Note pour la période des questions : COVID-19 ET Visons D’Élevage
About
- Numéro de référence :
- HC-2020-QP-00002
- Date fournie :
- 8 déc. 2020
- Organisation :
- Santé Canada
- Nom du ministre :
- Hajdu, Patty (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de la Santé
Enjeu ou question :
• Que fait l’Agence canadienne d’inspection des aliments au sujet des cas de COVID-19 qui pourraient être liés à une ferme d’élevage de visons en Colombie-Britannique?
Réponse suggérée :
• L’Agence canadienne d’inspection des aliments a été avisé le 5 décembre 2020 de la situation dans une ferme de visons en Colombie-Britannique.
• Les pouvoirs et responsabilités liés aux visons d'élevage reviennent aux provinces et aux territoires. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a offert un soutien technique aux homologues de la Colombie-Britannique.
• Les échantillons des animaux soumis à un test de dépistage de SRAS-CoV-2 sont attendus au laboratoire du Centre national des maladies animales exotiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments à Winnipeg aux fins de confirmation. Ce processus de confirmation comprend le séquençage des souches du virus afin de suivre l’évolution des mutations du virus. Tout cas confirmé sera signalé à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) conformément au protocole international.
• On encourage tous les éleveurs d’animaux (y compris les éleveurs de visons) à continuer de mettre en place des mesures de biosécurité et d’hygiène personnelle pour réduire les risques d’introduction et de transmission de maladies animales. Bon nombre de ces mesures de biosécurité contribueront également à réduire le risque de propagation de la COVID-19 parmi les espèces vulnérables.
• À l’échelle mondiale, les cas de COVID-19 parmi les visons sont principalement attribuables à une transmission des humains aux visons ou entre des visons. De rigoureuses mesures de sécurité à la ferme sont essentielles pour protéger ceux qui sont en contact avec les animaux.
• Des cas de COVID-19 ont été détectés dans des fermes d’élevage de visons dans certains pays européens et aux États-Unis.
• Nous allons continuer de collaborer avec l’industrie et nos partenaires de la santé publique pour empêcher et freiner la propagation de COVID-19 dans les fermes d’élevage de visons au Canada.
Contexte :
L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) considère la COVID-19 comme une maladie émergente et demande aux pays de signaler les cas touchant les animaux et de mener une enquête connexe.
D’après les données actuelles, la COVID-19 aurait d’abord été transmise par un animal, mais les données dont nous disposons actuellement ne permettent pas de confirmer la source ni d’expliquer la source de la transmission aux humains (laquelle pourrait impliquer un hôte intermédiaire).
Plusieurs cas de COVID-19 chez des visons d’élevage ont été détectés dans quatre pays, soit les Pays-Bas, le Danemark, l’Espagne et les États-Unis. Récemment, une mutation de la COVID-19 a été détectée au Danemark, laquelle pourrait réduire l'efficacité possible d'une future vaccination contre la COVID-19 chez les humains. Afin de freiner la propagation de ce virus mutant, le Danemark a pris la décision de réduire sa population totale de visons (entre 15 et 17 millions d’animaux).
Le 5 décembre 2020, la Colombie-Britannique a informé le gouvernement du Canada que des personnes avaient obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 sur une ferme d’élevage de visons située dans la vallée du bas Fraser. Cette ferme compte [CAVIARDÉ] employés; [CAVIARDÉ] des [CAVIARDÉ] personnes sont sur place, notamment des membres de la famille, des travailleurs et des travailleurs étrangers temporaires. Les travailleurs agricoles ont subi un test de dépistage et sont tous en isolement. Quatre des cinq visons de la ferme dont le test de dépistage n’a pas donné un résultat négatif feront l’objet de tests de confirmation; la ferme pourrait être infectée par le SRAS-CoV-2 et a été placée en quarantaine. Ce sont les travailleurs agricoles qui auraient d’abord été malades : la source de l’infection serait donc communautaire. Les échantillons prélevés des animaux font l’objet d’analyses plus poussées au laboratoire du Centre national des maladies animales exotiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments à Winnipeg; les échantillons prélevés des travailleurs font également l’objet d’analyses au Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada, aussi situé à Winnipeg (le 7 décembre – à confirmer).
