Note pour la période des questions : CHÔMAGE CHEZ LES JEUNES AU CANADA
About
- Numéro de référence :
- EWDOL_Dec2024_011
- Date fournie :
- 23 oct. 2024
- Organisation :
- Emploi et Développement social Canada
- Nom du ministre :
- Boissonnault, Randy (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de l’emploi, du développement de la main-d’œuvre et des langues officielles
Enjeu ou question :
Le chômage ne cesse d’augmenter chez les jeunes au pays : ces derniers peinent en effet de plus en plus à trouver un emploi, aussi bien en période estivale qu’après avoir obtenu leur diplôme, en raison de la concurrence croissante et du ralentissement du marché du travail.
Réponse suggérée :
• Les jeunes Canadiens ont éprouvé de la difficulté à trouver du travail cet été.
• Plusieurs peinent toujours à obtenir un poste à temps partiel ou encore leur premier emploi à temps plein après avoir terminé leurs études.
• Les étudiants à temps plein à la recherche d’un travail sont confrontés à des défis uniques.
• Le gouvernement reconnaît la valeur que les jeunes et les étudiants apportent au marché du travail et a fait des investissements significatifs afin de les soutenir dans l'atteinte de leurs objectifs professionnels.
• En 2024-2025, le gouvernement créera plus de 130 000 opportunités par le biais du programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, Emplois d'été Canada et du Programme de stages pratiques pour étudiants.
· Le budget de 2024 prévoit un financement supplémentaire de 558,8 millions de dollars en 2025‑2026 pour ces programmes. L’année prochaine, cela créera 130 000 opportunités pour les jeunes et les étudiants et étudiantes afin d’acquérir des compétences et de lancer leur carrière.
Contexte :
En 2024, le taux de chômage chez les jeunes (15 à 24 ans) a atteint 13,5 % en juin avant de bondir à 14,5 % en août, soit un sommet inégalé depuis le début de la pandémie. En comparaison, il était de 5,3 % en juin et de 5,4 % en août 2024 chez les travailleurs du principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans).
• Ce sont les jeunes du secondaire (15 à 19 ans) qui ont observé la hausse la plus importante en glissement annuel, leur taux étant passé de 15 % en août 2023 à 19,6 % en août 2024.
• Chez les jeunes qui sont des étudiants à temps plein et qui comptent retourner aux études à l’automne, le taux de chômage a augmenté de 4,3 points de pourcentage, la moyenne sur trois mois étant passée de 12,2 % en août 2023 à 16,5 % en août 2024.
• Parmi tous les jeunes, le taux de chômage est le plus élevé chez les étudiants qui ne comptent pas reprendre leurs études, c’est-à-dire ceux qui étaient aux études à temps plein en mars, mais qui n’y retourneront pas à temps plein à l’automne ou qui sont encore indécis. En effet, leur taux a crû de 4,8 points de pourcentage, passant ainsi de 15,3 % en août 2023 à 20,1 % en août 2024.
• Chez les jeunes, l’emploi à temps partiel a augmenté de 2,6 % entre août 2023 et août 2024, tandis que l’emploi à temps plein a diminué de 1,1 %. Parmi ceux nés au Canada, le travail à temps plein a même chuté de 3 %.
• En août, les taux de chômage des jeunes racialisés (18,8 %) et des jeunes Autochtones (16,5 %) étaient beaucoup plus élevés que celui des jeunes non racialisés (11,8 %).La population active juvénile a augmenté à un taux de 3,8 % (+115 000), surpassant le taux de croissance démographique global. Cet essor chez les jeunes provenait principalement du groupe d’âge postsecondaire (20 à 24 ans) qui avait observé une hausse de 7,2 % en glissement annuel.
• La croissance de la population active peut être attribuable à l’afflux de nouveaux immigrants et à une plus importante cohorte de jeunes âgés de 15 à 24 ans nés au Canada ou étant des résidents permanents.
• En tout, 60 % de la croissance annuelle observée en août au sein de la population active juvénile était attribuable à des jeunes qui ne sont ni nés au Canada ni des résidents permanents.Le marché des emplois d’été s’est détérioré pour bien des jeunes cette année comparativement aux quelques dernières années.
• Les étudiants poursuivant leurs études affichaient un taux d’emploi de 46,8 % en juin 2024, après avoir atteint un record de 53,7 % en juin 2022.
