Note pour la période des questions : Répercussions des inondations en Colombie-Britannique (C.-B.) sur l’agriculture

About

Reference number:
AAFC-2021-QP-00003
Date fournie :
21 nov. 2021
Organisation :
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom du ministre :
Bibeau, Marie-Claude (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

Enjeu ou question :

Que fait le gouvernement pour appuyer le secteur agricole?

Réponse suggérée :

PREMIÈRE RÉPONSE
1. Je suis de tout cœur avec les familles agricoles touchées par les pluies torrentielles, les inondations et les coulées de boue des dernières semaines. D’innombrables vies ont été perturbées. Des maisons, des entreprises et des animaux ont été perdus. Je comprends que les répercussions émotionnelles et financières continueront à se faire sentir dans toute la province dans les semaines et mois à venir.

  1. Notre gouvernement est conscient des répercussions des récentes inondations sur le secteur agricole de la Colombie‑Britannique. Nous nous employons, en collaboration avec la province et d’autres ministères fédéraux, à évaluer les répercussions, à réduire le plus possible les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement alimentaire locales et à trouver des solutions de rechange en matière de transport.

RÉPONSE SUPPLÉMENTAIRE
Le gouvernement du Canada appuie les producteurs et les collectivités touchées par les conditions météorologiques extrêmes en Colombie‑Britannique et appuiera toute la population de la province en mettant à contribution les ressources du gouvernement fédéral nécessaires durant cette période extrêmement difficile.
1. Notre gouvernement est résolu à collaborer avec les provinces et les territoires ainsi qu’avec des partenaires de l’industrie pour soutenir la santé mentale des producteurs canadiens. Le bien‑être de nos producteurs est primordial : nous continuerons donc de les soutenir en cette période difficile.

  1. Les producteurs ont accès à un ensemble de programmes de gestion des risques de l’entreprise visant à les aider à gérer les risques importants qui menacent la viabilité de leur ferme et qui dépassent leur capacité de gestion.

  2. Notre gouvernement et le gouvernement de la Colombie‑Britannique travaillent dans la plus grande urgence en vue de mener une évaluation conjointe de la catastrophe au titre du programme Agri‑relance afin de s’assurer que les producteurs reçoivent de l’aide pour les coûts extraordinaires associés à la reprise de la production.

EN CAS DE QUESTIONS SUR FINANCEMENT AGRICOLE CANADA (FAC)
De nombreuses familles d’exploitants agricoles sont touchées par les inondations, et beaucoup d’entre elles font affaire avec Financement agricole Canada (FAC). Le personnel de FAC a communiqué avec ses clients pour comprendre les répercussions de la situation. FAC fera tout en son pouvoir pour soutenir ses clients qui ont été touchés par cette catastrophe. Nous invitons les clients à parler à leur représentant local de FAC pour discuter de leur situation particulière.

Contexte :

CONTEXTE

• Les 14 et 15 novembre, une rivière atmosphérique, accompagnée d’une pluie diluvienne, a inondé la région du Lower Mainland en Colombie‑Britannique : certains endroits ont reçu plus de 250 mm de précipitations. Ces précipitations, combinées à la fonte des neiges en altitude, ont causé de multiples inondations et coulées de boue.
• Ces coulées de boue ont endommagé les principales routes (1, 3 et 5) à destination et en provenance de l’intérieur de la Colombie‑Britannique, ainsi que les voies ferrées du CP et du CN, ce qui a entraîné leur fermeture. Cette fermeture a eu des répercussions sur la circulation et le transport des aliments, des produits agricoles et des animaux. Certaines routes ont été rouvertes pour les déplacements essentiels seulement, y compris l’accès aux exploitations agricoles, mais la situation demeure changeante en raison de l’évolution des conditions météorologiques. Certaines voies ferrées ont été rétablies, et devraient être entièrement ouvertes entre Kamloops et Vancouver d’ici le 24 novembre.
• Le 17 novembre, la Colombie‑Britannique a déclaré l’état d’urgence pour faciliter les activités d’intervention et de rétablissement à l’échelle de la province. Pour l’instant, l’état d’urgence est en vigueur pour 14 jours. Les Forces armées canadiennes ont été déployées pour appuyer les efforts d’évacuation, faciliter les voies d’approvisionnement et protéger les résidents des inondations et glissements de terrain. Dans ce contexte, les Forces armées canadiennes appuient la relocalisation du bétail à risque; 30 000 poulets ont ainsi été relocalisés le 22 novembre.
• Le 18 novembre, le gouvernement de la Colombie‑Britannique a annoncé une aide financière en cas de catastrophe destinée aux résidents de la Colombie‑Britannique admissibles (y compris les producteurs et les propriétaires d’entreprises) qui ont été touchés par les inondations et les glissements de terrain. Une aide financière est fournie pour chaque demande acceptée à hauteur de 80 % du montant des dommages admissibles totaux qui dépassent 1 000 $, jusqu’à un maximum de 300 000 $.
• Le 19 novembre, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Pêcheries de la Colombie‑Britannique a présenté une demande d’évaluation officielle au titre du cadre Agri‑relance. Les représentants fédéraux et provinciaux recueillent actuellement de l’information pour mieux comprendre l’ensemble des répercussions et les coûts extraordinaires admissibles dans le cadre du programme Agri‑relance.

• Le 20 novembre, on a annoncé la création d’un groupe de travail conjoint fédéral‑provincial sur le rétablissement de la chaîne d’approvisionnement pour rétablir la circulation des marchandises dans la province. Le groupe de travail élabore des options de transport et de logistique d’urgence pour les biens et les matériaux essentiels.

• Les préoccupations de l’industrie en ce qui concerne la production portent surtout sur le bien‑être animal, la perte de production et la santé mentale des producteurs.

• Des progrès sont réalisés sur tous les fronts en appui au secteur, en particulier en ce qui concerne les aliments du bétail et les efforts visant à faciliter le transport des marchandises par d’autres routes dans la région touchée. Toutefois, en raison des difficultés actuelles liées aux perturbations du transport et de l’évolution constante de la situation, on craint que les effets se fassent bientôt sentir à l’extérieur de la Colombie‑Britannique, car les produits provenant du port de Vancouver ne peuvent atteindre les destinations plus à l’est.

Renseignements supplémentaires :

aucun