Note pour la période des questions : Capacité en interprétation virtuelle du Bureau de la traduction

About

Reference number:
PSPC-2021-QP-00062
Date fournie :
16 déc. 2021
Organisation :
Services publics et Approvisionnement Canada
Nom du ministre :
Tassi, Filomena (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Enjeu ou question :

Le Bureau de la traduction continue de travailler avec l’administration de la Chambre des communes et tous ses partenaires pour appuyer la tenue des séances virtuelles du Parlement tout en veillant à la santé et à la sécurité de ses interprètes.

Réponse suggérée :

  • Le Bureau de la traduction s’engage à fournir des services linguistiques de qualité à l’appui du Parlement et des ministères et organismes fédéraux
    • Le Bureau de la traduction collabore étroitement avec l’administration de la Chambre et l’ensemble de ses partenaires pour appuyer les séances virtuelles du Parlement et être prêt à répondre à la demande future
    • Le gouvernement du Canada est soucieux d’assurer la santé et la sécurité des interprètes et, en ce sens, le Bureau de la traduction a mis en place un certain nombre de mesures à cet effet alors que l’interprétation à distance devient de plus en plus courante
    • Des lignes directrices ont été élaborées de façon à réunir les conditions optimales afin que les interprètes puissent fournir un service d’excellente qualité en toute sécurité

Si l’on insiste au sujet de la santé et de la sécurité des interprètes :

  • La santé et la sécurité des interprètes demeurent une grande priorité. Services publics et Approvisionnement Canada continue de suivre la situation au Canada et partout dans le monde afin de prendre des décisions éclairées et de mettre en œuvre les meilleures mesures de sécurité pour les interprètes qui offrent des services d’interprétation à distance
  • Le Bureau de la traduction a fourni à ses interprètes des casques d’écoute dotés de limiteurs de son pour les protéger des chocs acoustiques, a réduit les heures de travail des interprètes travaillant à distance en reconnaissance des efforts supplémentaires qui doivent être déployés pour interpréter des séances virtuelles et a mis en œuvre des mesures de sécurité rigoureuses liées à la COVID‑19

Si l’on insiste au sujet du rapport du Conseil national de recherches du Canada sur la qualité du son:

  • La santé et la sécurité des interprètes sont une priorité pour le gouvernement du Canada, et nous continuerons d’examiner, en collaboration avec l’administration de la Chambre, toutes les façons d’améliorer la qualité du son pour les interprètes
  • Le Bureau de la traduction continue d’appliquer les mesures adoptées au début de la pandémie pour régler les problèmes liés à la qualité du son

Si l’on insiste au sujet de la capacité en interprétation :

  • À l’heure actuelle, nous avons la capacité nécessaire pour continuer à servir le Parlement et le gouvernement du Canada
  • Nous recevons un nombre sans précédent de demandes de services d’interprétation à distance. Avec l’aide de nos clients, nous surveillons de près la situation et nous nous efforçons de prévoir les besoins. Lorsqu’il convient de le faire, nous avons recours à nos ressources contractuelles
  • La demande de services d’interprétation peut fluctuer considérablement. Services publics et Approvisionnement Canada reconnaît les efforts des interprètes pigistes qui continuent de fournir leurs services pour répondre à cette demande variable

Si l’on insiste au sujet des contrats de pige :

  • Services publics et Approvisionnement Canada est déterminé à offrir des services de haute qualité à sa clientèle
  • Services publics et Approvisionnement Canada a travaillé avec les interprètes pour veiller à ce que les mesures de santé et de sécurité appropriées et les conditions de travail modifiées soient intégrées au nouveau contrat à la suite du passage aux réunions virtuelles et, par conséquent, de la hausse de la demande pour des services d’interprétation à distance
  • En réponse à la charge cognitive supplémentaire associée à l’interprétation à distance, Services publics et Approvisionnement Canada a réduit la durée des affectations à un maximum de quatre heures et a augmenté le nombre d’interprètes par affectation, sans réduire leur rémunération
  • Nous nous sommes engagés à mettre en place un processus d’approvisionnement équitable et transparent qui attirera le plus grand nombre d’interprètes pigistes possible pour aider le Bureau de la traduction à remplir son mandat
  • Le Bureau de la traduction continuera de travailler avec les pigistes pour adapter son approche en temps opportun si de nouveaux renseignements deviennent disponibles et selon les besoins futurs du Parlement

Si l’on insiste au sujet de la relève en interprétation :

  • Le Bureau de la traduction travaille en collaboration avec l’Université d’Ottawa ainsi que l’Université York pour former la relève en interprétation
  • Le Bureau de la traduction organise chaque année des examens d’accréditation afin d’augmenter son bassin d’interprètes qualifiés

Contexte :

Depuis le début de la pandémie, le Bureau de la traduction collabore étroitement avec l’administration de la Chambre des communes à rendre possibles les séances virtuelles des comités. Le Bureau de la traduction a modifié son fonctionnement pour répondre aux besoins du Parlement. Les conditions se sont améliorées au fil du temps, et la collaboration se poursuit afin de trouver une solution durable pour réduire le risque d’interruptions des services d’interprétation attribuables à la technologie utilisée par les participants à distance.

