Note pour la période des questions : État de la vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire

About

Reference number:
PSPC-2022-QP-00013
Date fournie :
3 juin 2022
Organisation :
Services publics et Approvisionnement Canada
Nom du ministre :
Tassi, Filomena (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Enjeu ou question :

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) met en œuvre la vision et le plan à long terme (VPLT), une stratégie de restauration et de modernisation de la Cité parlementaire qui s’échelonne sur plusieurs décennies. La Cité parlementaire comprend les terrains et les édifices sur la Colline du Parlement, ainsi que les trois îlots qui lui font directement face.

SPAC aide également Relations Couronne-Autochtones Canada à établir un lieu national réservé aux Autochtones au sein de la Cité parlementaire. Ce projet comprend le réaménagement de l’ancien immeuble de la CIBC situé au 119, rue Sparks et d’un espace intercalaire situé entre les deux bâtiments

Remarque : Les questions relatives au lieu consacré aux peuples autochtones (100 Wellington) doivent être adressées à la ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord.

Réponse suggérée :

  • En partenariat avec le Parlement, nous restaurons la Cité parlementaire pour les Canadiens des générations futures et pour la rendre plus moderne, plus sécuritaire, plus écologique et plus accessible
    • Nous concentrons nos efforts sur la restauration de l’édifice du Centre et sur la transformation de la Cité parlementaire en un complexe parlementaire intégré par le réaménagement des trois îlots urbains qui font directement face à la Colline du Parlement
    • La Cité parlementaire est composée de certains des édifices patrimoniaux les plus emblématiques du Canada, dont l’édifice du Centre, et nous sommes résolus à les préserver pour le compte des Canadiens, et à les moderniser pour soutenir un parlement du XXIe siècle

Si on insiste sur les coûts et la gouvernance du programme de réhabilitation de l’édifice du Centre :

  • L’édifice du Centre représente le projet de réhabilitation patrimoniale le plus vaste et le plus complexe jamais entrepris au Canada
  • Afin de veiller à ce que ce chef d’œuvre patrimonial puisse servir les Canadiens pendant un autre siècle, il faut le démonter avec soin et le reconstruire pour intégrer des normes modernes, notamment une structure renforcée, une protection parasismique améliorée et de nouveaux systèmes de construction et systèmes numériques
  • L’édifice du Centre restauré deviendra plus accessible et plus sécuritaire par l’ajout d’un centre d’accueil des visiteurs du Parlement. L’édifice du Centre, un des immeubles du gouvernement dont la consommation d’énergie et les émissions de GES sont parmi les plus élevées, sera transformé en une installation neutre en carbone

Si on insiste sur la bâche trompe-l’œil à l’extérieur de l’édifice du Centre :

  • La Cité parlementaire est un élément clé de l’industrie touristique de la capitale nationale, qui attire environ trois millions de visiteurs par année
  • En partenariat avec le Parlement, une bâche en trompe l’œil sera installée par Services publics et Approvisionnement Canada pour reproduire l’image de l’édifice du Centre
  • Cette bâche permettra d’atténuer l’impact visuel des activités de construction et fournira une expérience positive pour les visiteurs, des deux côtés de la rivière des Outaouais
  • L’installation de la bâche en trompe-l’œil a commencé le 1er juin sur la façade nord et elle sera éventuellement installée sur les côtés et l’avant du bâtiment, y compris la tour de la paix, au fur et à mesure que le programme de réhabilitation de la maçonnerie avancera
  • La Chambre des communes, le Sénat et la Bibliothèque du Parlement ont approuvé l’installation de la bâche. La Ville d’Ottawa, la Ville de Gatineau, Tourisme Ottawa, Tourisme Outaouais et la Commission de la capitale nationale ont tous exprimé leur soutien face à cette initiative. La conception de la bâche trompe-l’œil a été coordonnée avec Parcs Canada afin d’accueillir le spectacle Son et Lumière

Si on insiste sur les incidences des grèves de l’industrie de la construction:

  • Les récentes grèves dans le secteur de la construction ont eu des répercussions importantes sur les projets de construction partout dans la province de l’Ontario, y compris sur la réhabilitation de l’édifice du Centre
  • Dans l’ensemble, les grèves ont interrompu presque toutes les activités de construction sur le site de construction de l’édifice du Centre pendant trois semaines
  • Les grèves étant terminées, les répercussions sur le calendrier et les coûts sont actuellement à l’étude. Les effets sur le coût dépendront en grande partie des augmentations des taux de rémunération de la main-d’œuvre.

