Subventions et contributions gouvernementales
À propos de cette information
En juin 2016, dans le cadre du Plan d’action pour un gouvernement ouvert, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) s’est engagé à accroître la transparence et l’utilité des données sur les subventions et contributions et a par la suite lancé les Lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions, en vigueur le 1er avril 2018.
Les règles et principes qui régissent les subventions et les contributions gouvernementales sont décrits dans la Politique du Conseil du Trésor sur les paiements de transfert. Les paiements de transfert sont des transferts, imputables sur un crédit, d\'argent, de biens, de services ou d\'actifs à des personnes ou à des organisations ou à d\'autres ordres de gouvernement, sans que le gouvernement fédéral reçoive directement des biens ou des services en échange, mais qui peuvent obliger les bénéficiaires à produire un rapport ou d\'autres renseignements après avoir reçu le paiement de transfert. Ces dépenses sont signalées dans les Comptes publics du Canada. Les principaux types de paiements de transfert sont les subventions, les contributions et « autres paiements de transfert ».
Sont inclus dans cette catégorie, mais non assujettis à la divulgation proactive (1), les transferts à d\'autres ordres de gouvernement, par exemple les paiements de péréquation ainsi que les paiements effectués dans le cadre du Transfert canadien en matière de santé et du Transfert canadien en matière de programmes sociaux; (2) les subventions ou les contributions réaffectées ou par ailleurs redistribuées par un bénéficiaire à des tiers; et (3) l\'information qui ne serait normalement pas divulguée en vertu de la Loi sur l\'accès à l\'information de la Loi sur la protection des renseignements personnels ne figure pas sur le site Web.
6 849 305,00 $
12 avr. 2021
organisme à but non lucratif ou organisme de bienfaisance
PASSREL
7428586 P008460001
D’une durée de 5 ans (2020 à 2025), le projet d’appui à la santé sexuelle et reproductive égalitaire (PASSREL) vise ultimement l’amélioration de l’exercice du droit à la santé, particulièrement à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR), de plus de 60 000 adolescentes/femmes de l’arrondissement de Croix-des-Bouquets (CDB). Ce meilleur exercice implique entre autres que les adolescentes/femmes ciblées aient désormais accès à des soins de santé acceptables et d’une qualité satisfaisante. Il signifie également une attitude plus positive des communautés ciblées vis-à-vis d’un plus grand contrôle des adolescentes/femmes sur leur SDSR et vis-à-vis de l’élimination de la violence sexuelle et fondée sur le genre (VSFG).
Le premier axe d’intervention du PASSREL vise l’amélioration de l’imputabilité des institutions haïtiennes dans le domaine de la santé, particulièrement de la SDSR (rés inter 1100). Sous cet axe, PASSREL vise à renforcer les détenteurs d’obligations (les instances gouvernementales) et les détenteurs de responsabilités (les institutions de santé). PASSREL accroîtra les capacités des instances locales, départementales et nationales de manière à mieux soutenir la SDSR des adolescentes/femmes selon une approche respectueuse des droits et de l’environnement, inclusive, participative et transparente (rés imm 1110). Un appui sera alors offert à ces instances pour le suivi et le renforcement des institutions de santé offrant des services en SDSR. Un appui sera aussi apporté pour le renforcement de la structure de coordination de la participation communautaire fondée sur la stratégie nationale du gouvernement. Une fois cette structure en place, PASSREL en appuiera la mise en œuvre, en facilitant la concertation entre tous les acteurs concernés en matière de SDSR, incluant la société civile et les groupes plus vulnérables, ainsi que la responsabilisation de ces acteurs. Ce processus participatif et inclusif mènera à l’élaboration de plans d’actions communautaires communaux. PASSREL vise aussi à améliorer les capacités des institutions de santé à offrir des services en SDSR tenant compte des sexospécificités, respectueux des droits et de l’environnement et répondant aux besoins des adolescentes/femmes et personnes marginalisées (rés imm 1120). L’approche respectueuse des droits sera au cœur de PASSREL. Le projet offrira à cet effet un programme de perfectionnement technique aux administrateurs et aux prestataires de soins d’un maximum de 10 institutions de santé, ainsi qu’un appui matériel pour mettre en œuvre les recommandations. Le projet mettra aussi sur pied un centre d’excellence en SDSR au sein du Centre de santé (CS) de CDB avec des pôles d’expertise novateurs en santé des adolescentes, en cancer du col de l’utérus et en fistules obstétricales. PASSREL appuiera en outre les institutions de santé pour la mise en œuvre de plans de mobilisation communautaire, incluant la mise en place de comités de santé ou comités de femmes utilisatrices (CFU). L’objectif visé est l’appropriation de ces stratégies de mobilisation communautaire par les instances gouvernementales et par les institutions de santé, qui seront outillées pour les appuyer, au-delà même du projet.
Le deuxième axe d’intervention vise à accroître l’efficacité des organisations de la société civile (OSC) et des citoyen.ne.s haïtien.ne.s à faire valoir leur droit à la santé et en particulier leurs droits en matière de SDSR (rés inter1200). PASSREL a pour objectif d’améliorer les connaissances des enjeux et des services en matière de SDSR, particulièrement chez les adolescentes/femmes et d’accroître les capacités de ces détenteurs de droits, mais aussi des garçons/hommes et des OSC à participer aux processus décisionnels. Premièrement, le projet cherchera à accroître les connaissances et compétences des organisations communautaires de base (OCB) et des citoyen.ne.s à articuler leurs besoins et attentes en matière de SDSR et faire valoir leurs droits, l’ÉEG et la réduction des VSFG (rés imm 1210). La réalisation de formations, de matériel et d’activités d’information, éducation et communication (IEC), de campagnes nationales de sensibilisation/plaidoyer et la mise en place de mécanismes communautaires de financement via des mutuelles de solidarité (MUSO) seront les stratégies mises de l’avant. Deuxièmement, le projet renforcera les capacités de deux associations professionnelles (AISFH et SHOG) afin qu’elles combinent leurs efforts pour soutenir plus efficacement la SDSR des adolescentes/femmes, l’ÉEG et les soins respectueux des droits (rés imm 1220). Pour ce faire, PASSREL contribuera à leur renforcement organisationnel, la mise à jour des programmes de formation continue destinés à leurs membres et aux autres prestataires de soin dans le domaine de la SDSR et la réalisation d’activités de visibilité et plaidoyer, notamment en lien avec la prévention et le traitement du cancer du col de l’utérus et des fistules obstétricales. Cette collaboration inter-associations est novatrice et constitue un véhicule remarquable pour faire valoir les droits des adolescentes/femmes auprès des décideurs.