Note pour la période des questions : Soutenir le Diabète au Canada
About
- Numéro de référence :
- MH-2023-QP-0010
- Date fournie :
- 21 déc. 2023
- Organisation :
- Santé Canada
- Nom du ministre :
- Holland, Mark (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de la Santé
Enjeu ou question :
Le diabète est une maladie chronique grave, et l’une des maladies chroniques les plus courantes chez les personnes au Canada. Le diabète pose de nombreux défis aux personnes vivant avec la maladie, à leurs familles et aux communautés, et a diverses implications pour les systèmes de santé. Elle est une cause majeure de cécité, d’insuffisance rénale, de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’amputation des membres inférieurs.
Réponse suggérée :
Le gouvernement reconnaît l’importance d’aider les Canadiens à réduire leur risque de développer des maladies chroniques, dont le diabète.
En octobre 2022, le Cadre sur le diabète au Canada a été déposé au Parlement. Ce cadre marque une étape importante dans nos efforts pour mieux soutenir les personnes atteintes de diabète au Canada, et collaborer avec elles.
Nous continuons à faire progresser les activités sur le diabète. Par exemple, nous appuyons les communautés avec des initiatives qui s’attaquent aux facteurs de risque communs des maladies chroniques, notamment le diabète, en encourageant l’activité physique, une saine alimentation, ainsi que la prévention et l’abandon du tabagisme. Nous soutenons également la recherche sur les causes, la prévention, le dépistage, le diagnostic et le traitement de toutes les formes de diabète.
Le diabète est une maladie complexe, et nous devons nous attarder à assurer de meilleurs résultats en matière de santé aux personnes vivant avec le diabète au Canada. À l'occasion du mois de la sensibilisation au diabète au Canada, nouscontinuerons à travailler en étroite collaboration avec le large éventail de partenaires actifs dans ce domaine afin de promouvoir la sensibilisation et de faire progresser nos efforts collectifs.
SI L’ON INSISTE SUR LES INVESTISSEMENTS DU GOUVERNEMENT DU CANADA POUR S’ATTAQUER SUR LA QUESTION DE LA PRÉVENTION DU DIABÈTE :
Le gouvernement du Canada investit activement dans la lutte contre le diabète au Canada.
Dans le cadre du Budget 2021, nous investissons 25 millions de dollars sur cinq ans dans la recherche, la surveillance et la prévention et avons lancé le Cadre sur le diabète au Canada.
Ces investissements comprennent jusqu'à 15 millions de dollars par l'intermédiaire de l'Institut canadien de recherche en santé, ainsi qu'un montant équivalent de 15 millions de dollars de FRDJ Canada et de ses donateurs, pour mieux comprendre les causes du diabète de type 1.
En novembre 2022, nous avons aussi lancer le « Défi axé sur la prévention du diabète de type 2 » afin de dénicher des concepts innovants qui s’attaquent aux obstacles à la prévention.
Et, nous investissons environ 20 millions de dollars en projets communautaires axés sur les facteurs de risque comportementaux, notamment l’inactivité physique, de mauvaises habitudes alimentaires, et le tabagisme, associés aux maladies chroniques telles que le diabète et sont connus pour favoriser une meilleure santé.
En juin 2023, nous avons annoncé un financement de près d'un million de dollars sur trois ans pour permettre à Diabète Canada de mettre en œuvre des activités, telles que des rencontres avec leurs partenaires et des intervenants et le partage de pratiques innovantes et exemplaires, pour aider à lutter contre le diabète au Canada.
Contexte :
Des comportements sains (par exemple, une alimentation saine et l’activité physique) et aborder les déterminants de la santé qui influencent la capacité d’une personne à mettre en œuvre des comportements sains peuvent réduire le risque de diabète de type 2 et prévenir les effets négatifs sur la santé liés au diabète de type 2.
Des preuves démontrent qu’il existe un risque accru de conséquences graves de la COVID-19 (hospitalisation et mortalité) chez les personnes au Canada atteintes de diabète de type 2 et qui sont obèses. La COVID-19 a également une incidence disproportionnée sur des sous-groupes spécifiques de la population, dont beaucoup sont plus à risque de souffrir des effets de santé, sociaux et économiques de la pandémie.
Gouvernement du Canada
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) réalise la collecte et l’analyse de données sur les maladies chroniques, ainsi que leurs facteurs de risque et de protection, renforce les collaborations pour mieux suivre les tendances et les risques associés aux maladies et soutient l’élaboration de lignes directrices et de programmes en matière de prévention pour les soins primaires.