Si on insiste sur le réaménagement de l’îlot 2 :

  • Le réaménagement de l’îlot 2 apportera une nouvelle vitalité à la Cité parlementaire du Canada et transformera un ensemble de bâtiments désuets du point de vue fonctionnel en un complexe novateur répondant aux besoins d’un parlement du XXIe siècle
  • En partenariat avec le Parlement, Services publics et Approvisionnement Canada a mené à bien un concours international de conception architecturale pour le réaménagement de l’îlot 2, l’îlot urbain situé directement en face de l’édifice du Centre
  • Le concept gagnant de l’équipe Zeidler/Chipperfield, sélectionné par un jury indépendant, respecte les éléments patrimoniaux des bâtiments tout en offrant au Parlement des logements modernes, durables et accessibles

Si on insiste sur la conception, le coût et le réaménagement de l’îlot 2 :

  • Même si une valeur de construction globale avait été fournie aux soumissionnaires pour assurer des règles de jeu équitables parmi les concurrents, une estimation des coûts du projet n’a pas encore été établie
  • Nous en sommes à l’étape finale des négociations concernant le contrat de conception et définissons des exigences fonctionnelles précises avec le Parlement afin de préparer un budget de base pour le projet. Ce budget devrait être prêt vers la fin de 2022, et la construction devrait commencer au début de 2024
  • L’estimation des coûts de construction fournie aux soumissionnaires dans la demande de propositions représente seulement une portion de l’estimation des coûts du projet. L’estimation complète des coûts du projet aura pour base une estimation des coûts de construction fondée sur une portée détaillée, qui comprendra les exigences définitives du Parlement et d’autres éléments de coût importants, comme le coût du contrat de conception et tous les autres honoraires professionnels, les réserves pour imprévus liés à la conception et à la construction, la technologie de l’information et le mobilier, l’indexation et les risques

Si l’on insiste sur la sculpture en hommage à Terry Fox :

  • Dans le cadre du réaménagement de l’Îlot 2, la sculpture en hommage à Terry Fox devra être relocalisée
  • En prévision du réaménagement, Services publics et Approvisionnement Canada travaille en étroite collaboration avec Ia famille Fox, la Commission de la capitale nationale et la Ville d’Ottawa pour trouver un endroit approprié et digne pour la sculpture qui permettra de continuer à honorer ce héros national

Si on insiste sur le 100, rue Wellington :

  • Services publics et Approvisionnement Canada continue d’aider Relations Couronne-Autochtones, la Nation algonquine et les organisations autochtones nationales à aménager un lieu national pour les peuples autochtones dans la Cité parlementaire
  • Services publics et Approvisionnement Canada continuera à veiller à ce que la conception et la construction de l’îlot en entier mettent à l’honneur et respectent l’importance de l’Espace des peuples autochtones, qui se trouve au centre de la Cité parlementaire du Canada

Si on insiste sur la rue Wellington, dans le cadre de la Cité parlementaire :

