecter la présence de l’influenza aviaire hautement pathogène chez des populations d’oiseaux domestiques et sauvages.

• Les propriétaires de volaille peuvent protéger leurs bandes en adoptant des mesures rigoureuses de biosécurité sur leur propriété et en signalant immédiatement tout signe de maladie à leur vétérinaire.