Note pour la période des questions : Licenciements à Baffinland Iron Mines

About

Numéro de référence :
NA-2019-20012
Date fournie :
13 déc. 2019
Organisation :
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
Nom du ministre :
Vandal, Dan (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Affaires du Nord

Réponse suggérée :

Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance socioéconomique du projet de Mary River de Baffinland Iron Mines pour les Inuits et les habitants du Nord et les avantages d’une reprise du travail à la mine de Mary River.
Notre gouvernement appuie un secteur de l’exploitation des ressources fort, durable et respectueux de l’environnement.
Le Ministère maintiendra sa participation au processus d’évaluation des répercussions du projet proposé par la Commission du Nunavut chargée de l’examen des répercussions pour s’assurer que le projet est responsable sur les plans environnemental et social.

Contexte :

o Le projet de Mary River de la Baffinland Iron Mines Corporation est une mine de fer située dans la région de Qikiqtani dans le nord de l’île de Baffin. D’abord approuvée en 2012, la mine a fait l’objet d’un certain nombre de modifications en vue d’améliorer la viabilité du projet. La proposition la plus récente, appelée phase 2, vise à faire passer la production de minerai de 4,2 à 12 millions de tonnes par année, transporté par train et expédié par une route du Nord à Milne Inlet.
o Le 6 novembre 2019, Nunavut Tunngavik Inc. a demandé l’ajournement de l’audience finale de la Commission du Nunavut chargée de l’examen des répercussions pour une période maximale de 12 mois. Nunavut Tunngavik Inc. a fait état de lacunes dans la consultation avec les Inuits du Nunavut et d’insuffisances techniques dans la proposition de Baffinland.
o À la suite de l’audience publique finale, Baffinland a publié un avis selon lequel, au 15 novembre 2019, 96 employés inuits (et 490 non inuits) des entrepreneurs des cinq collectivités concernées seraient touchés par les mises à pied. Baffinland a indiqué que ces licenciements se veulent une mesure immédiate de réduction des coûts nécessaire en raison de l’incertitude concernant la phase 2.
o La Commission du Nunavut chargée de l’examen des répercussions tiendra une réunion les 8 et 9 décembre pour se pencher sur la voie à suivre, puis publiera une correspondance décrivant les prochaines étapes.

Renseignements supplémentaires :

aucun