Note pour la période des questions : Soutien à l’emploi et aux compétences de la jeunesse canadienne
About
- Numéro de référence :
- WAGE-2024-QP-007
- Date fournie :
- 19 juin 2024
- Organisation :
- Femmes et Égalité des genres Canada
- Nom du ministre :
- Ien, Marci (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre des femmes et de l’égalité des genres et de la jeunesse
Enjeu ou question :
Comment le gouvernement du Canada aide-t-il les jeunes à obtenir les compétences et l’expérience nécessaires pour intégrer avec succès le marché du travail?
Réponse suggérée :
•Un grand nombre de jeunes ont des problèmes de capacité financière. Environ 30 % des 15 à 24 ans déclarent avoir du mal à joindre les deux bouts.
•De bons emplois ouvrent un monde de possibilités pour un avenir meilleur. Le gouvernement prend des mesures à cet égard.
•En 2023 2024 et 2024 2025, le gouvernement créera plus de 130 000 possibilités d’emploi par an dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, d’Emplois d’été Canada et du Programme de stages pratiques pour étudiants.
•Le budget de 2024 prévoit un financement supplémentaire de 558,8 millions de dollars en 2025 2026 pour ces programmes.
•Avec cette annonce, le gouvernement continuera d’aider 130 000 jeunes et étudiantes et étudiants l’année prochaine à acquérir des compétences et à lancer leur carrière.
Contexte :
•Dans le cadre de son mandat, le gouvernement s’est engagé à continuer d’élargir les initiatives et les programmes axés sur les compétences et l’emploi qui sont destinés aux jeunes du Canada. Les principaux leviers utilisés pour honorer cet engagement sont la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ), qui comprend le Programme de la SECJ et Emplois d’été Canada, ainsi que le Programme de stages pratiques pour étudiants.
•Les jeunes ont accusé les plus grandes pertes d’emploi pendant la pandémie. Le taux de chômage global des 15 à 24 ans a atteint un sommet de 30 % en mai 2020.
•En réponse, le gouvernement a réalisé des investissements historiques dans la SECJ afin d’aider les jeunes, en particulier celles et ceux qui font face à des obstacles, à trouver de bons emplois et à les conserver.
•Depuis, la situation de l’emploi s’est améliorée, et le marché du travail postpandémique du Canada affiche des perspectives positives pour les jeunes, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Cependant, les tendances récentes du marché du travail révèlent une hausse du taux de chômage chez les jeunes et une baisse de l’emploi :
o En mars 2024, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans s’élevait à 12,6 %, soit une augmentation de 3,1 points de pourcentage par rapport à un taux bas récent de 9,5 % observé en mars 2023. Par comparaison, le taux de chômage des plus de 25 ans était de 5,0 % en mars 2024;
o En mars 2024, le taux de chômage des jeunes était le plus élevé depuis septembre 2016, à l’exception des années 2020 et 2021, pendant la pandémie.
•De nombreux jeunes continuent d’avoir besoin d’un soutien, notamment celles et ceux de groupes sous-représentés (comme les jeunes en situation de handicap, les jeunes Autochtones, les jeunes de race noire et d’autres groupes de jeunes racisés, etc.). Par exemple :
o En mars 2024, le taux de chômage des jeunes de race noire ayant entre 15 et 24 ans était de 21,2 %.
o En mars 2024, le taux de chômage des jeunes membres des minorités visibles ayant entre 15 et 24 ans était de 14,5 %.
o En mars 2024, le taux de chômage des jeunes Autochtones ayant entre 15 et 24 ans était de 16,8 %.
•Les jeunes sont aussi confrontés à des défis socioéconomiques. Selon des rapports de Statistique Canada, environ 30 % des 15 à 24 ans ont déclaré avoir du mal à joindre les deux bouts et ils consacrent une plus grande part de leur revenu à leur logement que les membres des groupes plus âgés. Il ressort également de ces rapports que le niveau de satisfaction et d’optimisme face à l’avenir de la jeunesse canadienne est moins élevé.
Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ)
•La SECJ est une initiative horizontale mise en œuvre en partenariat avec 12 ministères, organismes et sociétés d’État. Elle aide les jeunes entre 15 à 30 ans à acquérir l’expérience de travail et à perfectionner les compétences nécessaires pour réussir leur transition vers le marché du travail. Grâce au Programme de la SECJ, le gouvernement comble des lacunes dans plusieurs secteurs clés de l’économie et aide des jeunes de divers horizons à atteindre leurs objectifs en matière d’emploi.
•Le Programme de la SECJ d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) fournit un financement à des organismes pour offrir une gamme d’activités afin d’aider des jeunes à surmonter les obstacles à l’emploi. Il met l’accent sur les jeunes ayant moins accès à des possibilités d’emploi (p. ex., les jeunes ni en emploi, ni aux études, ni en formation [NEET], les jeunes sous-représentés et les jeunes défavorisés).
•Emplois d’été Canada (EEC) est uniquement offert par EDSC. Le programme aide les employeuses et employeurs à créer des emplois d’été de qualité pour les jeunes dans les secteurs à but non lucratif, public et privé. Il met notamment l’accent sur les petites entreprises comptant au plus 50 employés à temps plein. Emplois d’été Canada fournit aux jeunes des possibilités d’améliorer et de perfectionner leurs compétences; pour certaines et certains jeunes, il s’agit d’une première expérience de travail qui oriente leurs études, leur formation et leurs choix de carrière futurs. Le programme répond aux priorités nationales et locales, ainsi qu’aux besoins du marché du travail.
•Pour donner suite à l’engagement du mandat de créer un volet pour les jeunes en situation de handicap dans le cadre de la SECJ, des consultations de parties prenantes ont été menées à l’automne 2022. La ministre des Femmes et de l’Égalité des genres (FEGC) et de la Jeunesse et sa secrétaire parlementaire ont rencontré des jeunes en situation de handicap, des prestataires de services aux jeunes et des employeuses et employeurs.
•Leurs conseils ont été intégrés dans le récent appel de propositions du Programme de la SECJ d’EDSC, lancé à l’automne 2023, qui comprenait un volet dédié aux projets destinés aux jeunes en situation de handicap.
•Les investissements gouvernementaux produisent des résultats pour les jeunes. Par exemple, une évaluation réalisée en milieu de cycle a révélé qu’entre avril 2020 et décembre 2022, 81 % des personnes ayant participé au Programme de la SECJ d’EDSC étaient retournées à l’école ou avaient un emploi après y avoir pris part.
•En 2022-2023, le Programme de la SECJ a permis d’offrir plus de 26 000 possibilités d’emplois et EEC a soutenu plus de 115 000 emplois.
•En 2023-2024 et 2024-2025, le Programme de la SECJ créera 40 000 possibilités d’emplois et EEC soutiendra 140 000 stages d’été.
•Le budget de 2024 propose un financement supplémentaire de 351,2 millions de dollars pour la SECJ afin d’aider à créer plus de 90 000 stages pour les jeunes et de favoriser les possibilités pour 2025 2026. Ces investissements comprennent :
o 150,7 millions en 2025 2026 pour le Programme de la Stratégie pour l’emploi et les compétences jeunesse afin d’offrir aux jeunes des stages d’été et des aides à l’emploi;
o 200,5 millions en 2025 2026, pour Emplois d’été Canada afin d’offrir des possibilités d’emplois d’été bien rémunérés, y compris dans des secteurs connaissant de graves pénuries de main d’œuvre, comme celui de la construction de logements.
•Ce financement est conforme aux niveaux annoncés dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022 et permettra au Programme de la SECJ et à EEC de maintenir des objectifs conformes à ceux des années passées. Le Programme de la SECJ devrait appuyer plus de 20 000 possibilités d’emploi par an en 2025 2026 et EEC devrait soutenir 70 000 jeunes en 2025.