  • La Cité parlementaire est un environnement complexe regroupant de nombreux acteurs qui assument des responsabilités qui se chevauchent. Nous pensons ici au Parlement, à Services publics et Approvisionnement Canada et à plusieurs autres ministères et organismes fédéraux, à la Ville d’Ottawa et aux organismes de sécurité. Cette situation entraîne des problèmes relatifs à la propriété, à la sécurité et à la gouvernance
  • La Cité parlementaire a changé et continue d’évoluer. Au cours des 10 prochaines années, près de 50 pour cent des bureaux parlementaires passeront de l’autre côté de la rue Wellington qui ne sera plus une limite de la Cité et passera en plein cœur de celle-ci
  • La collaboration entre tous les intervenants est essentielle pour élaborer un plan qui permettra d’améliorer la sécurité de la Cité parlementaire et d’assurer son ouverture et son accessibilité aux Canadiens
  • La collaboration en vue de créer une Cité plus sûre et plus sécuritaire est aussi une occasion de résoudre des problèmes de gouvernance à plus grande échelle

Si on insiste sur la consultation parlementaire, gouvernance et décisions importantes:

  • Services publics et Approvisionnement Canada travaille en étroite collaboration avec le Parlement afin de planifier et d’exécuter la vision et le plan à long terme
  • Dans le cadre de ce processus de collaboration, chaque chambre du Parlement définit les exigences et les priorités du projet à l’appui de ses activités parlementaires
  • Mon mandat consiste à travailler avec chaque chambre du Parlement pour veiller à ce que les exigences parlementaires soient satisfaites d’une manière qui préserve notre patrimoine et assure l’optimisation des ressources
  • Services publics et Approvisionnement Canada continue de travailler en collaboration avec les partenaires afin de répondre à ses besoins d’une manière économique et dans le respect de nos immeubles patrimoniaux

Si on insiste sur la participation des Autochtones au projet concernant la Cité parlementaire :

  • Services publics et Approvisionnement Canada travaille en collaboration avec la Nation algonquine, des organisations dirigées par des Autochtones et d’autres collectivités pour veiller à ce que les peuples autochtones participent à la reconstruction de la Cité parlementaire du Canada
  • Cette collaboration comprend des possibilités de perfectionnement des compétences, des possibilités d’apprentissage et des possibilités économiques, ainsi qu’une école de fouilles archéologiques pour former les membres de la collectivité à la préservation et à la gestion des découvertes archéologiques et des accords avec les entreprises et les intervenants autochtones visant à consacrer 5 % des marchés publics aux entreprises autochtones
  • Services publics et Approvisionnement Canada travaille également avec les intervenants en vue de l’intégration d’éléments autochtones dans le processus de conception et du transfert d’artéfacts autochtones dans la Cité parlementaire

Contexte :

La vision et le plan à long terme (VPLT) ont été initialement approuvés en 2001 puis modifiés en 2006 en vue de la réhabilitation et de la modernisation de la Cité parlementaire du Canada. Ce programme soutient l’engagement prévu au mandat de faire avancer les travaux de réhabilitation et de redonner vie aux places et aux immeubles d’importance nationale. Tous les grands projets continuent de respecter le calendrier et le budget.

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a investi environ 4,2 milliards de dollars dans la Cité parlementaire jusqu’à présent. Ces investissements ont créé plus de 60 000 emplois dans l’économie locale et nationale, notamment dans les secteurs du génie, de l’architecture, de la construction, de la fabrication et des métiers spécialisés.

En 2017, la VPLT est passée d’une stratégie axée sur des immeubles pris isolément à une approche axée sur un complexe. Cette approche approuvée par tous les partenaires parlementaires tient compte d’éléments importants et interreliés, tels que la sécurité, l’expérience du visiteur, la conception urbaine et le paysage, la manipulation de matériel, les déplacements de personnes et de véhicules, la durabilité environnementale et l’accessibilité. La VPLT est pour la deuxième fois en cours de modification afin de transformer la Cité en un complexe intégré qui va au-delà de la Colline du Parlement.

Ayant comme objectif d’attribuer 5 % des marchés à des entreprises autochtones, SPAC a établi des accords avec des organisations, notamment l’Association nationale des sociétés autochtones de financement, le Conseil canadien pour le commerce autochtone, le Conseil pour l’avancement des agents de développement autochtones (CAADA), l’Aboriginal Apprenticeship Board of Ontario (AABO) et le Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg (CTNAA) afin d’aider à atteindre cet objectif en ce qui concerne la Cité parlementaire.

