Note pour la période des questions : COMMERCE BILATÉRAL AGRICOLE AVEC LA CHINE

About

Numéro de référence :
AAFC-2023-QP-00098
Date fournie :
22 nov. 2023
Organisation :
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nom du ministre :
MacAulay, Lawrence (L’hon.)
Titre du ministre :
Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

Enjeu ou question :

Q1 – Que fait le gouvernement pour aider à diversifier les exportations et à gérer les risques pour les exportateurs canadiens ?

Réponse suggérée :

R1 - Nous nous sommes engagés à diversifier le commerce afin d’assurer aux agriculteurs, aux entreprises et aux exportateurs canadiens l’accès à de nouveaux marchés, tout en poursuivant nos efforts en vue d’accroître nos exportations.

Face à l’incertitude mondiale liée au commerce international, le développement de nos partenariats et de nos relations commerciales dans la région Indo-Pacifique est une priorité absolue pour le gouvernement du Canada.

Dans le cadre de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique, le gouvernement canadien établira son premier Bureau de l’agriculture et de l’agroalimentaire dans la région, qui sera situé dans l’ambassade du Canada aux Philippines, à Manille.

Le Bureau sera constitué d’une équipe régionale mobile qui travaillera en étroite collaboration avec nos ressources déjà sur place dans la région Indo-Pacifique et soutiendra les efforts du Canada pour renforcer nos relations existantes et approfondir notre collaboration dans des domaines d’intérêt mutuel pour la région, tout en recherchant de nouvelles opportunités pour les producteurs, les transformateurs et les exportateurs canadiens.

Contexte :

Commerce bilatéral agricole entre le Canada et la Chine
La Chine est un marché prioritaire pour les exportations canadiennes de produits agricoles, agroalimentaires, de poissons et de fruits de mer et, en dépit des interruptions de l’accès à son marché, elle reste le deuxième marché d’exportation du Canada pour ce secteur, derrière les États-Unis. Les exportations canadiennes de produits agricoles, agroalimentaires, de poissons et de fruits de mer vers la Chine étaient évaluées à 9,4 milliards de dollars en 2021, et sont passées à 9,5 milliards de dollars en 2022.

Toutefois, les augmentations des exportations canadiennes tendent à se concentrer dans des produits de base dont la Chine a actuellement besoin (p. ex., le canola, le blé) et ne sont pas le signe d’une croissance stable du marché ou d’une part de marché soutenue. Par exemple, la part du Canada dans les importations mondiales de produits agricoles, agroalimentaires, et de poissons et de fruits de mer de la Chine (en valeur) a continué à diminuer chaque année depuis 2018 : 5,8 % en 2018 (4e rang), 4,8 % en 2019 (5e rang), 4,2 % en 2020 (6e rang), 4,0 % en 2021 (7e rang), 3,2 % en 2022 (8e rang).

Depuis 2018, les exportations agricoles canadiennes sont de plus en plus touchées par des mesures commerciales arbitraires et des barrières non tarifaires de la part de la Chine (p. ex., mesures sanitaires et phytosanitaires injustifiées, manque de transparence), ce qui menace l’accès au marché chinois pour les exportations canadiennes de produits agricoles, agroalimentaires, de poissons et de fruits de mer et augmente les coûts et l’incertitude pour les exportateurs canadiens. Actuellement, les mesures prises par la Chine à l’encontre du Canada sont les suivantes :

  • Depuis décembre 2021, les exportations de bœuf canadien en Chine sont arrêtées en raison de la suspension des échanges commerciaux liés à l’ESB par la Chine à la suite de la notification par le Canada d’un cas atypique d’ESB. Conformément aux lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), la détection et la notification de ce cas atypique d’ESB n’ont pas eu d’incidences sur le statut de risque négligeable du Canada à l’égard de l’ESB et n’auraient pas dû avoir d’incidences sur les échanges commerciaux. En outre, les normes révisées de l’OMSA sur l’ESB atypique qui ont été adoptées en mai 2023 réaffirment que les cas de détection d’ESB atypique n’ont pas d’incidence sur le statut de risque d’ESB d’un pays ou d’une zone. Bien que le Canada ait fourni tous les renseignements techniques demandés, la Chine n’a toujours pas fourni de calendrier pour le rétablissement de l’accès au marché chinois. Le Canada continue de demander à la Chine de reprendre les échanges sans plus tarder;
  • Depuis février 2022, les exportations canadiennes d’aliments secs pour animaux de compagnie qui contiennent des ingrédients de volaille et qui ont subi un traitement thermique sont suspendues en raison des restrictions commerciales liées à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) imposées par la Chine à la suite de la confirmation de l’existence de l’IAHP au Canada. Les autorités canadiennes ont souligné que les restrictions imposées par la Chine ne sont pas conformes à ses obligations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les orientations internationales et le certificat vétérinaire négocié qui ne précise pas que le Canada doit être reconnu comme indemne d’IAHP. Le Canada continue de demander à la Chine de lever ses restrictions sans plus tarder.

Les autorités chinoises ont montré peu de volonté à s’engager de manière constructive avec les responsables canadiens pour résoudre et faire progresser les enjeux majeurs en matière de commerce agricole qui intéressent le Canada. Dans de nombreux cas, les demandes d’accès au marché et les soumissions de données techniques ou de lettres officielles du Canada restent sans réponse de la part de l’Administration générale des douanes de la République populaire de Chine (Douanes de Chine), l’homologue chinois de l’ACIA. Les Douanes de Chine viennent tout juste d’accepter de redémarrer les groupes de travail techniques avec l’ACIA afin de répondre à ces enjeux, bien que les progrès ne soient pas garantis.