Appel de propositions du Programme de la SECJ d’EDSC
•L’appel de propositions du Programme de la SECJ de 2023 d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) octroiera plus de 300 millions de dollars sur quatre ans aux organismes admissibles pour aider à améliorer les résultats sur le marché du travail de 20 000 jeunes faisant face à des obstacles à l’emploi. L’appel de propositions de 2023 comprend un nouveau volet destiné à répondre aux obstacles uniques à l’emploi rencontrés par les jeunes en situation de handicap, avec l’objectif d’appuyer jusqu’à 20 % de projets dans le cadre de ce volet.
•Les demandes de financement sont en cours d’évaluation et une fois les décisions de financement prises, tous les organismes en seront avisés dans les plus brefs délais.
Programme de stages pratiques pour étudiants
Investissement
•Le budget de 2024 propose 207,6 millions de dollars en 2025 2026 pour le Programme de stages pratiques pour étudiants (PSPE) afin de créer davantage de possibilités d’apprentissage intégré au travail pour les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire.
•Le budget de 2023 a investi 197,7 millions de dollars en 2024-2025 dans le PSPE pour continuer de créer des possibilités d’apprentissage intégré au travail de qualité pour les étudiantes et étudiants grâce à des partenariats entre employeuses et employeurs et des établissements d’enseignement postsecondaire.
•Le Programme soutiendra la création d’environ 40 000 possibilités d’apprentissage intégré au travail par an jusqu’en 2025 2026 pour les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire dans divers secteurs en demande.
•Ces mesures aideront les étudiantes et étudiants à acquérir les compétences, la formation et l’expérience de travail concrète nécessaires pour réussir leur transition vers le marché du travail.
Résultats
•Lancé en 2017-2018 en tant que projet pilote à petite échelle, le PSPE, qui offrait 10 000 possibilités d’apprentissage intégré au travail sur quatre ans, est passé à plus de 50 000 en 2022-2023.
•Entre 2017-2018 et 2022-2023, le Programme a soutenu plus de 190 000 possibilités d’apprentissage intégré au travail offertes aux étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire dans l’ensemble des provinces et des territoires ainsi que dans tous les secteurs de l’économie canadienne. Au total, il y a eu 138 073 stages pratiques et 64 431 possibilités d’apprentissage intégré au travail novatrices.
Contexte
•Le PSPE appuie les partenariats entre l’industrie et les établissements d’enseignement postsecondaire afin de créer des possibilités d’apprentissage intégré au travail de qualité pour les étudiantes et étudiants dans toutes les disciplines.
•Le PSPE aide les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire à acquérir des compétences pour être aptes au travail, aide les employeuses et employeurs à recruter et à perfectionner des talents et les établissements d’enseignement postsecondaire à s’adapter aux besoins changeants du marché du travail.
•Pour des milliers de collèges, d’universités, d’écoles polytechniques et de cégeps canadiens, les programmes d’apprentissage intégré au travail aident à allier apprentissage scolaire et expérience pratique de travail. Ces stages pratiques peuvent comprendre des programmes d’alternance travail-études, des stages ou des programmes de mentorat ainsi que d’autres expériences non traditionnelles, comme des hackathons, des camps de formation intensifs et des microstages.
•Le Programme incite les employeuses et employeurs, par le biais d’une subvention salariale améliorée, à offrir des stages aux étudiantes et étudiants qui, de tout temps, n’ont pas accès à des possibilités d’apprentissage intégré au travail ou rencontrent des obstacles pour y participer. Dans le cadre du PSPE, les groupes sous représentés s’entendent des femmes dans les domaines des sciences, des technologies, du génie et des mathématiques, des Autochtones, des personnes en situation de handicap, des personnes nouvellement arrivées et des minorités visibles.
•Les groupes sous représentés peuvent faire face à des obstacles croisés sur le marché du travail et lors de leurs études postsecondaires. Un examen des demandes d’apprentissage intégré au travail en Ontario a révélé un manque de candidatures provenant de divers groupes. Seulement un tiers des personnes s’identifient comme personnes racisées (32,2 %), un quart (25,1 %) comme femmes, 9,3 % comme personnes nouvellement arrivées au Canada, 4,3 % comme personnes en situation de handicap, et une très faible minorité, 0,2 %, s’identifie comme Autochtones (Université métropolitaine de Toronto, 2021).
Renseignements supplémentaires :
aucun