L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada restaurés, ainsi que le nouveau Centre d’accueil des visiteurs (phase 1), ont été transférés au Parlement à l’automne 2018. Ces projets ont fait suite à l’achèvement de 21 projets importants depuis celui de la Bibliothèque du Parlement en 2006, y compris l’édifice du 180, rue Wellington (2016) et l’édifice Sir‑John‑A.‑Macdonald (2015).

Les efforts visent désormais la restauration et la modernisation de l’édifice du Centre et la transformation de la Cité en un complexe parlementaire intégré qui répond aux besoins à long terme du Parlement, notamment en ce qui concerne la manutention de matériel, la circulation des personnes et des biens, l’accessibilité, la durabilité et la sécurité.

Rue Wellington

La Cité parlementaire, y compris la rue Wellington et ses environs (p. ex. la rue Sparks), représente un environnement complexe impliquant de nombreux intervenants dont les responsabilités sont variées et se chevauchent.

Les manifestations illégales survenues récemment à Ottawa ont fait ressortir trois problèmes importants qui perdurent depuis longtemps et qui sont liés au nombre élevé d’acteurs concernés et aux obstacles juridictionnels concernant 1) la propriété et le contrôle; 2) la sécurité; et 3) la gouvernance.

Même si ces problèmes et risques ont longtemps été au centre de la gestion de la VPLT pour la Cité parlementaire, les manifestations illégales ont permis de démontrer sans équivoque les risques élevés associés au fait que de multiples entités gèrent un espace qui joue en rôle central dans les activités des institutions démocratiques du Canada.

Le rôle futur de la rue Wellington est une considération essentielle pour d’autres raisons également. Les efforts de restauration et de modernisation de la Cité parlementaire et de la Cité judiciaire ont pour effet de réorienter les activités vers le côté sud de la rue Wellington. Au cours de la prochaine décennie, environ 50 pour cent des parlementaires seront installés du côté sud de la rue Wellington. De plus, la Société de transport de l’Outaouais planifie aussi d’utiliser la rue Wellington pour son projet de tramway public.

La priorité immédiate pour assurer une responsabilité claire au sein de la Cité est d’éliminer les obstacles juridictionnels qui empêchent de fournir une réponse claire et coordonnée aux problèmes de sécurité nouveaux et continus. À ce stade, un consensus émerge parmi les intervenants concernant des problèmes de base et certaines voies à suivre pour l’avenir. Cependant, sans une coordination entre les nombreux acteurs, il existe un risque important que cette harmonie ne serve pas à formuler des recommandations générales qui visent une action claire.

Projet de réhabilitation de l’édifice du Centre

SPAC est en train de restaurer et de moderniser l’édifice du Centre et de transformer l’ensemble de la Cité parlementaire pour la rendre plus sécuritaire, plus écologique et plus accessible aux Canadiens. L’édifice du Centre représente le projet de réhabilitation patrimoniale le plus important et le plus complexe jamais entrepris dans toute l’histoire du Canada. Pour restaurer ce chef-d’œuvre du patrimoine, il faut le démonter soigneusement, le soumettre à un vaste programme d’élimination et le reconstruire complètement en intégrant les normes modernes, ce qui comprend notamment une structure renforcée, l’amélioration des mesures de protection parasismiques et de nouveaux systèmes de base, y compris des systèmes mécaniques, électriques et de sécurité ainsi qu’une infrastructure numérique moderne. La construction d’un nouveau Centre d’accueil du Parlement, qui servira de porte d’entrée sécurisée et accessible au Parlement et permettra à celui-ci d’accueillir davantage de Canadiens et d’offrir des services améliorés aux visiteurs, est également un élément clé du projet. Le coût du projet est estimé entre 4,5 et 5 milliards de dollars, l’achèvement substantiel de la construction étant prévu pour 2030-2031 et la réouverture de l’édifice, pour 2032. Le coût du projet est estimé entre 4,5 à 5 milliards de dollars, et la majeure partie de la construction devrait être terminée d’ici 2030 ou 2031. La réouverture de l’édifice est prévue pour 2032.

