Note pour la période des questions : Produit intérieur brut au prix de base

About

Reference number:
FIN-2022-QP-00001
Date fournie :
29 avr. 2022
Organisation :
Ministère des Finances Canada
Nom du ministre :
Freeland, Chrystia (L’hon.)
Titre du ministre :
Vice-première ministre

Enjeu ou question :

• Le produit intérieur brut (PIB) réel aux prix de base a augmenté de 1,1 % en février, après une augmentation de 0,2 % en janvier.
• En février, la croissance du PIB réel a dépassé les attentes du marché d’une augmentation de 0,8 % (enquête de Bloomberg).

Réponse suggérée :

• Avec le gain de février, le PIB réel a augmenté pendant neuf mois consécutifs et a maintenant dépassé de 1,5 % son niveau d’avant la pandémie.
• L’économie canadienne a assez bien résisté à la vague d’Omicron et a un élan considérable.
• Toutefois, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a accru les incertitudes quant aux perspectives du Canada.
• Dans le budget de 2022, le gouvernement fait des investissements ciblés et responsables afin de créer des emplois et d’assurer la prospérité aujourd’hui, ainsi que de bâtir un avenir économique plus solide pour tous les Canadiens.

Contexte :

S.O.

Renseignements supplémentaires :

• En conclusion : Un rapport très positif, avec un solide gain du PIB en février (1,1 %) après l’assouplissement des restrictions de la vague d’Omicron. Cela a dépassé les attentes du marché et a été l’un des gains mensuels les plus élevés jamais enregistrés. L’estimation préliminaire pour mars indique un gain supplémentaire (0,5 %). Dans l’ensemble, le rapport indique que l’économie était sur une bonne base au premier trimestre.
• Ventilation de l’industrie : L’augmentation de février était généralisée dans tous les secteurs et 16 des 20 secteurs ont enregistré des gains. Les gains les plus élevés ont été enregistrés dans des secteurs à contact étroit, et les secteurs des services d’hébergement et de restauration (+15,1 %) et des arts, du divertissement et des loisirs (+8,4 %) ont enregistrés une augmentation. Les secteurs de l’exploitation minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction du pétrole et du gaz (+3,4 %) et du transport et de l’entreposage (+3,1 %) ont également enregistré une forte croissance. Il y a également eu un rebond et des signes d’augmentation des investissements dans le secteur de l’extraction de pétrole, avec une augmentation (1,7 %) dans le secteur des travaux de génie, contribuant à une augmentation des activités de construction (3,6 %). Les secteurs des services publics (-2,3 %), du commerce de gros (-1,1 %) et du commerce de détail (-0,2 %) ont enregistré une baisse.
• Recouvrement par rapport à la période avant la pandémie : L’activité économique de février était de 1,5 % supérieure à son niveau de février 2020. Onze des 20 secteurs ont une production supérieure à leur niveau d’avant la pandémie, ceux de la finance et de l’assurance, des services professionnels et de la construction arrivant en tête de file. Le reste de la faiblesse est plus marqué dans les arts et le divertissement (-25 %) et dans les transports et l’entreposage (-13 %), ce qui donne à penser qu’il y a encore place à la croissance.
• Perspectives : La forte activité semble s’être poursuivie en mars, étant soutenue par le rebond continu dans les secteurs durement touchés, combiné à la force du secteur manufacturier (en raison de l’assouplissement continu des contraintes d’approvisionnement) et de la construction. Sur la base de cette première lecture, le PIB réel aux prix de base devrait augmenter de 5,6 % (taux annuel) au premier trimestre dans son ensemble (données officielles sur PIB réel aux prix du marché à paraître le 31 mai). Ce serait une modération par rapport au quatrième trimestre (6,7 %), mais bien au-dessus du gain de 1,0 % prévu dans l’enquête de février.