Les fonctionnaires canadiens continuent de collaborer étroitement avec leurs homologues des pays aux vues semblables afin d’échanger des informations et des expériences, et de développer des approches communes sur les préoccupations soulevées par les mesures prises par la Chine à l’OMC. L’approche de la Chine en matière de commerce continue d’aller à l’encontre des règles commerciales internationales établies, de ses obligations dans le cadre de l’OMC et des préoccupations de ses partenaires commerciaux.Commerce bilatéral agricole entre le Canada et la Chine
La Chine est un marché prioritaire pour les exportations canadiennes de produits agricoles, agroalimentaires, de poissons et de fruits de mer et, en dépit des interruptions de l’accès à son marché, elle reste le deuxième marché d’exportation du Canada pour ce secteur, derrière les États-Unis. Les exportations canadiennes de produits agricoles, agroalimentaires, de poissons et de fruits de mer vers la Chine étaient évaluées à 9,4 milliards de dollars en 2021, et sont passées à 9,5 milliards de dollars en 2022.

Toutefois, les augmentations des exportations canadiennes tendent à se concentrer dans des produits de base dont la Chine a actuellement besoin (p. ex., le canola, le blé) et ne sont pas le signe d’une croissance stable du marché ou d’une part de marché soutenue. Par exemple, la part du Canada dans les importations mondiales de produits agricoles, agroalimentaires, et de poissons et de fruits de mer de la Chine (en valeur) a continué à diminuer chaque année depuis 2018 : 5,8 % en 2018 (4e rang), 4,8 % en 2019 (5e rang), 4,2 % en 2020 (6e rang), 4,0 % en 2021 (7e rang), 3,2 % en 2022 (8e rang).

Depuis 2018, les exportations agricoles canadiennes sont de plus en plus touchées par des mesures commerciales arbitraires et des barrières non tarifaires de la part de la Chine (p. ex., mesures sanitaires et phytosanitaires injustifiées, manque de transparence), ce qui menace l’accès au marché chinois pour les exportations canadiennes de produits agricoles, agroalimentaires, de poissons et de fruits de mer et augmente les coûts et l’incertitude pour les exportateurs canadiens. Actuellement, les mesures prises par la Chine à l’encontre du Canada sont les suivantes :

  • Depuis décembre 2021, les exportations de bœuf canadien en Chine sont arrêtées en raison de la suspension des échanges commerciaux liés à l’ESB par la Chine à la suite de la notification par le Canada d’un cas atypique d’ESB. Conformément aux lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), la détection et la notification de ce cas atypique d’ESB n’ont pas eu d’incidences sur le statut de risque négligeable du Canada à l’égard de l’ESB et n’auraient pas dû avoir d’incidences sur les échanges commerciaux. En outre, les normes révisées de l’OMSA sur l’ESB atypique qui ont été adoptées en mai 2023 réaffirment que les cas de détection d’ESB atypique n’ont pas d’incidence sur le statut de risque d’ESB d’un pays ou d’une zone. Bien que le Canada ait fourni tous les renseignements techniques demandés, la Chine n’a toujours pas fourni de calendrier pour le rétablissement de l’accès au marché chinois. Le Canada continue de demander à la Chine de reprendre les échanges sans plus tarder;
  • Depuis février 2022, les exportations canadiennes d’aliments secs pour animaux de compagnie qui contiennent des ingrédients de volaille et qui ont subi un traitement thermique sont suspendues en raison des restrictions commerciales liées à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) imposées par la Chine à la suite de la confirmation de l’existence de l’IAHP au Canada. Les autorités canadiennes ont souligné que les restrictions imposées par la Chine ne sont pas conformes à ses obligations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les orientations internationales et le certificat vétérinaire négocié qui ne précise pas que le Canada doit être reconnu comme indemne d’IAHP. Le Canada continue de demander à la Chine de lever ses restrictions sans plus tarder.

Les autorités chinoises ont montré peu de volonté à s’engager de manière constructive avec les responsables canadiens pour résoudre et faire progresser les enjeux majeurs en matière de commerce agricole qui intéressent le Canada. Dans de nombreux cas, les demandes d’accès au marché et les soumissions de données techniques ou de lettres officielles du Canada restent sans réponse de la part de l’Administration générale des douanes de la République populaire de Chine (Douanes de Chine), l’homologue chinois de l’ACIA. Les Douanes de Chine viennent tout juste d’accepter de redémarrer les groupes de travail techniques avec l’ACIA afin de répondre à ces enjeux, bien que les progrès ne soient pas garantis.

Les fonctionnaires canadiens continuent de collaborer étroitement avec leurs homologues des pays aux vues semblables afin d’échanger des informations et des expériences, et de développer des approches communes sur les préoccupations soulevées par les mesures prises par la Chine à l’OMC. L’approche de la Chine en matière de commerce continue d’aller à l’encontre des règles commerciales internationales établies, de ses obligations dans le cadre de l’OMC et des préoccupations de ses partenaires commerciaux.

Renseignements supplémentaires :

• Le gouvernement du Canada est conscient que le maintien et l’élargissement de l’accès aux principaux marchés d’exportation, y compris celui de la Chine, sont essentiels à la réussite et à la croissance du secteur agricole canadien et de l’économie canadienne.
• Le Canada et les partenaires commerciaux qui partagent son point de vue poursuivent leurs discussions bilatérales et multilatérales avec la Chine pour promouvoir un système commercial multilatéral prévisible et fondé sur des règles, ayant comme point central l’Organisation mondiale du commerce, afin d’éviter des perturbations injustifiées du commerce.
• Le gouvernement sera toujours solidaire de nos agriculteurs, producteurs et travailleurs qui exportent les meilleurs produits dans le monde entier.

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