Note pour la période des questions : Mouvement antigenre

Un article de la CBC a fait état d’une évaluation du Centre intégré d’évaluation du terrorisme (CIET), obtenue en réponse à une demande d’accès à l’information, selon laquelle des extrémistes pourraient inspirer et encourager la perpétration d’actes de violence grave contre la communauté 2ELGBTQI+.

• Ce rapport est évidemment très préoccupant et tous les Canadiens et les Canadiennes doivent se sentir libres de s’exprimer, y compris en ce qui a trait à leur identité, et ce, sans menaces de violence.

• Je tiens à assurer la population canadienne, en particulier les membres de la communauté 2ELGBTQI+, que le gouvernement du Canada prend très au sérieux toutes les menaces de violence grave.

• L’évaluation est préoccupante et je tiens à assurer les Canadiens et les Canadiennes que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a pour mandat d’enquêter sur ce type de menaces et de conseiller le gouvernement du Canada à leur sujet.

• Malheureusement, comme nous l’avons vu à Waterloo l’année dernière, les discours violents liés au mouvement antigenre peuvent avoir des conséquences désastreuses.

• Le SCRS a expliqué clairement que l’exposition à des discours extrémistes antigenres peut inspirer ou encourager des personnes à commettre des actes de violence grave contre la communauté 2ELGBTQI+.

• Voilà pourquoi il est important que l’entièreté de la société canadienne favorise l’inclusion et l’acceptation, en particulier en ce qui a trait à nos amis de la communauté 2ELGBTQI+.

La CBC a publié un article sur les mises en garde du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) quant à la possibilité que des extrémistes puissent inspirer et encourager la perpétration d’actes de violence contre la communauté 2ELGBTQI+. L’article donnait suite à la communication, en réponse à une demande d’accès à l’information, d’un document rédigé par le Centre intégré d’évaluation du terrorisme (CIET). Selon le document, le CIET a surveillé les risques d’attaque des célébrations de la fierté, des défilés et des boîtes de nuit l’été dernier au Canada.

Selon l’article, le SCRS estime que la menace que fait peser le mouvement antigenre persiste et que des personnes violentes pourraient être inspirées par l’attaque à l’Université de Waterloo et commettre elles-mêmes des actes de violence extrême contre la communauté 2ELGBTQI+. Même si les discours violents ne mènent pas toujours à la violence, au sein du mouvement antigenre, l’écosystème des discours violents peut être alimenté par d’autres points de vue extrémistes et mener à de la violence grave.

aucun