Arrêts des travaux

Les manifestations des convois de camions de 2022 ont interrompu les travaux sur les sites de l’édifice du Centre et du Centre d’accueil des visiteurs du Parlement du 28 janvier au 21 février. Les coûts associés à ce retard sont estimés à trois millions de dollars ($ 190 000 pour seize jours) et ont été absorbés par l’enveloppe pour les risques.

Pendant trois semaines en mai 2022, plusieurs syndicats du secteur de la construction ont déclenché des grèves, notamment ceux représentant les opérateurs de grues, d’équipement et de chariots élévateurs, la main-d’œuvre dans le domaine de la démolition et les charpentiers. Ces grèves ont eu des répercussions importantes sur les projets de construction dans toute la province de l’Ontario, y compris sur la réhabilitation de l’édifice du Centre. Elles ont eu pour effet d’interrompre toutes les activités majeures de construction sur le site, à l’exception de la réhabilitation de la maçonnerie de l’édifice du Centre, dont les travaux se poursuivent, mais à un rythme beaucoup plus lent. Les répercussions sur le calendrier et les coûts sont actuellement à l’étude maintenant que les grèves sont terminées, et dépendront en grande partie de l’augmentation des taux de rémunération.

Situation globale

Les travaux avancent bien, parallèlement à l’enlèvement minutieux ou à la protection in situ de plus de 20 000 biens patrimoniaux. Les travaux de démolition sélective à l’intérieur et l’enlèvement des matières dangereuses sont avancés d’environ 70 %, ce qui comprend l’enlèvement d’environ 16 millions de livres de matériaux contenant de l’amiante jusqu’à maintenant. Les travaux d’excavation pour le nouveau Centre d’accueil du Parlement progressent bien également et sont terminés à environ 65 %, et plus de 27 000 chargements de camion de roche ont été retirés du site.

Les activités de construction se concentrent maintenant sur les travaux d’excavation pour le nouveau Centre d’accueil du Parlement, les travaux de démolition à l’intérieur, l’élimination des matières dangereuses et la remise en état de la maçonnerie.

L’une des composantes essentielles du projet de l’édifice du Centre est la restauration de la maçonnerie du bâtiment, qui comprend près de 400 000 pierres. La remise en état de la maçonnerie sur la façade nord de l’édifice du Centre a débuté, et est maintenant terminée à environ 25 %, ce qui représente environ 5 % de l’ensemble des travaux de maçonnerie. La remise en état de la maçonnerie comprend la réparation et le rejointoiement de l’édifice complet, dont la tour de la Paix. Ces travaux comprendront l’enlèvement d’environ 35 % des pierres pour effectuer des réparations et, dans certains cas, le remplacement des pierres endommagées. Une bâche est nécessaire pour créer un milieu à l’abri des intempéries et sécuritaire en vue de ces travaux importants. Cette bâche sera en place pendant plusieurs années pour la durée du programme de remise en état de la maçonnerie.

Trompe-l’œil

Une bâche est nécessaire pour créer un milieu à l’abri des intempéries et sécuritaire en vue de ces travaux importants. Cette bâche sera en place pendant plusieurs années pour la durée du programme de remise en état de la maçonnerie.

Le coût d’une bâche standard sur toutes les façades de l’immeuble est d’environ 1,5 million de dollars. Les coûts supplémentaires associés au trompe-l’œil sont d’environ 2,4 millions de dollars. Cette bâche permettra d’atténuer l’impact visuel des activités de construction et fournira une expérience positive pour les visiteurs. L’image de l’horloge de la tour de la Paix sur le trompe-l’œil sera réglée à 11 h 45, heure à laquelle a débuté l’inauguration de la tour de la Paix et de son carillon en 1927.

Il n’est pas prévu d’installer une bâche trompe-l’œil sur d’autres bâtiments dans la Cité parlementaire pour le moment.

