Note pour la période des questions : Les Mesures Prises pour Améliorer l'Accès aux Service en Santé Mentale et la Consommation de Substances

About

Reference number:
MHA-2023-QP-0010
Date fournie :
21 déc. 2023
Organisation :
Santé Canada
Nom du ministre :
Saks, Ya'ara (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de la santé mentale et des dépendances

Enjeu ou question :

En collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux, le gouvernement du Canada s’efforce d’accroître l’accès à l’ensemble du continuum de services de santé mentale et de toxicomanie afin de mieux répondre aux besoins des Canadiens.
Les principales mesures fédérales comprennent l’augmentation des investissements dans les provinces et les territoires pour améliorer l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie, ainsi que des initiatives ciblées sur les principales priorités, comme les services intégrés pour les enfants et les jeunes, la prévention du suicide, la lutte contre la crise des surdoses et l’approvisionnement en médicaments toxiques.

Réponse suggérée :

L’amélioration de l’accès au continuum des services de santé mentale et de toxicomanie par une approche axée sur la compassion et la personne est au cœur de notre plan de soins de santé.
Les importants investissements fédéraux engagés dans le budget de 2023 aideront à mieux intégrer les services de santé mentale et de toxicomanie dans les systèmes de santé, ce qui permettra aux Canadiens d’avoir accès aux soins dont ils ont besoin.
Nous collaborons également avec les provinces et les territoires pour faire avancer des initiatives clés, comme la mise en place de centres intégrés de services pour les jeunes, l’élaboration d’un plan national d’action en matière de suicide, le lancement de la Ligne d’écoute téléphonique sur le suicide 988 et des mesures visant à régler la crise des surdoses.
SI L’ON INSISTE SUR LA FAÇON DONT LES FONDS FÉDÉRAUX SONT UTILISÉS POUR APPUYER LES SERVICES EN SANTÉ MENTALE ET LA CONSOMMATION DE SUBSTANCES …
Notre gouvernement accorde 25 milliards de dollars sur 10 ans dans le cadre d’ententes bilatérales adaptées aux provinces et aux territoires pour quatre priorités communes en matière de santé, avec des mesures de soutien en santé mentale et en toxicomanie qui sont prises en compte ou intégrées à celles ci.
Les provinces et les territoires sont libres d’attribuer le financement en fonction de leurs besoins et de leur situation locale.
L’objectif est de promouvoir une approche axée sur la compassion et le patient afin que les Canadiens puissent accéder à l’ensemble du continuum de soutien en santé mentale et en toxicomanie dont ils ont besoin pour leurs soins de santé.
SI L’ON INSISTE AU SUJET DES MESURES D’ÉVALUATION ET DE L’ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS
Dans le cadre des investissements historiques du gouvernement fédéral dans les soins de santé en 2023, les provinces et les territoires recueilleront des données et feront rapport sur trois indicateurs principaux pour les services de santé mentale et de toxicomanie :
o le temps d’attente médian en santé mentale communautaire et en toxicomanie;
o le pourcentage de jeunes âgés de 12 à 25 ans ayant accès à des services intégrés liés à la santé mentale et à la toxicomanie;
o le pourcentage de Canadiens atteints d’une maladie mentale qui ont des besoins non satisfaits en matière de soins de santé mentale.
Ces indicateurs permettront de mieux mesurer les progrès réalisés dans l’amélioration de l’accès aux services nécessaires

Contexte :

N/A

Renseignements supplémentaires :

Le budget de 2023 a confirmé l’engagement du gouvernement du Canada à améliorer les soins de santé au Canada par des investissements supplémentaires dans les soins de santé de près de 200 milliards de dollars sur dix ans, dont 25 milliards de dollars qui seront versés aux provinces et aux territoires au moyen d’ententes bilatérales adaptées. Ces ententes bilatérales appuieront les progrès réalisés relativement à quatre priorités communes pour améliorer l’accès aux soins de santé, la santé mentale étant traitée par les quatre priorités ou inclus dans celles ci.
Cet investissement s’appuie sur les engagements fédéraux précédents en matière de santé mentale et de toxicomanie, y compris un investissement de cinq milliards de dollars sur dix ans dans le budget de 2017 aux provinces et aux territoires pour améliorer l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie, couplé à l’accord des ministres de la Santé fédéral, provinciaux et territoriaux sur l’importance de promouvoir le bien être mental et de combler les lacunes dans les services et les soutiens en matière de santé mentale et de toxicomanie, y compris pour les enfants et les jeunes.
Depuis, le gouvernement fédéral collabore avec les provinces, les territoires, les communautés autochtones et les intervenants afin de développer et d’étendre les modèles de soins des services intégrés pour les jeunes, qui offrent un « guichet unique » de soutien dans la communauté pour les jeunes. De plus, un « réseau de réseaux » ainsi qu’un cadre et une infrastructure de données à l’échelle nationale sont en cours d’élaboration.
Le gouvernement fédéral a lancé en 2022 le portail Espace mieux être Canada (EMEC) en 2020 en réponse à la pandémie de COVID 19 ainsi que l’application connexe, PocketWell. L’EMEC offre gratuitement des mesures de soutien 24 heures sur 24, sept jours sur sept aux Canadiens pour les troubles de santé mentale et de toxicomanie légers à modérés.
En collaborant avec des partenaires, y compris les provinces et les territoires, le gouvernement fédéral dirige l’élaboration d’un plan d’action national pour la prévention du suicide qui s’appuie sur le Cadre fédéral de prévention du suicide existant. Le plan renforcera une approche collective et déterminera les principaux domaines d’action qui auront le plus d’incidence sur la réduction des taux de suicide au Canada.
Une initiative pancanadienne clé visant à améliorer l’accès à des services efficaces de prévention du suicide est le lancement de la Ligne d’écoute téléphonique sur le suicide 988 en novembre 2023, un nombre à trois chiffres facile à retenir pour la prévention du suicide et la détresse émotionnelle. Les intervenants de divers secteurs, y compris les provinces et les territoires, les partenaires autochtones, les responsables de la sécurité publique et les personnes ayant une expérience vécue ont été et continuent d’être mobilisés au fur et à mesure que la mise en œuvre progresse.