Note pour la période des questions : Comptes économiques canadiens du premier trimestre de 2025 et produit intérieur brut de mars 2025

About

Numéro de référence :
FIN-2025-QP-00001
Date fournie :
30 mai 2025
Organisation :
Ministère des Finances Canada
Nom du ministre :
Champagne, François-Philippe (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des finances et du revenu national

Enjeu ou question :

• Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 2,2 % (taux annuel) au premier trimestre de 2025, après une hausse de 2,1 % au quatrième trimestre (le taux de 2,6 % ayant été révisé à la baisse). La croissance a été supérieure aux attentes du marché, qui prévoyait une hausse de 1,7 % (médiane de Bloomberg).
• Allié à une augmentation de 2,6 % de l’inflation du PIB, le PIB nominal a augmenté de 4,9 % au premier trimestre, renseignements caviardés.

Réponse suggérée :

• Le rapport sur le PIB d’aujourd’hui montre que l’économie canadienne a connu une croissance annualisée de 2,2 % au premier trimestre de 2025, ce qui correspond au rythme de croissance du quatrième trimestre et souligne la résilience continue de l’économie.
• La croissance du PIB a dépassé les attentes du marché (1,7 %, médiane de Bloomberg), les dernières prévisions de la Banque du Canada (1,8 %) et les attentes de l’Énoncé économique de l’automne 2024 (1,7 %).
• Parmi les économies du G7, le Canada a enregistré le deuxième taux de croissance trimestriel le plus élevé et la meilleure performance d’une année sur l’autre au premier trimestre, ce qui souligne encore plus la résilience de notre économie.
• Le PIB réel par habitant a augmenté de 1,2 %, sa deuxième hausse trimestrielle consécutive et la plus forte hausse en près de trois ans.
• Les premières estimations indiquent que le PIB réel a augmenté de nouveau de 0,1 % en avril, ce qui signale une croissance continue au deuxième trimestre.
• Cela dit, l’incertitude commerciale et les pressions tarifaires continuent de peser sur l’économie canadienne.
• Le gouvernement continue de se concentrer sur sa mission principale : bâtir l’économie la plus forte du G7.

Contexte :

