Note pour la période des questions : INFLUENZA AVIAIRE

About

Numéro de référence :
AAFC-2024-QP-00166
Date fournie :
7 juin 2024
Organisation :
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom du ministre :
MacAulay, Lawrence (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

Enjeu ou question :

Q1 – Que fait le gouvernement au sujet des rapports faisant état d’une détection de l’IAHP chez des bovins laitiers américains? Q2 – Comment le gouvernement intervient-il lorsqu’il y a des détections chez les bovins par rapport à celles chez les volailles? Q3 – Que fait le gouvernement du Canada à propos de l’influenza aviaire au Canada et comment protège-t-il la santé des animaux et empêche‑t‑elle la propagation de la maladie? Q4 – Comment l’Agence canadienne d’inspection des aliments réagit-elle face à l’influenza aviaire? Q5 – L’influenza aviaire présente-t-elle des risques pour la santé humaine? Q6 – Comment le gouvernement soutient-il les producteurs avicoles? Q7 – Quelle est l’incidence de l’influenza aviaire sur les exportations de volaille et de produits de volaille? Q8 – Le Canada autorise-t-il l’importation de volaille en provenance de pays où la présence de la grippe aviaire est avérée? Q9 – Des cas de transmission potentielle aux mammifères ont-ils été détectés? Q10 – Existe-t-il des vaccins contre l’influenza aviaire?

Réponse suggérée :