Création d’emplois

Tout au long de sa durée, il est prévu que le projet de réhabilitation de l’édifice du Centre crée 70 000 emplois supplémentaires dans les secteurs du génie, de la construction, de l’architecture et du design intérieur, de la maçonnerie et de la réhabilitation, ce qui générera des avantages économiques pour les Canadiens. En outre, SPAC vise également à ce que 90 % des travaux réalisés soient confiés à des petites et moyennes entreprises partout au Canada, et que 5 % des travaux soient effectués par des entreprises autochtones. Plus de 500 entreprises à l’échelle Canada travaillent déjà sur le projet de réhabilitation de l’édifice du Centre, et 50 stages initiaux ont été créés à ce jour dans 10 universités et collèges canadiens. Au plus fort du projet, plus de 1 500 ouvriers en construction seront présents quotidiennement sur le chantier et travailleront avec fierté à la revitalisation de l’édifice du Parlement du Canada. À l’heure actuelle, environ 400 travailleurs sont sur place chaque jour.

Réaménagement de l’îlot 2

La réhabilitation et la modernisation de l’îlot 2 – soit l’îlot urbain délimité par les rues Metcalfe, Wellington, O’Connor et Sparks – transformeront un ensemble d’édifices patrimoniaux désuets en un établissement accessible, durable et moderne pour le Parlement. Ce projet est un élément essentiel de la réorientation vers un complexe intégré, dans le cadre duquel de nombreux objectifs sont poursuivis en même temps. Le réaménagement de cet îlot fournira un avantage important au Parlement du Canada et à notre capitale; il soutiendra le regroupement du Parlement en un complexe moderne; et en fin de compte, il permettra de vider les principaux édifices, comme l’édifice de l’Est et l’édifice de la Confédération afin de procéder à leur restauration.

Ces travaux comportent aussi la création de deux nouveaux ouvrages intercalaires de chaque côté de l’Espace des peuples autochtones (l’ancienne ambassade des États‑Unis) et comprendront le réaménagement des bâtiments adjacents, ce qui créera des ensembles interreliés flexibles, tout cela en préservant le caractère patrimonial de l’îlot. Au cours des prochaines années, SPAC travaillera avec le Sénat et la Chambre des communes pour achever la séquence pour la prochaine tranche de la VPLT.

Concours de conception

Le concours de conception architecturale pour l’îlot 2 a été officiellement lancé par SPAC en mai 2021. SPAC a préqualifié 12 entreprises et les a invitées à participer au concours. Le 24 septembre 2021, un jury indépendant a évalué les concepts de 11 entreprises préqualifiées (l’une d’entre elles a retiré sa candidature) et a présélectionné 6 concurrents au début du mois d’octobre 2021, qui sont ensuite passés à l’étape 2 du concours. Ces 6 concurrents ont présenté leurs projets de conception au jury et au public canadien lors d’une présentation publique qui a eu lieu le 11 avril 2022. Le jury a ensuite délibéré du 20 au 22 avril 2022 et a fait part de ses recommandations à SPAC.

Le 16 mai, le ministre a annoncé les trois finalistes et le projet de conception retenu :

  1. Lauréat du concours et conception gagnante : Zeidler Architecture inc. (Toronto, Canada) en association avec David Chipperfield Architects (Londres, Royaume-Uni)
  2. Candidat classé deuxième : NEUF Architects (Ottawa, Canada), en coentreprise avec Renzo Piano Building Workshop (Paris, France)
  3. Candidat classé troisième : Watson MacEwen Teramura Architects (Ottawa, Canada), en coentreprise avec Behnisch Architekten (Boston, États-Unis)

Les négociations sont en cours avec le gagnant du concours face à un contrat de services d’architecture et de génie. Une estimation des coûts sera établie après ces négociations, et lorsque la portée entière du projet sera déterminée en partenariat avec le Parlement (cible : automne 2022).

