Note pour la période des questions : 9-8-8
About
- Numéro de référence :
- MMHA-2024-QP-0032
- Date fournie :
- 19 juin 2024
- Organisation :
- Santé Canada
- Nom du ministre :
- Saks, Ya'ara (L’hon.)
- Titre du ministre :
- Ministre de la santé mentale et des dépendances
Enjeu ou question :
N/A
Réponse suggérée :
• Partout au Canada, il est désormais possible d'appeler ou d'envoyer un SMS au 9-8-8 pour avoir accès, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à un soutien en matière de prévention du suicide qui soit bilingue, respectueux des traumatismes et adapté à la culture.
• Les Canadiens ont besoin d'un accès rapide à un soutien en matière de prévention du suicide - ils ont besoin de savoir qu'ils ne sont pas seuls; quelqu'un est là pour les aider.
• Le budget 2023 a annoncé 177 millions de dollars sur trois ans pour le lancement et la mise en œuvre du 9-8-8, un numéro à trois chiffres pour la prévention du suicide et pour la détresse émotionnelle.
• La Ligne d'aide offre des services à toutes les personnes au Canada par téléphone et par message texte, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an, en anglais et en français.
• Le Centre de toxicomanie et de santé mentale dirige l’initiative et a recruté 39 lignes d'écoute et de détresse provinciales et locales pour le réseau 9-8-8.
• En février 2024, le 9-8-8 a reçu plus de 700 appels téléphoniques et 400 messages textes par jour.
o Si vous pensez au suicide ou si vous craignez que quelqu'un y pense, appelez ou envoyez un message texte au 9-8-8, à tout moment.
o À toute personne en difficulté : vous n'êtes pas seul, de l'aide est disponible.
Le 988 est une ligne d'urgence et ne remplace pas la psychothérapie ou autres soins de santé mentale . La santé mentale et le soutien continu sont nécessaires au-delà de ce moment de crise.
• Le budget 2023 a annoncé 177 millions de dollars sur trois ans pour appuyer le lancement et la mise en œuvre du 9-8-8.
• De cet investissement, l’Agence de la santé publique du Canada investit 177 millions de dollars sur trois ans dans le Centre de toxicomanie et de santé mentale pour appuyer la mise en œuvre et le fonctionnement du 9 8 8.
• Les 2,4 millions de dollars restants sont alloués sur trois ans à l’ASPC pour les activités de surveillance, d’administration, de rapport et d’évaluation associées au 9-8-8.
• Les appels et les messages textes au 9-8-8 : Ligne d'aide en cas de suicide sont acheminés, en fonction des indicatifs régionaux, vers les lignes de crise et d’aide des partenaires du 9-8-8. Les appels et les messages textes seront répondus par des intervenants le plus près de la personne que possible dans la langue officielle choisie.
• Avec le 9-8-8, l’intention est de minimiser les perturbations en optimisant, dans la mesure du possible, des modèles de prestation de services existants.
• Certaines lignes spécialisées, comme Jeunesse, J'écoute et la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être, font partie du réseau 9-8-8 et peuvent offrir un soutien adapté aux jeunes et aux Premières nations, aux Inuit et aux Métis.
• Les personnes qui appellent ou envoient un message texte au 9-8-8 ne sont pas tenues de communiquer des informations personnelles aux intervenants. Bien que les numéros de téléphone puissent être visibles par les intervenants, les informations de localisation ne sont pas enregistrés par le 9-8-8. Tous les intervenants sont tenus de signer un accord de confidentialité.
• Les appels et les textos peuvent être surveillés ou enregistrés à des fins d'assurance de la qualité et pour la sécurité de l'appelant ou de l’expéditeur de message, et de l’intervenant du 9-8-8.
• Seules des données agrégées et non identifiables seront communiquées au Gouvernement du Canada et à des tiers à des fins de suivi et de rapport.
• Si un appelant démontre un risque imminent de se blesser gravement ou de blesser d'autres personnes, il existe un protocole établi pour transférer un appel au 9-8-8 aux services d'urgence.
• Les intervenants sont formés pour désamorcer une crise et la majorité des appels et des messages textes au 9-8-8 ne nécessiteront pas d'intervention d'urgence. Par exemple, seuls 3 % des appels passés à Parlons Suicide Canada ont nécessité une intervention d'urgence.
• Le CAMH continue à collaborer avec les intervenants des services d'urgence et d'application de la loi pour améliorer la coordination et les protocoles d'intervention en cas de crise.
• Le Centre de toxicomanie et de santé mentale communiquera régulièrement des données clés à l'Agence de la santé publique du Canada dans le cadre de ses exigences en matière de rapports, y compris les volumes de services et les temps d'attente.
• Des milliers de Canadiens ont demandé de l'aide au 9-8-8 depuis le lancement. En février 2024, les temps d'attente étaient en moyenne de 18 secondes pour les appels téléphoniques et d'environ une minute et demie pour les textes.
Contexte :
N/a
Renseignements supplémentaires :
N/a