R.1 - L’IAHP n’a pas été détectée chez les bovins laitiers ou d’autres animaux d’élevage au Canada.
Le lait des vaches laitières au Canada doit être pasteurisé avant d’être vendu, ce qui permet de garantir que le lait et les produits laitiers sont propres à la consommation.
Actuellement, on procède à l’échantillonnage et l’analyse d’échantillons de lait vendu au détail. Jusqu’à maintenant, plus de 300 échantillons de lait vendu au détail provenant de l’ensemble du Canada ont eu un résultat négatif pour la présence de fragments d’IAHP, et il n’y a aucun signe de la maladie dans le lait des bovins laitiers.
Le gouvernement facilite le dépistage volontaire des vaches qui ne présentent pas de signes cliniques de l’IAHP afin de renforcer les efforts en matière de biosécurité déployés par l’industrie.
De plus, toutes les vaches en lactation importées des États-Unis au Canada doivent obtenir un résultat négatif à un test de dépistage de l’IAHP avant d’entrer au Canada. R.2 - Les mesures d’intervention prises par le gouvernement à la suite de détections de l’IAHP chez les bovins diffèrent de celles qu’il prend pour les détections chez les oiseaux domestiques, car les bovins réagissent différemment au virus.
L’IAHP se propage rapidement entre les oiseaux et entraîne des taux de mortalité élevés, ce qui a des répercussions négatives sur le commerce des volailles vivantes et des produits avicoles. Les signes cliniques de la maladie chez les bovins sont plus légers, et seulement une petite partie du troupeau est touchée. Les bovins se rétablissent habituellement complètement en une à trois semaines.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments collabore avec la communauté vétérinaire, l’industrie, les autorités de santé publique, les provinces et les territoires pour aider à coordonner une intervention nationale au fur et à mesure que de nouveaux renseignements deviennent disponibles. R.3 - Il y a des éclosions de l’influenza aviaire au sein des populations d’oiseaux à travers le monde. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a déclaré des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 chez des oiseaux domestiques dans neuf (9) depuis décembre 2021. À ce jour, l’Î.-P.-É. n’a pas signalé de cas d’IAHP dans la volaille domestique.
Lorsque la présence de l’influenza aviaire est détectée, l’ACIA déclare des zones de contrôle primaire à l’intérieur des provinces touchées afin d’aider à endiguer la maladie et à réduire tout risque de propagation par le déplacement des oiseaux domestiques, des véhicules et d’autres choses qui pourraient propager la maladie. R.4 - L’Agence canadienne d’inspection des aliments intervient en cas d’éclosion d’IAHP en établissant des mesures de contrôle des déplacements, en ordonnant l’abattage intégral sans cruauté de toute la volaille infectée ou exposée au virus, en réalisant des activités de traçage en aval, en supervisant le nettoyage et la désinfection des lieux et en vérifiant que les exploitations agricoles touchées demeurent exemptes de l’IAHP conformément aux normes internationales.
L’objectif est d’éliminer le virus de haute pathogénicité en abattant sans cruauté les oiseaux domestiques vulnérables sur les lieux infectés, puis en détruisant les produits contaminés, ainsi qu’en nettoyant et en désinfectant les lieux infectés.
Le gouvernement travaille en collaboration avec les provinces, les territoires et un large éventail d’intervenants pour cibler et mettre en œuvre des solutions visant à réduire au minimum les répercussions de la maladie sur l’industrie avicole. R.5 - Le gouvernement du Canada est déterminé à protéger la santé de la population canadienne et des animaux et à assurer leur sécurité. Le risque d’infection humaine par le virus de l’influenza aviaire est considéré comme faible pour le grand public et faible à modéré pour les personnes exposées dans le cadre de leur travail.
Aucun cas connu d’influenza aviaire hautement pathogène chez les humains au Canada n’a été associé à l’éclosion la plus récente de la maladie ni aucune preuve de transmission interhumaine.
Rien n’indique non plus que la volaille ou les œufs cuits soient des sources d’infection par le virus de l’influenza aviaire pour l’humain. R.6 - Le gouvernement du Canada soutient les producteurs avicoles à l’échelle du Canada et s’efforce de réduire au minimum les répercussions de l’influenza aviaire sur la santé des animaux et l’économie en cas d’éclosion.
Lorsque l’abattage des oiseaux est ordonné en vertu de la Loi sur la santé des animaux, une indemnité peut être versée aux propriétaires de volaille en raison des oiseaux et des autres matériaux détruits, tels que la litière. R.7 - L’Agence canadienne d’inspection des aliments continue d’informer l’Organisation mondiale de la santé animale de toutes les détections positives d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).
À la suite de la plus récente éclosion, des restrictions commerciales ont été mises en place à l’égard de certaines espèces de volaille et de certains produits de volaille. Certains pays ont imposé des restrictions en matière d’importation visant l’ensemble du Canada, alors que d’autres ont mis en œuvre des restrictions commerciales visant des provinces ou des zones en particulier.
Le Canada collabore avec ses principaux partenaires commerciaux pour échanger de l’information sur l’éclosion et sur la façon de la gérer afin de réduire au minimum les répercussions des perturbations commerciales. R.8 - Il est interdit d’importer des oiseaux vivants et des produits de volaille crue en provenance de régions touchées par l’influenza aviaire hautement pathogène. L’Agence canadienne d’inspection des aliments impose également des exigences rigoureuses à l’importation d’animaux et de produits d’origine animale en provenance de pays où la présence de l’influenza aviaire hautement pathogène est avérée. R.9 - Au Canada, l’influenza aviaire hautement pathogène a été détectée chez certaines espèces de mammifères sauvages, notamment le vison, le renard, la moufette, l’ours, le phoque, le raton laveur, la loutre de rivière et un dauphin. Des cas ont été détectés chez des mammifères domestiques, dont un chien et quatre chats (2 chats domestiques et 2 chats sauvages). L’exposition peut se produire par la consommation de carcasses d’oiseaux infectés ou dans un environnement contaminé.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments collabore avec des partenaires provinciaux, territoriaux et fédéraux pour signaler les cas chez les mammifères et surveiller les cas de transmission potentielle entre les mammifères.
Le nombre de cas documentés de grippe aviaire H5N1 chez des espèces non aviaires, comme les chats et les chiens, demeure faible. R.10 - Il n’existe actuellement aucun vaccin contre la grippe aviaire accepté et disponible à l’échelle internationale. L’Agence canadienne d’inspection des aliments a mis sur pied un groupe de travail sur la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène qui se consacre à l’étude des défis et des possibilités d’un programme de vaccination.
Ce groupe de travail rassemble les points de vue de médecins vétérinaires, d’experts du milieu universitaire, de l’industrie et de représentants gouvernementaux sur les questions liées à l’utilisation potentielle de la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène au Canada.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments poursuit ses discussions avec ses partenaires commerciaux internationaux au sujet des stratégies de vaccination possibles afin de réduire au minimum toute incidence potentielle sur le commerce advenant la mise en œuvre d’un programme de vaccination.

