Note pour la période des questions : Infections transmissibles sexuellement et par le sang chez le Premières Nations

About

Numéro de référence :
ISC-2019-20015
Date fournie :
13 déc. 2019
Organisation :
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
Nom du ministre :
Miller, Marc (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Services aux Autochtones

Réponse suggérée :

Notre gouvernement lutte contre le VIH/sida et les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Canada, en partenariat avec les Premières Nations et les provinces.
Notre gouvernement a investi 37,5 millions de dollars additionnels sur cinq ans dans le Budget 2017 afin d’appuyer les services aux autochtones pour lutter contre les ITSS.
Nous appuyons des initiatives à travers le pays pour accroître l’accès au dépistage, au suivi et au traitement.
Nous continuerons de travailler avec nos partenaires vers des services de santé dirigés et offerts par des autochtones.

Contexte :

Services aux Autochtones Canada (SAC) offre aux communautés des services adaptés à la culture en matière de prévention, d’éducation, de sensibilisation et de renforcement des capacités liés au VIH/sida, en plus de faciliter l’accès à des services de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien social de qualité pour les Premières Nations vivant dans les réserves. SAC fournit aussi des services de santé non assurés, comme des antirétroviraux pour les personnes séropositives pour le VIH, aux membres des Premières Nations et aux Inuits reconnus admissibles, quel que soit leur lieu de résidence.

Le programme du ministère sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang a adopté une approche intégrée qui cible des facteurs de risque communs de ces infections, comme la toxicomanie et des problèmes de santé mentale, et travaille de pair avec les programmes de santé mentale pour favoriser un accès accru aux services de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins. SAC a investi 37,5 millions de dollars sur cinq ans, 11 millions de dollars en continu par le biais du budget 2017, ainsi que 4,5 millions de dollars par an dans le Cadre d'action pancanadien pour la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (anciennement Initiative fédérale de lutte contre le VIH / sida au Canada) pour les programmes de lutte contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang auprès des communautés des Premières Nations. Dans le cadre de cet investissement, la Direction générale offre un soutien direct et indirect à des campagnes de sensibilisation au VIH/sida en passant par des organismes autochtones régionaux et nationaux.

Renseignements supplémentaires :

Si on insiste sur l’augmentation des cas de Syphilis au pays

Notre gouvernement collaborent avec les partenaires provinciaux/territoriaux et des Premières Nations, pour adresser l’augmentation des cas de syphilis, principalement dans les Prairies où les taux sont les plus élevés.
Des épidémies ont été déclarées pendant l’été en Saskatchewan, Alberta, Ontario, au Manitoba et Territoires du Nord-Ouest.
En réponse à cela, un comité national de coordination d’enquête sur les épidémies de syphilis a été formé pour soutenir le partage de données et d’information sur interventions de santé publique.
Nous continuons à soutenir les communautés les plus affectées par cette épidémie.

Si on insiste sur la Saskatchewan

Une épidémie de syphilis a été déclarée au sein des Premières Nations de la Saskatchewan en juillet.
Le personnel de SAC collabore avec les communautés des Premières Nations, l’autorité de la santé Intertribal du Nord, l’autorité de la santé de Saskatchewan et le ministère de la santé pour assurer une réponse coordonnée à l’épidémie.
Des épidémies de syphilis active sont également en cours dans les régions de North Battelford, Régina et Saskatoon et gérées par l’autorité de la santé de Saskatchewan. À l’heure actuelle, une épidémie d’envergure provinciale n’a pas été déclarée.

Si on insiste sur le Manitoba

Une éclosion initiale de syphilis a été signalée pour la première fois à Winnipeg en 2012 par la Régie régional de la santé de Winnipeg, qui s'est ensuite propagée à d'autres régions du Manitoba. En 2015, des fonctionnaires fédéraux avaient identifié des éclosions dans certaines communautés des Premières nations du Manitoba.
En 2015, des fonctionnaires fédéraux avaient identifié des éclosions dans certaines communautés des Premières nations du Manitoba.
À l'extérieur des réserves, la province gère les éclosions actives de syphilis au Manitoba.
Dans les réserves, SAC gère les éclosions en collaboration avec les Premières nations, les conseils tribaux et la province de Manitoba.

Si on insiste sur l’Alberta

En juillet 2019, la province de l'Alberta a renouvelé sa déclaration d'épidémie de syphilis.
Le gouvernement du Canada collabore activement avec les communautés des Premières nations afin d'accroître l'éducation, la surveillance, le dépistage, le traitement et la gestion des cas dans la région de l'Alberta.
Mes collaborateurs travaillent avec Santé de l’Alberta et Services de santé Alberta, ainsi qu'avec le comité provincial de coordination des épidémies pour élaborer une stratégie coordonnée et définir des actions concrètes en réponse à l'épidémie de syphilis actuelle.

Si on insiste sur l’Ontario

Le 30 juillet 2019, une éclosion de syphilis a été déclarée dans une communauté faisant partie du bassin démographique du Bureau de la santé du nord-ouest de l’Ontario.
Cinq nouveaux cas confirmés ont été signalés. Ceux-ci pourraient être liés à une éclosion au Manitoba.
Le gouvernement travaille de concert avec des partenaires, y compris la communauté, les autorités tribales locales et le bureau de la santé local, pour lutter contre l’épidémie.
Bien qu’aucun nouveau cas n'a été signalé dans cette communauté depuis le mois d’août, le dépistage de la syphilis se poursuit.

Si on insiste sur les Territoires du Nord-Ouest

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest est responsable de la prestation des services de soins primaires à tous ses résidents, y compris pour la santé publique et la prévention des maladies transmissibles.
Le gouvernement du Canada verse 200 000 dollars par an sur deux ans pour appuyer la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement territorial visant à réduire les infections transmissibles sexuellement et par le sang.
Nous continuons de travailler avec nos partenaires territoriaux et autochtones pour adresser les taux croissants d’infection au sein des populations vulnérables.

Si on insiste sur l’Hépatite C

Le gouvernement du Canada offre aux peuples autochtones des services de dépistage de l'hépatite C, et des traitements et soutiens sociaux adaptés à la culture.
Mon ministère appuie les initiatives de dépistage rapide aux points de service et de détection du VIH et hépatite C par le sang séché.
Les traitements sont disponibles à tous les stades de la maladie et sont accessibles via le Programme des services de santé non assurés pour les Premières nations et les Inuits admissibles.
Nous continuerons à collaborer avec les peuples autochtones pour améliorer leur qualité de vie.