Subventions et des contributions :
Subvention ou bourse octroyée s'appliquant à plus d'un exercice financier (2017-2018 à 2018-2019).
Chaque semaine, l'usine de Lachine produit 20 000 litres d'effluents provenant de boissons non vendues. Ces effluents doivent être traités, car la demande chimique en oxygène (DCO) est de 80 000 mg/l alors que la norme fixée par une station d'épuration de la ville de Montréal est de 800 mg/l [1]. Ainsi, cet effluent ne peut être accepté par une station d'épuration. Cependant, cette problématique devient une opportunité. En effet, ces effluents sont riches en sucres (de 1 à 10%), ils pourraient être utilisés comme matière première pour être transformés en biobutanol par fermentation. En effet, le biobutanol présente plusieurs avantages en tant que molécule plateforme et biocarburant [2, 3]:x000D
- Biocarburant: haute teneur en énergie, compatible avec les moteurs existants et les infrastructures de stockage. Il est non hygroscopique, non corrosif et avec une faible pression de vapeur, peut réduire le seuil des GES à 50%.x000D
- Molécule-Plateforme: intermédiaire important dans l'industrie chimique. C'est sous cet aspect que le projet sera traité car l'industrie chimique recherche à remplacer les intermédiaires d'origine pétrochimique.x000D
Depuis 2012, dans le cadre de sa chaire de recherche industrielle dans les collèges sur les extractibles agroforestiers, le CÉPROCQ a développé une expertise, assez unique, dans la production de bio-butanol à partir de la biomasse forestière, Le but de ce projet est double : i) étudier la faisabilité de la conversion des effluents résiduels de l'usine Coca-Cola de Lachine ; ii0 générer un effluent final beaucoiup moins volumineux et traitable par les stations d'épuration.x000D