Note pour la période des questions : APPUI FÉDÉRAL À LA FORMATION DES PRÉPOSÉS AUX SERVICES DE SOUTIEN À LA PERSONNE

La pénurie de préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) dans les secteurs des soins à domicile et de longue durée représente un problème croissant depuis plusieurs années, en particulier dans le contexte du vieillissement démographique, exacerbé par la pandémie de COVID-19.

Nous finançons un projet pilote de 38,5 millions de dollars pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs des soins à domicile et de longue durée.

Ce projet pilote permettra d’embaucher et de former jusqu’à 2 600 nouveaux aides-soignants par l’entremise d’un programme accéléré de formation en ligne et de placements en milieu de travail, ainsi que d’aider jusqu’à 1 300 d’entre eux à devenir des préposés aux services de soutien à la personne pleinement qualifiés.

De plus, il a aussi produit une norme professionnelle nationale pour les préposés aux services de soutien à la personne. Il s’agit d’un ensemble de lignes directrices facultatives orientant la création de normes en milieu de travail et l’élaboration de programmes de formation dans l’ensemble des provinces et territoires.

Ensemble, ces mesures contribueront à atténuer les graves pénuries de main-d’œuvre et à améliorer les conditions de travail des préposés aux services de soutien à la personne.

En cas de questions supplémentaires concernant les progrès réalisés par rapport à l’engagement pris dans la lettre de mandat de collaborer avec le ministre de la Santé et les provinces et territoires pour former jusqu’à 50 000 nouveaux préposés aux services de soutien à la personne (PSSP)…

La mise en œuvre de l’engagement pris dans la lettre de mandat de former jusqu’à 50 000 nouveaux PSSP constitue un défi ambitieux :

Cette mesure représente un doublement du nombre actuel de PSSP formés sur trois ans ainsi qu’une croissance de 15 % dans l’ensemble du secteur des PSSP.

La pandémie a mis en lumière des problèmes plus généraux dans le domaine qui mènent à des difficultés dans la profession pour recruter et maintenir en poste les travailleurs, notamment la faiblesse des salaires et des avantages sociaux, la mauvaise perception de la profession par le public, le manque chronique d’effectifs, le stress, l’épuisement professionnel et les conditions de travail difficiles.

Les provinces et les territoires détiennent la majorité des leviers nécessaires, notamment la compétence en matière de santé et de réglementation des professions, ainsi que l’autorité sur l’infrastructure de formation existante.

Pour que nous puissions atteindre notre objectif, il faut que les gouvernements à l’échelle du Canada se mobilisent afin de répondre aux changements systémiques. Il pourrait s’agir notamment d’étudier la façon dont les possibilités d’échelonnement et de spécialisation (par exemple, la santé mentale, les soins palliatifs) peuvent mener à une progression potentielle et à des augmentations de salaire, ainsi que pour aider au recrutement et au maintien en poste.

Le projet pilote sur les soins à domicile et de longue durée s’inscrit dans le cadre d’une approche globale adoptée par notre gouvernement pour soutenir les PSSP. Parmi les autres mesures prises, mentionnons :

les trois projets en cours de Compétences futures qui soutiendront les PSSP;

les transferts fédéraux aux provinces et territoires, y compris les ententes de transfert relatives au marché du travail qui forment environ 2 500 PSSP chaque année;

l’annonce du gouvernement fédéral dans le budget de 2023 de 117 millions de dollars pour assurer la prospérité des communautés de langue officielle en situation minoritaire, notamment en formant des infirmières et des PSSP bilingues.

Comme il a été question dans l’Énoncé économique de l’automne 2020, EDSC finance un projet pilote de 38,5 M$ pour aider à combler les pénuries de main-d’œuvre dans les services de soins à domicile et de soins de longue durée.

Lancé en décembre 2020, le projet pilote des services de soins de longue durée et de soins à domicile permettra :

d’essayer un nouveau modèle de recrutement et de formation des aidessoignants (programme accéléré de formation en ligne de six semaines, suivi de l’offre de placements rémunérés);

de tracer un parcours d’avancement professionnel pour aider les nouveaux travailleurs à passer de la certification de programmes de microtitres de compétences à celle de programmes de certification complète de préposés aux services de soutien à la personne (PSSP);

d’examiner des façons de renforcer la cohérence en ce qui a trait aux programmes de formation des PSSP, aux qualifications et aux compétences requises pour élaborer un projet-cadre de compétences et une norme professionnelle nationale.

En date du 11 septembre 2023, on comptait 1 764 places réservées aux termes du projet pilote, sans oublié les plus de 2 000 étudiants qui suivaient une formation en ligne. De plus, 1 275 étudiants sont en stage rémunérés, 563 ont déjà gradué et 96 autres poursuivent la certification complète de PSSP.

De plus, dans le cadre du projet pilote, une norme professionnelle nationale (NPN) pour les PSSP a été élaborée et publiée par Collèges et Instituts Canada en novembre 2022. Son objectif est de servir d’ensemble de lignes directrices volontaires pour combler les lacunes et les incohérences en matière de compétences dans les différentes provinces et les différents territoires. La NPN est destinée à servir de point de référence pour aider les employés, les employeurs et les éducateurs à comprendre ce que les travailleurs sont tenus de faire dans le cadre de leur fonction. Elle peut être utilisée comme ligne directrice pour créer des normes sur le lieu de travail, des attentes en matière de rendement et comme base pour l’élaboration d’un programme de formation.

En outre, grâce aux ententes de transfert relatives au marché du travail conclues avec les provinces et les territoires, on estime qu’environ 2 500 PSSP sont formés chaque année.

Même si le gouvernement du Canada reconnait la compétence des provinces et des territoires dans ce secteur, il peut jouer un rôle important pour aider à répondre aux priorités en matière de compétences et de formation. Ces initiatives visent à compléter, et non à dupliquer, les efforts provinciaux ou territoriaux déjà en cours dans le secteur des soins de soutien.

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