Pour que l’interprétation à distance soit offerte avec succès, certains critères doivent être respectés, entre autres :

  • Tous les participants doivent porter un casque d’écoute avec microphone pour assurer la qualité du son
  • Les participants doivent participer par vidéoconférence afin que l’interprète puisse voir leurs expressions faciales et communiquer clairement le ton de leur message
  • Les participants doivent respecter scrupuleusement les règles qui régissent le droit de parole et attendre leur tour pour parler
  • Les interprètes doivent être en mesure de faire des vérifications de la qualité du son avec le technicien et les participants avant le début de chaque réunion
  • Comme toujours, les participants qui prévoient prononcer des allocutions écrites doivent les fournir aux interprètes à l’avance

Ces critères doivent être respectés pour que soient réunies les conditions optimales permettant aux interprètes de fournir un service d’excellente qualité en toute sécurité. Le respect de ces critères n’élimine pas complètement le risque d’interruptions du service d’interprétation attribuables à la technologie utilisée par les personnes qui participent à distance, mais il réduira considérablement ce risque et contribuera à assurer la meilleure interprétation possible.

La santé et la sécurité au Bureau de la traduction

En raison du recours accru à la vidéoconférence, on a constaté une augmentation du nombre d’incidents signalés par les interprètes, ces derniers se plaignant entre autres de maux de tête, de maux d’oreille et de fatigue causés par une piètre qualité du son.

Le Bureau de la traduction a fourni à ses interprètes des casques d’écoute dotés de limiteurs de son pour les protéger des chocs acoustiques et a mis en œuvre une série de mesures de santé et de distanciation physique. En outre, les nouvelles consoles servant à acheminer le son aux interprètes sont conformes aux normes ISO et comprennent des limiteurs de son qui préviennent les chocs acoustiques.

De plus, le Bureau de la traduction exige de ses clients qu’ils respectent les exigences techniques de sorte à protéger non seulement la santé de ses interprètes, mais aussi à fournir des services d’interprétation de qualité. Ces mesures comprennent la présence en tout temps d’un technicien en audiovisuel qualifié, l’obligation d’utiliser des casques d’écoute de bonne qualité avec microphone intégré pour les personnes qui participent à distance, l’accès à une connexion Internet à large bande stable, et la remise des documents pertinents aux interprètes avant la tenue des réunions ou au début des réunions.

L’approche du Bureau de la traduction concorde avec les pratiques exemplaires internationales, y compris les principes, les lignes directrices pour les institutions et les pratiques exemplaires de l’Association internationale des interprètes de conférence. Le Bureau de la traduction est considéré comme un chef de file dans le domaine.

Contrats avec les interprètes pigistes

Depuis le début de la pandémie, le Bureau de la traduction a constaté une augmentation considérable de l’interprétation à distance. Un nouveau contrat ouvert pour l’interprétation a été élaboré en consultation avec la collectivité des interprètes. Le contrat est entré en vigueur le 1er juillet 2021.

Il s’agit de processus d’approvisionnement importants pour le Bureau de la traduction, qui s’appuie sur la collectivité des interprètes pigistes pour offrir ses services.

Études

Le Bureau de la traduction mène actuellement trois études axées sur la technologie, la qualité du son et la santé auditive des interprètes :

  • Le Bureau de la traduction a commandé au Conseil national de recherches du Canada (CNRC) un rapport sur la qualité du son et les niveaux de pression acoustique auxquels les interprètes sont exposés sur la Colline du Parlement, y compris pendant les vidéoconférences, et sur le rendement offert par l’appareil de protection auditive adopté par le Bureau de la traduction (PreservEar). Dans son rapport, le CNRC confirme que les systèmes de protection auditive utilisés pour l’interprétation des débats parlementaires offrent une excellente protection contre les chocs acoustiques. Toutefois, il indique également que la qualité du signal Zoom acheminé à la console d’interprétation est inférieure à la qualité du son reçue par les participants qui sont directement connectés à la session Zoom
  • Le Bureau de la traduction élabore un projet de collaboration avec des chercheurs de l’Université d’Ottawa qui se spécialisent dans la perception du langage dans le bruit, afin de soumettre des interprètes à des tests auditifs de façon progressive, d’élaborer des analyses comparatives et de présenter des recommandations à la suite d’incidents acoustiques
  • Le Bureau de la traduction réalise avec l’Université de Genève en Suisse une étude visant à déterminer si l’interprétation à distance influe sur la charge cognitive et le rendement des interprètes et si oui, dans quelle mesure

Renseignements supplémentaires :

aucun