Contexte :

Qu’est-ce que l’influenza aviaire?
L’influenza aviaire est une infection virale contagieuse qui peut frapper plusieurs espèces d’oiseaux destinés à la consommation, ainsi que les oiseaux de compagnie, les oiseaux sauvages et les mammifères, y compris les bovins. Les virus de l’influenza aviaire sont répartis en deux catégories, selon la gravité de la maladie qu’ils causent chez les oiseaux : les virus faiblement pathogènes (influenza aviaire faiblement pathogène) et les virus hautement pathogènes (influenza aviaire hautement pathogène).
Au Canada, les virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et les souches H5 et H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène sont considérés comme des virus de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire, une maladie à déclaration obligatoire en vertu de la Loi sur la santé des animaux et du Règlement sur les maladies déclarables. Tous les cas soupçonnés d’influenza aviaire à déclaration obligatoire doivent être signalés à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
Santé humaine
Les virus de l’influenza aviaire, comme la souche H5N1 hautement pathogène, sont présents à l’échelle mondiale et peuvent, en de rares occasions, causer des maladies chez les humains. La transmission à l’être humain a été observée à la suite d’un contact étroit avec des oiseaux infectés ou de l’exposition à un milieu fortement contaminé. Cependant, aucun cas connu d’IAHP chez les humains n’a été associé à l’éclosion la plus récente au Canada.
Influenza aviaire hautement pathogène chez les mammifères et les oiseaux sauvages
La présence de l’influenza aviaire est déclarée dans des populations d’oiseaux dans le monde entier. Il y a des éclosions aux États-Unis, au Mexique et dans des pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.
La présence de la souche H5N1 de l’IAHP a également été confirmée chez des oiseaux sauvages dans toutes les provinces et tous les territoires.
Des mammifères tels que les renards, les mouffettes, les ratons laveurs, les loutres, les phoques, les dauphins et les ours ont été infectés par la souche H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène durant la présente éclosion mondiale. On pense que l’infection survient après la consommation de carcasses d’oiseaux infectés ou après une exposition importante au virus présent dans l’environnement.
Au cours de l’éclosion canadienne qui a débuté en décembre 2021, la souche H5N1 du virus a été détectée au Canada chez divers mammifères sauvages, dont des renards roux, des moufettes, des phoques, des ours, des visons sauvages, des loutres de rivière, des ratons laveurs et chez un dauphin à flancs blancs. La présence de cette souche a également été confirmée chez des mammifères domestiques, dont un chien et quatre chats (2 domestiques et 2 sauvages).
L’IAHP chez les bovins des États-Unis
En mars 2024, le département de l’Agriculture des États-Unis a signalé la présence de la souche H5N1 de l’IAHP chez des troupeaux laitiers au Texas et au Kansas. Il s’agissait de la première transmission connue de la souche H5N1 de l’IAHP aux bovins.
Depuis, des cas ont été signalés dans d’autres États américains et ont été associés au déplacement de bovins infectés. Les bovins infectés présentent une diminution importante de leur production de lait et d’autres signes cliniques légers. Les bovins semblent se rétablir en deux à trois semaines.
Les preuves épidémiologiques actuelles indiquent que le tout premier cas résulte de la présence d’une source ponctuelle, probablement associée à un contact avec un oiseau sauvage infecté. Il est probable que les autres cas soient liés à une transmission indirecte entre vaches au cours de la procédure de traite.
Le 24 avril 2024, la Food and Drug Administration a signalé avoir trouvé des particules du virus de l’influenza dans des échantillons de lait de consommation pasteurisé. L’Agence canadienne d’inspection des aliments collabore avec l’Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada pour mieux comprendre les conséquences de ce rapport au Canada.
Le 3 mai 2024, l’ACIA a annoncé l’adoption d’exigences plus strictes à l’égard des bovins laitiers en lactation qui entrent au Canada en provenance des États-Unis. Tous les bovins laitiers en lactation importés au Canada des États-Unis doivent présenter un résultat négatif au test de dépistage de l’IAHP.
Le risque actuel pour le public demeure faible. Les premières analyses effectuées par les National Veterinary Services Laboratories des États-Unis n’ont révélé aucune modification du virus susceptible de le rendre plus facilement transmissible aux humains.
Selon les données scientifiques actuelles, le risque que les humains contractent l’influenza aviaire auprès d’un mammifère infecté (par exemple, chiens et chats domestiques ou animaux sauvages) est faible; toutefois, le rôle potentiel des mammifères, domestiques et sauvages, dans l’infection à l’influenza aviaire chez les humains est inconnu. Il convient donc de prendre des mesures de précaution appropriées à l’égard de tout animal domestique ou sauvage infecté ou susceptible de l’être.
Intervention en cas de maladie chez la volaille
L’ACIA intervient en cas d’éclosion d’influenza aviaire hautement pathogène en établissant des mesures de contrôle des déplacements, en ordonnant l’élimination sans cruauté de toute la volaille infectée et exposée au virus, en réalisant des activités de traçage en aval, en supervisant le nettoyage et la désinfection des lieux et en vérifiant que les exploitations agricoles touchées demeurent exemptes de l’influenza aviaire hautement pathogène conformément aux normes internationales. Regroupées, ces mesures sont appelées « politique d’abattage sanitaire ».
Lorsqu’elle intervient en cas de maladie animale, l’ACIA prend les mesures suivantes :
• Contrôle des déplacements – L’accès aux lieux infectés est contrôlé jusqu’à ce que le risque de transmission de la maladie provenant du lieu soit éliminé;
• Enquête – Une collecte de renseignements essentiels sur les lieux est entreprise;
• Diagnostic – Les diagnostics de laboratoire sont effectués par un laboratoire approuvé par l’ACIA ou par le Centre national des maladies animales exotiques de l’ACIA.
• Traçabilité – Une collecte de renseignements permettant de déterminer d’où vient le virus et où il aurait pu se propager est réalisée;
• Abattage intégral – On ordonne l’élimination des oiseaux infectés;
• Évaluation et indemnisation – Une indemnisation peut être versée pour les animaux et les choses dont la destruction a été ordonnée (valeur marchande déterminée par la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire).
• Nettoyage et décontamination – Les éleveurs de volaille procèdent à une désinfection afin d’atténuer tout risque de propagation de l’agent infectieux. De décembre 2021 au 3 juin 2024 :