Édifice Victoria

L’édifice Victoria n’avait pas été inclus initialement dans le programme de l’îlot 2 parce qu’il n’y avait pas de locaux transitoires disponibles dans le secteur. Grâce aux travaux de planification continus, des locaux transitoires supplémentaires pour les locataires de l’édifice Victoria ont été trouvés au 40, rue Elgin, ce qui a permis à SPAC de devancer la remise en état de l’édifice Victoria dans le cadre des travaux portant sur l’îlot 2. Le 40, rue Elgin accueille déjà les bureaux de sénateurs.

L’avancement des travaux à l’édifice Victoria a permis de faire des économies importantes sur les coûts – environ 65 millions de dollars d’économies en coûts comparativement aux coûts de l’option de base et environ 200 millions de dollars d’économies en coûts comparativement à l’avancement du calendrier du projet de l’édifice de l’Est au lieu de l’édifice Victoria. SPAC a acquis les locaux supplémentaires au 40, rue Elgin en prenant en charge un bail de la CCN pour ceux‑ci, au coût de 137 M$ pour une période de 20 ans. Dans son état final, le 40, rue Elgin accueillera 63 bureaux de sénateurs et les services de soutien connexes ainsi que 87 places de stationnement.

Espace pour les peuples autochtones au 100, rue Wellington

Dans le cadre de l’engagement pris par le gouvernement du Canada à renouveler les relations avec les peuples autochtones et à faire progresser la réconciliation, le premier ministre a annoncé en 2017 que l’édifice du 100, rue Wellington (l’ancienne ambassade des États-Unis) serait transformé en un lieu national pour les peuples autochtones. Ce projet comprend également le réaménagement de l’ancien immeuble de la Banque canadienne impériale de Commerce (CIBC) situé au 119, rue Sparks et d’un espace situé entre les deux immeubles. L’édifice du 100, rue Wellington et l’édifice du 119, rue Sparks sont des édifices patrimoniaux désignés par le gouvernement fédéral.

Le 100, rue Wellington et le 119, rue Sparks sont tous les deux situés dans l’îlot 2, l’îlot urbain faisant face à la Colline du Parlement délimité par les rues Wellington au nord et Sparks au sud, et par les rues Metcalfe à l’est et O’Connor à l’ouest.

Relations Couronne-Autochtones Canada a collaboré avec des partenaires autochtones afin d’établir une stratégie en trois étapes pour l’exploitation de l’espace :

  1. Élaboration et mise en place d’un concept d’utilisation à court terme;
  2. Utilisation à court terme pendant que des travaux se déroulent de concert avec des groupes autochtones en vue de définir la structure de gouvernance et d’établir une vision pour l’utilisation à long terme;
  3. Élaboration et mise en place d’un concept d’utilisation à long terme (conception, construction et exploitation)

Jusqu’à maintenant, le projet n’a pas avancé comme prévu en raison de l’absence de consensus sur l’utilisation à court terme des lieux. SPAC continue d’aider Relations Couronne-Autochtones, la Nation algonquine et les organisations autochtones nationales à aménager ce lieu national pour les peuples autochtones dans la Cité parlementaire.

Pour le moment, l’Espace des peuples autochtones ne fait pas partie du projet de réaménagement de l’îlot 2, mais il sera possible de l’intégrer si c’est ce que souhaitent les partenaires autochtones.

Favoriser l’accessibilité et la durabilité

SPAC est résolu à faire de la Cité parlementaire un modèle d’excellence en matière d’accessibilité universelle. Elle permettra d’atteindre et, dans certains cas, de dépasser les normes d’accessibilité. L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada comprennent un accès libre et des caractéristiques d’accessibilité améliorés dans les Chambres, les galeries publiques, les bureaux, les lieux de rassemblement, les toilettes et les corridors.

La VPLT contribue à réduire l’empreinte carbone du gouvernement. Depuis 2005, SPAC a réduit de 66 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’intérieur de la Cité parlementaire et devrait les réduire de 80 % d’ici 2030, tout en détournant plus de 95 % des matériaux de démolition des sites d’enfouissement.

Renseignements supplémentaires :

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