Note pour la période des questions : TRANSMISSION AÉROSOL DU COVID-19
About
- Numéro de référence :
- HC-2021-QP-00001
- Date fournie :
- 18 juin 2021
- Organisation :
- Santé Canada
- Nom du ministre :
- Hajdu, Patty (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de la Santé
Enjeu ou question :
· Que disent les meilleures données existantes sur le rôle de la transmission par voie aérienne?
Réponse suggérée :
MESSAGES CLÉS
• Le COVID-19 se propage d’une personne infectée à une autre par le biais de gouttelettes et d’aérosols produits lorsqu’une personne infectée respire et parle. Ceux-ci peuvent être multipliés lorsque la personne infectée tousse, éternue, chante ou respire profondément et intensément. Les personnes peuvent être exposées au virus par l’inhalation de gouttelettes respiratoires ou d'aérosols infectieux, ou par contact de ces gouttelettes ou aérosols avec les muqueuses des yeux, du nez ou de la bouche.
• Les preuves actuelles indiquent que les aérosols peuvent persister dans l'air pendant plusieurs minutes ou même des heures, et se déplacer à une distance de plusieurs mètres de la personne infectée. Cependant, rien n'indique de façon concluante que la transmission se soit produite à de plus longues distances, par exemple d'une pièce à l'autre ou par des conduits d'air.
• On peut diminuer le risque de transmission par aérosol en évitant les espaces fermés sans ventilation adéquate, les endroits bondés, les contacts étroits et les conversations rapprochées, ainsi qu’en portant un masque non médical bien conçu et bien ajusté et pratiquer une bonne hygiène des mains.
SI L’ON INSISTE…
• La transmission par aérosol désigne les infections causées par l’exposition à de très petites gouttelettes respiratoires, parfois appelées aérosols, qui contiennent le virus et qui peuvent persister dans l’air, notamment dans des espaces sans ventilation adéquate.
• Les circonstances dans lesquelles une infection peut survenir avec des aérosols, et le degré d’exposition requis ne sont pas bien déterminés. Des groupes connus de cas de COVID-19 ont été attribués à la transmission par aérosol dans des environnements intérieurs mal ventilés, souvent dans des instances où le port du masque et la distanciation physique n’étaient pas respectés. Les mesures de prévention peuvent atténuer le risque de transmission par cette voie.
Contexte :
CONTEXTE
La transmission par aérosol fait référence à la propagation de petites particules infectieuses d'une personne infectée à d'autres. La taille des particules respiratoires varie de grosses gouttelettes qui tombent rapidement au sol (en quelques secondes ou minutes), à de plus petites particules respiratoires (aérosols), qui persistent dans l'air dans certaines circonstances. Des particules respiratoires de toute taille peuvent être inhalées; cependant, les plus grosses particules tombent au sol plus rapidement et peuvent ne pas voyager aussi loin que de petits aérosols. De nouvelles données épidémiologiques et expérimentales indiquent qu'il existe un risque de transmission par aérosol du SRAS-CoV-2.
Les données scientifiques sur la COVID-19 continuent d’évoluer rapidement, et l’ASPC continue d’évaluer ces données au fur et à mesure qu’elles deviennent accessibles afin d’éclairer les stratégies d’intervention et d’atténuation.
Les résultats des expériences de simulation, des études de surveillance biologique sur des patients atteints de COVID-19 dans des hôpitaux, et des expériences de transmission animale soutiennent la transmission aérienne du SRAS-CoV-2.
Toutefois, la mesure et les conditions dans lesquelles la COVID 19 se répandrait par voie aérienne demeurent incertaines, et la dose infectieuse de SRAS-CoV-2 n’a pas encore été identifiée.
Les enquêteurs ont démontré que les aérosols chargés de virus infectieux peuvent être expulsés par les cas de COVID-19 en toussant, en éternuant, en chantant, en criant ou en parlant. Certaines études ont identifié le virus dans des échantillons d'air à des distances supérieures à 2 mètres de la source.
Des preuves expérimentales ont démontré qu'il est possible que le SRAS-CoV-2 présent dans des aérosols suspendus artificiellement reste infectieux pendant une période allant jusqu’à 16 heures.
Les enquêtes épidémiologiques de groupes de COVID-19 dans différents contextes (par exemple, usines de transformation de la viande, chorales en salle, restaurants, salles de fitness et de danse) ont révélé que la transmission par aérosol était le mode le plus probable de transmission du SRAS-CoV-2. Les caractéristiques communes à ces groupes comprenaient des environnements intérieurs fermés, un(des) cas index infectieux pré-symptomatiques ou récemment symptomatiques, et une durée d'exposition prolongée. D'autres risques possibles comprenaient une ventilation sous-optimale et un manque de circulation d'air ou la présence de courants d'air.
Renseignements supplémentaires :
aucun