Note pour la période des questions : Annulation du projet de GNL à Kitimat
About
- Numéro de référence :
- NRCAN-2021-QP-0010
- Date fournie :
- 22 mars 2021
- Organisation :
- Ressources naturelles Canada
- Nom du ministre :
- O'Regan, Seamus (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des Ressources naturelles
Enjeu ou question :
Le 17 mars 2021, Chevron Canada a annoncé qu’il cesserait de financer les travaux de faisabilité du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) à Kitimat. En décembre 2019, la société a annoncé qu’elle prévoyait se départir de son intérêt de 50 % dans le projet de GNL à Kitimat, en Colombie-Britannique, dans le cadre des efforts d’optimisation du portefeuille mondial. Les autres actifs de Chevron au Canada ne sont pas inclus dans cette décision.
L’entreprise Woodside Energy de l’Australie – qui détient également un intérêt de 50 % dans le projet – indique qu’elle continue d’avoir confiance envers le projet et travaillera avec Chevron pour déterminer des moyens mutuellement acceptables de le faire avancer à la sortie de Chevron. Woodside continue de travailler avec les intervenants pour améliorer la compétitivité des coûts du projet. Chevron demeurera un opérateur du projet jusqu’à sa sortie ou le transfert de l’exploitation.
Réponse suggérée :
• Même si le gouvernement du Canada est déçu par l’annonce de Chevron Canada, nous croyons que ce projet offre un fort potentiel.
• Le GNL canadien offre d’énormes possibilités économiques aux Canadiens, et le gouvernement continuera d’appuyer de bons projets de GNL qui créeront des emplois pour les communautés locales, les partenaires autochtones et les Canadiens partout au pays, tout en aidant le monde à passer à un avenir énergétique à faibles émissions de carbone.
• Cela comprend le projet de GNL canadien de 40 milliards de dollars, le plus important investissement du secteur privé dans l’histoire du Canada, qui créera 10 000 emplois au plus fort de la construction.
• Nous continuerons de collaborer avec le gouvernement de la Colombie-Britannique et les promoteurs du projet.
Messages complémentaires
• Nous nous efforçons de faire en sorte que le Canada devienne le producteur de GNL le plus propre au monde, et nous avons déjà mis en place un certain nombre de mesures pour appuyer le GNL, y compris des taxes d’affaires peu élevées, des licences d’exportation sur 40 ans et des mesures incitatives pour amortissement accéléré pour les installations de GNL jusqu’en 2025.
• Nous continuerons de collaborer avec l’industrie, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les communautés autochtones pour assurer la compétitivité à long terme de l’industrie.
• Nous continuerons également, par l’entremise d’Investir au Canada, de travailler avec des partenaires internationaux pour attirer des capitaux pour ce projet et d’autres projets canadiens de GNL.
Si on pose des questions sur la compétitivité et la fuite de capitaux
• Notre gouvernement a mis l’accent sur la création de conditions pour attirer des investissements et créer des emplois, notamment en effectuant ce qui suit :
o Renforcer la capacité des pipelines avec le remplacement de la canalisation 3 et acheminer nos ressources vers de nouveaux marchés d’exportation avec TMX, qui est en cours de construction et qui emploie 7 000 travailleurs.
o Nous avons également contribué à obtenir le plus gros investissement du secteur privé dans l’histoire du Canada – le projet de GNL du Canada de 40 milliards de dollars – et des centaines d’autres grands projets de ressources sont prévus dans l’ensemble du Canada au cours des dix prochaines années.
• Le Canada est en train de bâtir un secteur du GNL stable, compétitif et durable pour devenir un chef de file mondial en matière de rendement environnemental et social et de rendement de gouvernance (ESG), conformément à notre poursuite d’une économie à émissions nettes nulles d’ici 2050.
Contexte :
N/A
Renseignements supplémentaires :
aucun