L’ASPC soutient également des initiatives communautaires visant à améliorer les comportements liés à la santé et à lutter contre les inégalités de santé au sein des populations prioritaires qui risquent davantage de développer des maladies chroniques. En particulier, le Fonds de l’ASPC pour la santé des Canadiens et des communautés investit environ 20 millions de dollars par année et obtient des fonds supplémentaires auprès de partenaires pour soutenir des projets axés sur les facteurs de risque comportementaux, notamment l’inactivité physique, des habitudes alimentaires moins nutritives et le tabagisme, associés aux principales maladies chroniques notamment le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. Il soutient également des projets qui créent des environnements physiques et sociaux reconnus pour favoriser une meilleure santé parmi les personnes au Canada.
Pour aider les Canadiens à évaluer leur risque de diabète de type 2 et la façon dont ils peuvent le prévenir, l’ASPC a conçu le questionnaire CANRISK sur le risque de diabète. Le questionnaire CANRISK est accessible aux Canadiens grâce à des partenariats avec Diabète Canada, les autorités sanitaires des provinces et des territoires du Canada, et les principales pharmacies comme Loblaws, Shoppers Drug Mart (sous la bannière Pharmaprix au Québec), Rexall et Pharmasave, et d’autres.
Par le biais du budget de 2021, le gouvernement investit 25 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour la recherche sur le diabète (y compris le diabète de type 1), la surveillance et la prévention du diabète, et a mis en place le Cadre sur le diabète au Canada.. Ces investissements comprennent le réenggement de l’IRSC, a renouvelé son envers le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, qui investit conjointement 30 millions de dollars dans la recherche ciblant le diabète de type 1.
De plus, grâce à un investissement de 10 millions de dollars sur cinq ans dans le budget 2021, l'ASPC, en partenariat avec Impact Canada (Bureau du Conseil privé), a lancé le Défi axé sur la prévention du diabète de type 2 en novembre 2022. Ce défi vise à attirer les innovateurs pour qu’ils développent et mettent en œuvre des approches communautaires qui peuvent s’attaquer aux déterminants de la santé et aux obstacles sociaux qui peuvent entraîner un risque élevé de développer le diabète de type 2.
En juin 2023, l'ASPC a annoncé un financement de 998 450 $ sur trois ans pour Diabète Canada. Ce financement permettra à Diabète Canada de travailler avec des partenaires clés pour développer un inventaire de programmes, d’interventions et de projets réussis en matière de diabète afin de soutenir la diffusion, l'adoption et la personnalisation ultérieures de ces initiatives à travers le pays. Diabète Canada fera progresser le Cadre pour le diabète au Canada en réunissant des personnes vivant avec le diabète, des dirigeants clés de la santé publique, des soins et de l'éducation du diabète, ainsi que des dirigeants et organisations culturels, pour partager des pratiques innovantes et exemplaires pour identifier, prévenir et gérer le diabète.
Parlement
La Loi relative au cadre national sur le diabète a reçu la sanction royale le 29 juin 2021. Suite à une consultation compréhensive avec les principaux intervenants et partenaires autochtones, le Cadre pour le diabète au Canada a été déposé au parlement fédéral par le ministre de la Santé le 5 octobre 2022.
Le Cadre fournit une orientation politique commune pour lutter contre le diabète au Canada, notamment pour les populations à risque élevé de développer le diabète, les personnes vivant avec le diabète et leurs soignants, les populations autochtones, les organisations non gouvernementales, les professionnels de la santé, les chercheurs et tous les paliers de gouvernement. Il jette les bases d'une action concertée et complémentaire de la part de tous les secteurs de la société afin d'améliorer l'accès à la prévention et au traitement du diabète et d'assurer de meilleurs résultats en matière de santé pour les personnes vivant au Canada.
Un processus de mobilisation dirigé par les Autochtones et coordonné par l’Association Nationale Autochtone Diabète est présentement en cours. Cette mobilisation aidera à identifier les priorités et les voies à suivre pour lutter contre le diabète chez les peuples autochtones.
Renseignements supplémentaires :
Le diabète est une maladie grave qui dure toute la vie et qui se caractérise par l’incapacité de l’organisme à produire suffisamment d’insuline ou à utiliser efficacement l’insuline qu’il produit.
Environ 3,5 millions de Canadiens vivent avec le diabète et plus de 200 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
Il existe trois principaux types de diabète : le diabète de type 1, le diabète de type 2 et le diabète gestationnel. Les autres types sont rares. Le diabète de type 2 représente environ 90 % des cas de diabète chez les adultes au Canada. Divers facteurs influencent le développement du diabète de type 2, notamment l’âge, la génétique, les facteurs de risque modifiables liés au mode de vie et les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé qui se recoupent.
L’apparition du diabète de type 2 peut être évitée ou retardée en réduisant les principaux facteurs de risque modifiables, tels qu’une alimentation malsaine et la sédentarité, et en agissant sur les déterminants de la santé qui les influencent.
Certaines personnes au Canada, comme les membres des Premières Nations et les Métis, les personnes d'ascendance africaine et asiatique du Sud et de l'Est, ainsi que les personnes à faible revenu et d’un niveau d'éducation inférieur, ont des taux de diabète de type 2 plus élevés que la population générale.