• Conclusion : La croissance du PIB réel s’est maintenue à un rythme à peu près similaire au premier trimestre (2,2 %) à celui du trimestre précédent (2,1 %). La hausse a été supérieure aux prévisions du Rapport sur la politique monétaire d’avril de la Banque du Canada (1,8 %) et aux prévisions de l’Énoncé économique de l’automne (1,7 %).
• Malgré des chiffres de croissance globaux plus élevés que prévu, le rapport montre les premiers signes que les changements dans la politique commerciale ont une incidence sur l’économie. La demande intérieure finale a considérablement ralenti, passant d’une forte hausse au trimestre précédent à une légère contraction. Les fortes hausses du commerce net et de la constitution de stocks, découlant des entreprises qui tentent de constituer des stocks avant l’entrée en vigueur des droits de douane potentiels, ont stimulé la croissance au premier trimestre, bien que cette hausse devrait être temporaire.
• Par habitant : Le PIB réel par habitant a augmenté de 1,2 % au premier trimestre , la deuxième hausse consécutive après une série de baisses qui ont commencé à la mi-2022 dans un contexte de forte croissance démographique et d’une économie qui ralentissait en raison de la hausse des taux d’intérêt. Il s’agit de la plus forte hausse depuis le deuxième trimestre de 2022.
• Comparaison de la croissance du G7 : La croissance au premier trimestre a été la deuxième plus rapide du G7 sur une base trimestrielle, derrière le Royaume-Uni. Au cours de la dernière année, l’économie canadienne a connu une croissance plus rapide que celle de tous ses pairs du G7 (+2,3 % du premier trimestre de 2024 au premier trimestre de 2025).
• Principaux éléments du rapport trimestriel : La croissance a été stimulée par les exportations et les stocks, qui ont bénéficié de l’activité d’anticipation avant l’entrée en vigueur des droits de douane. Cela a plus que compensé la faiblesse des investissements des entreprises et des investissements résidentiels, car l’abordabilité demeure un défi, tandis que certains acheteurs potentiels retardent également les gros achats en raison de l’incertitude persistante relative aux perspectives économiques. Pendant ce temps, la consommation des ménages a légèrement augmenté.
• La croissance des dépenses de consommation a considérablement ralenti au premier trimestre (1,2 %), après une forte hausse de 4,9 % au quatrième trimestre. La croissance des dépenses en biens et services s’est affaiblie. La forte baisse des achats de véhicules automobiles a été un frein majeur à la consommation, renseignements caviardés. Le temps inhabituellement froid en février et le recul des voyages aux États-Unis ont pesé sur les dépenses en services. Renseignements caviardés
• Revenus et épargne des ménages : Le revenu nominal disponible des ménages a augmenté de 3,4 %, après une augmentation de 2,5 % au quatrième trimestre. La rémunération des employés a continué de croître (+3,4 %), malgré l’assouplissement des conditions du marché du travail au premier trimestre. La croissance de la consommation ayant dépassé la croissance du revenu, le taux d’épargne des ménages est passé de 6,0 % à 5,7 %, un taux toujours élevé selon les normes historiques. La croissance du revenu réel (ajusté selon les prix) a augmenté de 0,4 % au premier trimestre de 2025, compensant une légère baisse au trimestre précédent.
 L’investissement résidentiel a fortement diminué (-10,9 %) au premier trimestre, après une hausse de 16,8 % au quatrième trimestre. La contraction a été généralisée, les nouvelles constructions, les rénovations et les coûts de transfert de propriété ayant tous enregistré des diminutions. Le marché de l’habitation fait face à divers vents contraires. L’abordabilité demeure un défi pour les acheteurs d’une première maison malgré une baisse des taux d’intérêt, tandis que de nombreux Canadiens s’inquiètent de leur emploi et de leur sécurité financière, ce qui entraîne un ralentissement de l’activité sur le marché de la revente et des rénovations de logements. Les récentes données sur la revente de maisons pour avril ont révélé une contraction, ce qui suggère qu’un faible élan devrait continuer d’avoir une incidence sur l’activité dans le secteur du logement au deuxième trimestre.
• La croissance de l’investissement des entreprises a ralenti pour s’établir à 2,8 %, après avoir augmenté de 4,5 % au quatrième trimestre. Cette hausse est entièrement attribuable à une forte hausse des dépenses en machines et en matériel (+22,9 %), ce qui reflète un comportement anticipé avant les droits de douane. Les dépenses en construction non résidentielle (-6,1 %) et en produits de propriété intellectuelle ont toutes deux ralenti (-1,5 %). Renseignements caviardés
 Les bénéfices des entreprises ont diminué de 25 % au premier trimestre de 2025 (taux annualisés). La baisse reflète entièrement la baisse des bénéfices dans le secteur non financier (selon les comptes nationaux).
 La croissance des dépenses publiques a ralenti considérablement au premier trimestre, passant d’un gain de 3,1 % au trimestre précédent à une contraction de 0,8 %. La consommation a légèrement ralenti, tandis que les dépenses en capital ont diminué de 3,2 % en raison de la baisse des dépenses en systèmes d’armes et en produits de propriété intellectuelle, deux composantes volatiles.
• Le commerce international net a contribué à hauteur de 0,7 point de pourcentage à la croissance annualisée au premier trimestre. À la fois les volumes d’exportation et les volumes d’importation ont fortement augmenté, bien que la hausse ait été plus forte du côté des exportations. La croissance a été en grande partie stimulée par les entreprises des deux côtés de la frontière qui ont effectué des expéditions en amont pour constituer des stocks avant l’entrée en vigueur des droits de douane. À l’avenir, nous nous attendons à ce que les exportations diminuent fortement au deuxième trimestre, alors que les droits de douane ciblés par le secteur de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium commencent à peser sur la demande de produits canadiens, tandis que les entreprises se précipitent pour accumuler des stocks avant que les droits de douane ne s’estompent.
• L’investissement dans les stocks a fortement contribué à la croissance (+1,4 p.p.), après avoir fortement freiné au quatrième trimestre. L’accumulation a été stimulée par les entreprises qui ont constitué des stocks avant l’entrée en vigueur des droits de douane. Comme les ventes à l’échelle de l’économie ont dépassé l’accumulation des stocks, le ratio des stocks aux ventes dans l’économie canadienne a légèrement diminué, passant de 0,88 à 0,87 en termes réels.
• Prix et PIB nominal : L’inflation du PIB a augmenté de 2,6 % au premier trimestre, contribuant à une hausse de 4,9 % du PIB nominal, dans le prolongement des gains solides observés au cours des trois trimestres précédents. Les hausses généralisées des prix intérieurs ont plus que compensé la baisse des termes de l’échange. Renseignements caviardés
• Principaux éléments du rapport mensuel : le PIB réel aux prix de base a augmenté de 0,1 % en mars, ce qui correspond à l’estimation préliminaire. Pour le premier trimestre, le PIB réel aux prix de base a augmenté de 1,5 % à des taux annualisés. La vigueur des secteurs des biens et des services a été à l’origine du gain observé en mars. Dans l’ensemble, 9 des 20 secteurs ont connu un regain d’activité par rapport à mars. Selon les estimations préliminaires de Statistique Canada, l’élan de l’économie s’est poursuivi en avril, avec une augmentation du PIB de 0,1 %, un signe positif pour le deuxième trimestre.
Renseignements caviardés
• Taux d’intérêt : Les marchés s’attendent à ce que la Banque du Canada se maintienne à la prochaine réunion du 4 juin, la probabilité implicite selon l’échange de taux d’intérêt à un jour se situant à un peu moins de 20 % au matin du 30 mai. Les marchés n’anticipent qu’une seule autre baisse pour le reste de 2025, contre deux récemment, ce qui porterait le taux directeur à 2,50 %. Renseignements caviardés

Renseignements supplémentaires :

aucun