• Il s’agissait par ailleurs du plus faible taux enregistré depuis juin 1998 (44,1 %), à l’exception des années de pandémie.Le nombre de postes vacants a grandement chuté, tout particulièrement au sein des industries qui embauchent généralement des jeunes pour des postes à temps partiel ou temporaires.
• Le nombre de postes vacants et le taux de vacance n’ont cessé de diminuer depuis le troisième trimestre de 2023, indiquant un fléchissement général de la demande de main-d’œuvre.
• Qui plus est, près de la moitié des jeunes (environ 45 % historiquement) occupent généralement un poste au sein des industries de la vente au détail ainsi que des services d’hébergement et de restauration, lesquelles ont toutes deux enregistré une importante diminution de l’emploi juvénile en glissement annuel, soit un déclin de 8,3 % pour cette première et de 8,0 % pour cette dernière (données d’août 2024).Les taux de chômage des nouveaux étudiants diplômés (25 à 29 ans) sont généralement plus faibles que ceux des jeunes travailleurs dont le niveau de scolarité est moins élevé, mais tous les groupes ont enregistré des augmentations en 2023.
• Chez les jeunes diplômés des collèges ou des écoles de métiers, le taux de chômage est passé de 4,4 % en 2022 à 5 % en 2023, tandis qu’il est passé de 4,9 % en 2022 à 5,4 % en 2023 chez les jeunes diplômés universitaires, un niveau semblable à celui observé avant la pandémie, soit 5,2 % en 2019.
• C’est chez les jeunes diplômés du secondaire âgés de 25 à 29 ans que le taux de chômage a le plus augmenté, bondissant de 7,9 % en 2022 à 9,8 % en 2023, soit 1,1 point de pourcentage de plus qu’en 2019 (8,7 %).Parmi toutes les catégories d’emploi, ce sont les postes vacants de premier échelon qui ont accusé le plus important recul au deuxième trimestre de 2024 comparativement à la même période l’an dernier.
• Lors du deuxième trimestre de 2024, le nombre de postes vacants nécessitant moins d’une année d’expérience a chuté pour atteindre 282 745, soit une diminution considérable de 33,8 % par rapport aux 427 600 emplois du deuxième trimestre de 2023.
PSPE :
• Le budget 2024 a proposé 207,6 millions de dollars en 2025-2026 pour le Programme de stages pratiques pour étudiants afin de créer davantage de possibilités d'apprentissage intégré au travail pour les étudiants de niveau postsecondaire.
• Le budget de 2023 a accordé 197,7 millions de dollars en 2024-2025 au Programme de stages pratiques pour étudiants afin de continuer à créer des possibilités d’apprentissage intégrées au travail de qualité pour les étudiantes et les étudiants grâce à des partenariats entre les employeurs et les établissements d’enseignement postsecondaire.
• Le Programme soutiendra la création de 40 000 possibilités d’apprentissage intégré au travail par an jusqu'en 2025-2026 jus dans divers secteurs à l’échelle nationale.
SECJ :
· Le budget de 2024 propose un financement supplémentaire de 351,2 millions de dollars pour la SECJ afin d’aider à créer plus de 90 000 stages pour les jeunes et de favoriser les possibilités pour 2025‑2026. Ces investissements comprennent :
o 200,5 millions en 2025‑2026, pour Emplois d’été Canada afin d’offrir des possibilités d’emplois d’été bien rémunérés, y compris dans des secteurs connaissant de graves pénuries de main‑d’œuvre, comme celui de la construction de logements; et,
o 150,7 millions en 2025‑2026 pour le Programme de la Stratégie pour l’emploi et les compétences jeunesse afin d’offrir aux jeunes des stages d’été et des aides à l’emploi;
• L’Énoncé économique de l’automne de 2022 a alloué 802,1 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2022-2023, à la Stratégie emploi et compétences jeunesse. Cette somme comprend :
o un financement de 301,4 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2023-2024, dans le cadre du programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, afin de fournir des mesures de soutien complètes et des stages pratiques aux jeunes aux prises avec des obstacles à l’emploi;
o un financement de 400,5 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2023-2024, à Emplois d’été Canada pour appuyer environ 70 000 stages d’été annuels;
o un financement de 100,2 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2022-2023, afin de continuer à appuyer les stages pratiques pour les jeunes des Premières Nations dans le cadre du projet pilote d’aide au revenu de la Stratégie d’emploi pour les jeunes des Premières Nations.
Renseignements supplémentaires :
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