Les fermes d’élevage de visons ont déjà suscité l’intérêt des médias, surtout au Danemark, où des millions de visons ont été abattus parce qu’il avait été déterminé qu’ils posaient un risque pour la santé publique. L’Organisation mondiale de la Santé et d’autres experts de calibre international ont souligné qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions hâtives concernant les mutations du virus décelées parmi les visons, et qu’il fallait attendre avant de tirer des conclusions quant aux répercussions possibles de ces mutations sur l’efficacité d’un vaccin.
L’industrie de l’élevage de visons au Canada est relativement petite. À l’heure actuelle, on compte des fermes d’élevage de visons dans huit provinces, principalement en Nouvelle-Écosse, en Ontario et en Colombie-Britannique.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments coordonne l’élaboration de directives nationales concernant la gestion des cas d’infection à la COVID-19 parmi les visons d’élevage. Ces directives aideront les provinces et territoires à gérer proactivement les fermes d’élevage de visons dans le but d’empêcher les cas d’infection à la COVID-19 et à intervenir adéquatement si des cas d’infection au virus sont signalés sur des fermes d’élevage de visons au Canada.
Renseignements supplémentaires :
SOMMAIRE
• Nous avons été informés que des personnes ont obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 sur une ferme d’élevage de visons en Colombie-Britannique.
L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) considère la COVID-19 comme une maladie émergente et demande aux pays de signaler les cas touchant les animaux et de mener une enquête connexe.
D’après les données actuelles, la COVID-19 aurait d’abord été transmise par un animal, mais les données dont nous disposons actuellement ne permettent pas de confirmer la source ni d’expliquer la source de la transmission aux humains (laquelle pourrait impliquer un hôte intermédiaire).
Plusieurs cas de COVID-19 chez des visons d’élevage ont été détectés dans quatre pays, soit les Pays-Bas, le Danemark, l’Espagne et les États-Unis. Récemment, une mutation de la COVID-19 a été détectée au Danemark, laquelle pourrait réduire l'efficacité possible d'une future vaccination contre la COVID-19 chez les humains. Afin de freiner la propagation de ce virus mutant, le Danemark a pris la décision de réduire sa population totale de visons (entre 15 et 17 millions d’animaux).
Le 5 décembre 2020, la Colombie-Britannique a informé le gouvernement du Canada que des personnes avaient obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 sur une ferme d’élevage de visons située dans la vallée du bas Fraser. Cette ferme compte [CAVIARDÉ] employés; [CAVIARDÉ] des [CAVIARDÉ] personnes sont sur place, notamment des membres de la famille, des travailleurs et des travailleurs étrangers temporaires. Les travailleurs agricoles ont subi un test de dépistage et sont tous en isolement. Quatre des cinq visons de la ferme dont le test de dépistage n’a pas donné un résultat négatif feront l’objet de tests de confirmation; la ferme pourrait être infectée par le SRAS-CoV-2 et a été placée en quarantaine. Ce sont les travailleurs agricoles qui auraient d’abord été malades : la source de l’infection serait donc communautaire. Les échantillons prélevés des animaux font l’objet d’analyses plus poussées au laboratoire du Centre national des maladies animales exotiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments à Winnipeg; les échantillons prélevés des travailleurs font également l’objet d’analyses au Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada, aussi situé à Winnipeg (le 7 décembre – à confirmer).
Les fermes d’élevage de visons ont déjà suscité l’intérêt des médias, surtout au Danemark, où des millions de visons ont été abattus parce qu’il avait été déterminé qu’ils posaient un risque pour la santé publique. L’Organisation mondiale de la Santé et d’autres experts de calibre international ont souligné qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions hâtives concernant les mutations du virus décelées parmi les visons, et qu’il fallait attendre avant de tirer des conclusions quant aux répercussions possibles de ces mutations sur l’efficacité d’un vaccin.
L’industrie de l’élevage de visons au Canada est relativement petite. À l’heure actuelle, on compte des fermes d’élevage de visons dans huit provinces, principalement en Nouvelle-Écosse, en Ontario et en Colombie-Britannique.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments coordonne l’élaboration de directives nationales concernant la gestion des cas d’infection à la COVID-19 parmi les visons d’élevage. Ces directives aideront les provinces et territoires à gérer proactivement les fermes d’élevage de visons dans le but d’empêcher les cas d’infection à la COVID-19 et à intervenir adéquatement si des cas d’infection au virus sont signalés sur des fermes d’élevage de visons au Canada.