Cas cumulés par province
Terre-Neuve 2
Nouvelle-Écosse 8
Nouveau-Brunswick 2
Québec 54
Ontario 49
Manitoba 23
Saskatchewan 44
Alberta 82
Colombie-Britannique 158
Total 422

Volaille = 355 Autre que volaille = 67
Nombre d’oiseaux infectés 11,032,319

*Les chiffres relatifs à la volaille et aux animaux autres que la volaille ne totalisent peut-être pas au nombre total de cas, parce que les données ne sont pas encore officielles dans certains cas.

**Ces nombres représentent à la fois les lieux actuellement infectés et les lieux précédemment infectés (lieux libérés).

Restrictions commerciales

Des restrictions commerciales ont été mises en œuvre à l’égard de certaines espèces de volaille et de certains produits de volaille à la suite de la plus récente éclosion en 2022 2023. Certains pays ont imposé des restrictions en matière d’importation visant l’ensemble du Canada, alors que d’autres ont mis en œuvre des restrictions commerciales visant des provinces ou des zones en particulier.

Le gouvernement continue de travailler avec ses principaux partenaires commerciaux pour échanger de l’information sur l’éclosion d’influenza aviaire hautement pathogène et réduire au minimum les répercussions des perturbations commerciales.

Vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène

Cependant, l’ampleur et la durée de l’éclosion de 2022 ont contraint les pays, dont le Canada, à envisager la vaccination comme outil supplémentaire dans la lutte contre l’influenza aviaire hautement pathogène.

Les normes internationales publiées par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) soutiennent le recours à la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène, sans restrictions commerciales, lorsque des systèmes de surveillance adéquats permettent d’étayer l’affirmation du pays selon laquelle il n’est pas touché par la maladie. Néanmoins, il est possible que le commerce de la volaille et des produits de volaille en provenance de pays qui ont recours à la vaccination soit tout de même perturbé, car les pays importateurs pourraient choisir de ne pas suivre les recommandations de l’OMSA.

En collaboration avec l’industrie, le milieu universitaire et les experts, d’autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les autorités réglementaires internationales, l’ACIA examine actuellement les défis et les possibilités associés à l’élaboration et à l’utilisation d’une politique de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène, qui viendrait s’ajouter à sa politique actuelle d’abattage sanitaire.

L’ACIA a mis sur pied le groupe de travail sur la vaccination contre l’influenza aviaire qui servira de forum de discussion et d’échange d’information au sujet d’une approche de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène au Canada.

Renseignements supplémentaires :

• Au Canada, l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) doit être déclarée en vertu de la Loi sur la santé des animaux et du Règlement sur les maladies déclarables. Tous les cas suspects d’IAHP doivent être signalés à l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

• Depuis 2021, le gouvernement du Canada surveille l’éclosion de l’IAHP chez la volaille, mène des enquêtes à ce sujet et intervient en cas d’éclosion.

• À ce jour, aucun cas d’IAHP n’a été détecté chez les bovins laitiers au Canada.

• Le risque actuel pour le public demeure faible. Des mesures ont été mises en œuvre, notamment l’intensification des analyses d’échantillons de lait commercial et l’obtention de résultats négatifs aux tests de dépistage de l’IAHP chez les bovins laitiers en lactation importés des États-Unis.

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