Note pour la période des questions : Protection des Grands Lacs

Protection des Grands Lacs

• Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger les Grands Lacs.
• En 2017, le Canada a affecté 44,84 millions de dollars sur cinq ans à l’Initiative de protection des Grands Lacs (IPGL) pour relever les enjeux environnementaux touchant les lacs et appuyer l’exécution de l’Accord Canada—États-Unis sur la qualité de l’eau dans les Grands Lacs et le nouvel Accord Canada—Ontario sur les Grands Lacs, entré en vigueur le 1er juin 2021.
• L’IPGL combine les sciences et les mesures concrètes pour s’attaquer aux priorités telles que la réduction des charges de phosphore dans le lac Érié, la restauration des secteurs préoccupants, l’amélioration de la santé des milieux humides riverains, la désignation des eaux littorales à risque, la réduction des produits chimiques nocifs, la mobilisation des peuples autochtones, et l’accroissement de la participation du public grâce à la science citoyenne.
• Nous mettrons en œuvre un Plan d’action sur l’eau douce renforcé, qui prévoit un investissement historique d’un milliard de dollars sur dix ans destiné à la protection et à la restauration des Grands Lacs et des réseaux fluviaux du Canada.
• Le gouvernement du Canada étudie diverses approches qui permettraient de continuer à protéger et restaurer les Grands Lacs.

• L’Accord Canada–États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (AQEGL) est depuis près de 50 ans un cadre essentiel pour la coopération binationale et la prise de mesures visant la restauration et le maintien de la qualité de l’eau et de la santé des écosystèmes des Grands Lacs. Il a été révisé en profondeur en 2012 afin de faire face aux menaces les plus graves pour la qualité de l’environnement des Grands Lacs. La version de 2012 de l’Accord actualise les approches adoptées à l’égard des sciences et de la gestion et réaffirme les engagements déjà pris : restaurer les secteurs préoccupants dégradés; s’attaquer aux menaces que représentent l’excès d’éléments nutritifs, les produits chimiques sources de préoccupations mutuelles et les rejets provenant de navires; et assurer la recherche scientifique nécessaire. Elle incorpore également d’autres défis de taille qui touchent la qualité de l’eau des Grands Lacs : la menace des espèces envahissantes et des changements climatiques ainsi que la perte d’habitats et d’espèces.
• L’année 2022 marquera le 50e anniversaire de la signature de l’Accord, qui sera célébré durant le Forum public sur les Grands Lacs de l’automne 2022.
• Afin que le Canada puisse respecter ses obligations en vertu de l’AQEGL, les gouvernements du Canada et de l’Ontario concertent leurs activités visant à restaurer, protéger et conserver la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs par une série d’accords conclus entre le Canada et l’Ontario qui cernent les priorités et mesures mixtes, et ce, depuis 1971. Le nouvel Accord Canada-Ontario (ACO) sur la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs de 2021, couvrant la période de 2021 à 2026, est entré en vigueur le 1er juin 2021.
• L’ACO 2021 s’appuie sur l’ACO précédent. Il place au premier plan les engagements visant à protéger les Grands Lacs de l’excès d’éléments nutritifs et des polluants nocifs, à nettoyer les secteurs préoccupants, à empêcher l’entrée d’espèces aquatiques envahissantes, à conserver l’habitat important de poissons et d’espèces sauvages, et à renforcer la collaboration avec la communauté des Grands Lacs et les peuples autochtones. L’Accord traite également, pour la première fois, de problèmes émergents liés aux effets de la pollution par les plastiques et à l’épandage excessif de sels de voirie, principalement en raison des préoccupations exprimées par la communauté des Grands Lacs.
• Le budget de 2017 prévoyait 70,5 millions de dollars sur 5 ans pour la protection des ressources en eau douce du Canada, notamment les Grands Lacs et le bassin du lac Winnipeg.
• caviardé

aucun